mardi 1 octobre 2013

L'AFRIQUE A L'OMBRE DU MODERNISME






A l’ombre du modernisme est cette fille
C’est une fille en pleine chaleur
Elle a besoin d’amour elle pleure
Et pour son regard elle vacille

A l’ombre du modernisme sans jauge
Sous son soleil urticant
Sous son regard étriquant
Sous son parapluie elle se loge

A l’ombre du modernisme elle tripote
Sous son regard hagard
Sous son anse son sourire jobard
Sous ses lauriers elle jabote

A l’ombre du modernisme elle se querelle
Sur ses fondements elle s’appuie
Sous ses pressions elle se bâtit
Elle s’empiffre de mort quand il la harcèle





Contre elle-même elle s’empiffre
Elle s’empiffre de son renouveau perfide
Elle s’empiffre de son horreur intrépide
De la modernité inférieure elle s’empiffre

Elle s’engraisse
Comme un invalide
De sa graisse insipide
Et dedans elle s’affaisse

Dans ses poubelles elle fouille
Dans ses tonneaux infernaux elle se mouille
Ses excréments sont ses nouilles
Et dans son étau fermé elle se rouille

Elle se leurre
Elle se déplume
Elle se consume
Elle se meurt

Et pourtant elle chante danse et rit
Comme dans le paradis enfin retrouvé
Comme devant le trésor tant cherché
Elle s’extasie

A l’ombre de l’Occident en peine
Sa triste vie s’écoule à peine
Dans sa panse une enveloppe malsaine

Et le monde sans peine fait avec ses peines

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