Affichage des articles dont le libellé est PHILOSOPHIE. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est PHILOSOPHIE. Afficher tous les articles
dimanche 13 septembre 2015
samedi 22 novembre 2014
LA CONSCIENCE DE PAIX EST "AGIR"
Si la bienséance, à la base, n’a pas tenu compte de la
relation directe entre soi et Dieu, c’est qu’elle poserait, comme les
phénoménologues occidentaux de la classe de Jean Paul Sartre, que la conscience
est « positionnelle du monde » et jamais positionnelle d’elle-même.
Quand, après avoir montré qu’il y a un cogito pré réflexif qui précède le
cogito cartésien, Sartre dit que la conscience est uniquement « conscience
positionnelle du monde », il nie par là la réflexion de la conscience et
prend celle-ci pour un réfléchi pur. Il y a pourtant une réflexivité de la
conscience, réflexivité sans laquelle toute conscience
serait « inconsciente » de son propre problème : être. Pour
qu’une conscience puisse se saisir comme conscience, il faut qu’elle se pose
elle-même comme objet de conscience. Qu’est-ce à dire ?
En ce moment précis, je peux dire : je chantais. Mais
pour que je le dise, il faut que je me fusse pris en compte ; il faut que
je me fusse posé comme objet pour moi-même dans l’acte de chanter et que
j’eusse réalisé qu’effectivement je chantais. Pendant que je chante, je ne peux
dire que je chante. Ma conscience d’être entrain de chanter se saisit dans
l’acte même de chanter. Et je ne peux m’en soustraire qu’à l’instant même ou je
cesse de chanter. Tout cela est instantané. Mais la conscience ne saurait se
saisir elle-même comme objet que dans l’instant.
C’est fort difficile
à un aristotélicien d’admettre une conscience
uniquement « positionnelle du monde ».Voici ce qu’il
dirait :
« Toute conscience est conscience positionnelle du
monde »
Or toute conscience fait partie du monde ;
Donc toute conscience est conscience positionnelle
d’elle-même.
Et ce n’est pas du sophisme.
Il faut, en effet, savoir que sans la pré réflexion la réflexion n’a pas d’objet précis. Tout ce qu’il y a d’intentions réflexives dans ma conscience est pré réflexion et se donne comme telle à la réflexion. Et la réflexion qui juge la conscience réfléchie est soutenue par l’intention pré réflexive de porter des jugements sur cette conscience. Si pré réflexion avait pour objet le cogito réfléchi, elle sortirait de son cadre fonctionnel qui est celui de la détermination des intentions pré réflexives de la conscience. Par ailleurs les jugements portés par le cogito réflexif sont destinés à induire les intentions du cogito réfléchi. Et le cogito cartésien sortirait aussi de son cadre fonctionnel s’il induisait lui-même ces intentions de la conscience réfléchie : il y a un cogito pré réfléchi sans lequel le cogito réfléchi n’aurait pas d’objet de conscience. Il apparaît ainsi que sans le cogito pré réflexif et pré réfléchi, la « réalité humaine » serait ineffable, sans discernement. Elle ne serait même pas intentionnalité.
La conscience humaine est quadri-fonctionnelle :
il faut un cogito pré réflexif pour que les données du cogito réflexif
soient ontologiquement réels ; de même, la réalité ontologique du cogito réfléchi
nécessite un cogito pré réfléchi. Et il va de soi que tout dysfonctionnement
est signe de troubles mentaux. Il va de soi que les quatre dimensions de la
conscience sont chacune néantisation de soi et des autres. La division du
travail, la séparation des pouvoirs commencent bien dans la conscience. Quand
c’est des fous qui nous gouvernent, il ne faut s’attendre à rien quant à la
transparance dans la gouvernance.
Mais la conscience est fondamentalement « pour
soi » et n’est pour soi pour autrui que pour soi : c’est toujours
soi que soi cherche à travers autrui. Toute conscience n’est « positionnelle
du monde » que pour soi. Ce fait pour la conscience d’être positionnelle
d’elle-même par camouflage ne fait pas d’elle une chose. C’est la mauvaise foi dont
parle Jean Paul Sartre dans l’Etre et le Néant. Au fait, si la conscience n’est
qu’une quête perpétuelle de soi, c’est justement parce qu’elle est un rien dont
la réalité se trouve ailleurs qu’en elle : je suis condamné à n’être que
par autrui, c’est le primat de l’autre sur mon « exister »
dont nous parlions comme étant l’un des éléments de base (sinon l’unique) de la
« weltanschauung »Bamougong.
De ce que le cogito pré réflexif a pour objet le cogito
réflexif, de ce que le cogito réflexif a pour objet le cogito pré réfléchi et
le cogito réfléchi, de ce que le cogito pré réfléchi a pour objet le cogito
réfléchi et de ce que la conscience est à la recherche permanente de son propre
être, nous tirons sa réflexivité. Lors de la monstration précédente, nous avons
fait transparaître le primat de la réflexion sur les autres cogitos :
c’est aussi une preuve de la réflexivité de la conscience. La conscience
est réflexive, elle n’est pas que réfléchie (c'est-à-dire « positionnelle
du monde »).Les anciens étaient sans doute conscients de ce primat de la
réflexion sur tout l’homme. Aussi l’ont-ils limité par une loi interdisant à
l’homme de juger de peur d’être jugé à son tour,ou encore l’épée avec laquelle
un homme tue son prochain sera l’épée de sa propre mort ou vie. Au fond, la
conscience est un réflexif irréversible.
Ce qui ne voudrait pas dire qu’autrui est un objet dont je
me sers pour réaliser mon existence : autrui est mon semblable et, par
suite, attend de moi ce que j’attends de lui. Nous avons déjà montré comment
autrui n’était un simple objet dont on peut se servir à sa guise que pour
l’homme du « fomla ».
Une conscience qui n’est pas conscience positionnelle
d’elle-même n’est pas terrienne et, partant, ne peut se vanté d’être faite à l’image
de Dieu. Car Dieu est conscience positionnelle de lui-même et du monde :
Conscience positionnelle de lui-même par sa volonté et son désir d’être reconnu
et loué par le reste comme Dieu unique, conscience positionnelle du monde par
sa créativité et toutes les modifications positives qu’il apporte à l’être.
De ce
que le cogito réflexif a pour objet le cogito pré réfléchi et le cogito réfléchi,
de ce que le cogito pré réfléchi a pour objet le cogito réfléchi, de ce que le
cogito pré réflexif a pour objet le cogito réflexif et de ce que Soi ne peut se
fondre en autrui, nous tirons la symétrie transcendante de la conscience.
De ce que la conscience est régie par la loi de l’instantanéité, non pas
seulement pour se saisir elle-même comme objet, mais pour que toute perception
ou désir retentisse du même coup à tout ses niveaux sans partage ni déviation, nous
tirons l’unicité de cette conscience. Toute conscience est conscience
positionnelle d’une et d’une seule chose. La conscience est une. Et les
différents cogitos que nous avons cités n’en sont pas des sortes de
compartiments dans une boîte appelée conscience. Les cogitos ne sont que des
modes d’être de la conscience. C’est la réflexivité, la symétrie
transcendante et l’unicité de la conscience qui fait qu’elle appartienne à
notre monde.
En
somme, la conscience, pour être conscience de paix, doit être une, réflexive,
réfléchie et symétriquement transcendante. Tout ce que nous avons dit peut se
résumer dans le schéma suivant :
Sur le schéma, le décalage que font les soi (soi et autrui)
avant de se poser en Nous est une ascèse
avec délivrance des mains des forces d’inertie pour une dévotion sans faille à
la cause d’autrui et du monde. Il s’agit de rejeter tout égocentrisme, tout
racisme, tout tribalisme, tout ethnocentrisme, ce qu’on a appelé
européocentrisme et tout les autres maux qui empêchent les hommes de se
ramasser en un tout solide. Le « Conseil de Sécurité » doit poser
comme problème la sécurité de tous les habitants de la planète terre, non pas
seulement celle des grands Etats possesseurs patentés du droit de véto.
jeudi 13 novembre 2014
L'AFRIQUE DES MYSTÈRES
L’africain vit de prières, dit-on. Mais qui ose demander de prier dans le monde
moderne, dans le siècle de vitesse, sur la terre de liberté ? Les sectes
et les confréries religieuses prolifèrent aujourd’hui à un rythme tellement
grand que tout chercheur de vérité n’a plus que le devoir de s’abstenir, observer,
réfléchir pour tenter de comprendre à quoi elles servent, Oeuvrent-elles pour
le bien de l’humanité entière ou pour celui leurs promoteurs ? Sont-elles
au service de dieu ou de Satan ? La Bible que l’Europe utilisa pour nous
coloniser nous demande de nous en méfier.
Mais l’Afrique aussi en a crée, l’une de ces créations s’appelle
« école africaine des mystères » Elle enseigne ;
- Que l’homme doit se spiritualiser s’il veut entrer en contact avec dieu
- Que dieu est tellement occupé qu’il n’a pas notre temps
- Que dieu est au milieu de nous et sait bien ce dont nous avons besoin,
- Que dieu n’écoute pas les prières des injustes et fils de Satan que nous sommes, que toutes nos prières vont de ce fait à Satan,
- Que nous devons cesser de prier, car ce sont même nos prières injustes qui sont causes de calamités, de catastrophes, de tremblements de terre, de pestes, de sida et de « désordre naturel « dans le monde
- Que la bouche qui dit « dieu a exaucé ma prière blasphème par cette occasion, car c’est chacun de nous qui exauce ses propres prières.
- Que notre père n’est point dans les cieux, dans le secret, car les cieux ne sont habités que par les oiseaux, les gaz, les atomes et les planètes
- Que le paradis dont on parle tant et veuille y entrer, c’est le troisième ciel.
- Qu’il y a autant de « fils de l’homme » qu’il y a d’hommes sur la terre, car le fils de homme (Jésus-Christ) est en chacun de nous dormant et tranquille et jamais las de nous attendre
- Que nous devons tous aller nous enfermer dans une chambre pour y suivre des rites d’initiation sans lesquelles nous ne connaîtrons jamais nos profondeurs et ceux du monde
- Que c’est en étant un initié que nous pouvons réveiller en nous ce fantôme de Jésus-christ, le faire rentrer à son troisième ciel d’où il a chuté, et avoir pour nous cette terre délabrée, car nous sommes poussière, poussière des poussières
- Que seul le fils de l’homme rentrera au paradis, car l’homme est damné pour toujours.
- Que les fils de l’homme sont dans le ciel
- Que notre seul sauveur est notre âme
- Que seul notre âme peut prier dieu jusqu'à ce qu’il écoute.
samedi 27 septembre 2014
LA DECADENCE DE L'HUMANITE
Les problèmes
de l’humanité trouvent leurs causes au sein même de la société humaine
terrestre.
Les quelques symptômes parmi les plus « forts » de la décadence de
l’humanité sont :
Ø Ici le Pentagone, là l’Hexagone ; ce sont des figures géométrique apparemment anodines, mais pleines de significations : ce sont des représentations de la sainte raison avec grand R, cette raison qui domine le monde, sans désir ni intention de le partager. La raison avec grand R a pour arme de combat l'intimidation, la manipulation de l'opinion et la volonté de puissance. L'homme a créé la géométrie, mais pour s'en rendre esclave.
Ces figures géométriques se transforment en de symboles animaux comme le lion, la panthère, l’éléphant… là où la raison tarde à s’implanter. Comment pouvons-nous croire qu’en nous identifiant à un animal ou à une figure géométrique nous devenons puissants ?
Les partisans de la sainte raison avec grand R ont toujours raison et doivent paître les autres comme le berger paissant son troupeau. Là où la rébellion se signale, on diabolise tout ce qui bouge pour justifier le recours aux armes à feu et à la guerre. Ainsi va la terre des hommes. Mais la terre restera terre des hommes.
Ø Le détournement de notre naturelle croyance en Dieu vers la croyance en la religion ou en de théorie scientifiques qui n'ont rien de scientifique que la critique qu'elles portent sur les doctrines fondamentalement religieuses. Il faut croire en certaines doctrines scientifiques de la même manière qu'on croit au doctrines religieuses.
lundi 8 septembre 2014
DISCOURS 4 SUR LA POESIE
LES POÈMES
Il faut une
bonne photo pour donner vie à un poème bourgeois. Ainsi, le lecteur ayant fini
de lire ce texte qui n’appelle aucun commentaire de sa part, puisse s’y
attarder un peu. La photo remplace ou représente l’image de la nature là où
cette nature n’existe plus. C’est pourquoi il est toujours bon d’adjoindre à
tout poème une image pouvant permettre au lecteur de faire corps avec la
nature.
Quant au
métapoème, il est une œuvre de la Raison. Au fond ce n’est même pas un poème.
Car la poésie naît, grandit, vieillit et meurt très très loin de la
Raison.
Nous avons dit qu’un poème est une recherche d’équilibre au sein d’un
monde qui chavire. Dans cette recherche, il peut cajoler le lecteur, au sens
même du poil. Mais un poème trop doux l’enlise, valorise sa condition, le remet
à celle-ci et enclenche très faiblement un quelconque changement. Pourtant il
doit être atteint, le lecteur. S’il faut que le poème soit une frappe pour
l’atteindre, cette frappe doit être bien appuyée, autant bien appuyée qu’elle
puisse enclencher un effet immédiat sur la cible. Que cet effet soit de
rejet, de joie, de peur ou de tristesse, peu importe. Le poète, à moins qu’il
ne soit poète du cajolement ou de la bourgeoisie, doit changer son monde. Pour
cela, le poème est un coup de tonnerre qui retentit pour le crépuscule
de…quelque chose. Ce « quelque chose » est son thème, le
problème qu’il pose.
C’est de
cela qu’a besoin le vingt-et-unième siècle. Car l’homme dit moderne a plus que
par le passé besoin de se
ramasser en totalité en ses propres mains, de se tenir, de se dévoiler en
entier sous sa propre vue pour se laisser complètement examiner par lui-même,
lui, son existence et sa modernité avec, comme un objet, avant de continuer sa
course(folle) vers une vie délicieuse devenant chaque jour de plus en plus
incertaine, le monde se transformant au jour le jour en un chantier de guerre,
en un véritable enfer pour l’humanité. Au fond, qui doit être protégé si ce
n’est l’homme ? Qui doit agir si ce n’est l’homme ? Qui doit renaître
si ce n’est l’homme ? Où donc sommes-nous ? Et que
sommes-nous ! Voyons-nous donc !
samedi 6 septembre 2014
DISCOURS 3 SUR LA POESIE
LE POÈME
Le poème
révèle la qualité de la poésie et
c’est toujours en même temps le moi, toi et lui pour nous. Il doit
nécessairement tirer son objet d’un événement donné et vécu (physiquement ou
moralement) par son auteur. Ce qui le relie d’emblée à ce dernier. Mais en tant
que restauratrice ou exacerbatrice de valeurs humanisantes, cette liaison ne
lui enlève pas son universalité poétique. Car l’universalité poétique d’un
poème se mesure par la capacité qu’a eue le poète (son auteur) de faire d’un
problème particulier un problème humainement bon, c’est-à-dire un problème qui
touche toute l’espèce humaine. Le poète est un homme de paix, et le problème de
paix vient au monde pour la première fois avec la présence de l’autre.
La création n’est rien si elle ne doit
profiter qu’a son créateur seul. Ce qui est doit être toucher et transformé
dans le sens positif. Tout d’un coup, la situation où s’enracine le poème
ne devient plus qu’un simple exemple monstratif de ce qui fait véritablement
problème. Ce « ce qui fait problème » c’est l’universalité thématique
du poème. Cette universalité n’est jamais universelle : c’est une
universalité régionale dans la mesure où c’est ancré dans un milieu donné et
vécu par un être humain donné. Le poème est encore une œuvre humaine, en
attendant que l’homme moderne nous façonne des animaux pouvant écrire des
poèmes. Quant à l’universalité poétique, elle est toujours universelle par son
caractère humanisant.
Pour donc se prévaloir d’une certaine authenticité, tout poème doit
nécessairement poser un problème humain, si ce n’est l’homme lui-même comme
problème. Un poème, c’est presque toujours une recherche d’équilibre au sein
d’un monde qui chavire. Il s'adresse à l'homme. Et pour ce, le poète pose
tous les problèmes qu’il recueille. Car il est un être libre qui n’a peur de
rien dans sa quête de justice, de paix ou de nouveauté. Au degré 0 de l’être,
l’autre et moi ne sommes qu’un « nous »
vibrant et sonnant qui se place à la toute action, fait fondre la peur qui,
normalement, éloigne l’homme de son semblable. La peur de l’autre ne devrait pas
exister dans une société humaine. Voyons-nous donc !
On dira, et
c’est vrai, que la compréhension d’un poème sorti du degré 0 de l’être est
ardue et pas du tout évidente, Car la panoplie d’images et de créations vient
envelopper le message et dévie même parfois le lecteur. C’est malheureusement
ce qui fait la force d’un poète, d’une œuvre poétique. Un poème sans
images est une œuvre subjective, une œuvre extraterrestre dont les hommes n’ont
pas besoin.
Mais le
poème, c’est d’abord et toujours un texte, jamais avant tout une image
matérielle comme cela se passe sur le web aujourd’hui. Le poème de cajolement
est une pâle copie de cette image, source de l’inspiration : c’est une
œuvre descriptive qui, dans tous les cas, tait le coté négatif de son objet,
juste par amour aveugle. Or le positif et le négatif de l’autre sont mis face à
face devant le poète universel, question de voir en quoi et comment
changer. Dieu en avait
marre des ténèbres; il appelle la lumière et l'être devient autre qu'il était:
voilà qui est bien.
mardi 26 août 2014
DISCOURS 2 SUR LA POESIE
LES FORMES DE POÉSIE
Des quatre
formes de poésies : poésie de la bourgeoisie ou poésie du divertissement,
poésie du cajolement ou poésie du « toi devant qui je
m’extasie », méta poésie ou poésie extraterrestre, et poésie universelle,
l’homme doit être réellement poète
universel.
Et
l’agir universel se fait au degré zéro de l’être poétisant : c’est le
moment de sa vie où l’être fait sien l’autre, degré de l’immédiateté, de
l’ineffable ; degré où l’être ne s’oppose plus à rien, ne se donne à rien
et se contente seulement et uniquement de recueillir tout ce qui s’offre à
lui : l’être au niveau zéro, c’est la liberté même. C’est la liberté, pas la démocratie,
cette grosse plaie au pied de l’humanité. Et l’homme a toujours besoin de
s’immerger dans son être. Du moins, l’humain qui a besoin d’être autre chose d’améliorée.
Le poète pour son propre et seul compte est un homme perdu. Le créateur ne détruit pas; et le
poète est un créateur. Dans son acte de création, le dieu que nous apporte la
bible ne détruit pas, il apporte la lumière au sein des ténèbres et appose des
limites à chaque entité en leur donnant à chacune une durée déterminée sur
le temp'spatial, par l'institution du jour et de la nuit. C'est ce que doit
être un poète.
Mais il faut
appartenir à l’être pour pouvoir le modifier. Ce
Jésus dont de nombreux vendeurs d'illusions disent « roi puissant au
ciel » doit se faire terre, descendre de ce ciel s’il veut sauver la
terre : les humains n’ont pas part à ce ciel dont on parle ; l’être
humain est terre ; et la terre restera terre des hommes. Les plans
d’ajustement structurels, les aides (bilatéraux, multilatéraux et consorts), les
messieurs Afrique, les initiatives PPTE qu’on passe des nuits, des jours et des années à
développer pour prétendre sauver l’Afrique sont un simple saut dans le vide,
car aucun de ces fameux médecins de la race noire ne vit le Noir, ne maîtrise
vraiment le vivre du Noir. Aucun d’ailleurs ne voudrait vraiment faire quelque
chose de bon pour l’Afrique.une armée matérialiste et trop intéressée déferle
sur l’Afrique de la fin des empires jusqu’à nos jours. Nul ne voudra même se faire Noir, (ce
qui est somme toute une mission impossible), puisque Noir = ordure, saleté,
démon, diable… le messie de la race noire ne viendra pas du Nord, fusse-t-il
appelé « Nations Unies ». Il n’y a que le Noir pour sauver le
Noir ; il n’y a que l’Africain de l’Afrique pour sauver l’Afrique. On a
beau signé des doubles nationalités pour avoir la facilité d’obtenir des armes
qui crépiteront sur le sol africain pour prétendre chasser de soi-disant
dictateurs du pouvoir, mais c’est la misère, la pauvreté, la famine, le
terrorisme, la guerre et l’instabilité qui seront notre lot quotidien. De la
rébellion ne saurait naître qu’un changement négatif, car un rebelle n’écoute
pas : un rebelle ne peut être un démocrate ! Notre problème se trouve
du côté de l’éducation.
vendredi 22 août 2014
mardi 19 août 2014
DISCOURS 1 SUR LA POESIE
On dit que la poésie est première. Ce qui fait
frémir de joie tout cœur de poète ainsi porté au firmament ,placé à l’origine
de la création et peut-être
confondu au Dieu créateur. Je ne voudrais pas, ici, intenter un procès contre ceux
qui le disent. Surtout que cela n’enlève rien sur les maux de la terre. Mais le
poète n'est pas un dieu; c'est un esprit humain; et il faut de l'esprit pour
apporter du nouveau au monde.
Ce qui est
sûr, c’est que la poésie naît d’une
crise en vigueur. Du moins, la poésie en tant qu'acte transformateur de son
milieu. Il s’agit, pour cet être dévoré, rongé et tenaillé par son
être-ci puant, dégoûtant et rebutant : sévère et rébarbatif qui, à cause de tout
cela, de son incomplétude et de sa finitude, doit être dépassé pour son être-là
pouvant être ou non son doit-être ou son devrait-être (en tant que créature et
donc dépendance totale), non de sombrer
dans la passivité(à cause peut-être de la vie qui est dure), mais de se saisir tout entier en ses propres
mains, pas pour se
contempler et s’admirer ni se rejeter comme une ordure, encore moins s’extasier
devant soi- à la manière du
narcissique devant son miroir- et jouer au conformisme, mais de se prendre en
tant qu’être assumant la totalité de son être sur le temp’spatial, un être qui
est ce qu’il est, ce qu’il doit
être selon les exigences de la pleine positivité humaine. La poésie naît donc d’un non vif et
vibrant qui cherche à se néantiser à l’immédiat vers autre chose d’améliorée.
Il y a un côté psychosocial du poème qui se cache derrière les mots posés sur
le papier.
C’est, en effet, que l’être vient à l’être par l’être ; il ne peut jaillir que de l’être. Et, s’il doit être autre qu’il est, il s’immerge dans l’être, à la manière d’un poisson qui s’immerge dans l’eau, se prend en totalité en ses propres mains, se laisse examiner par lui-même, se découvre, découvre ses possibilités et ses possibles, et toujours en rapport avec l’autre, avant de se diriger vers son être-là sain (du moins à ses yeux). Cette poétothérapie est source de poésie véritable et ne saurait donner naissance à la poésie du divertissement qui peuple la terre au nom des années et du siècle de vitesse : elle met au monde une poésie transformatrice de son milieu, une poésie qui dénonce, qui indexe son objet, mais qui n'en reste pas là: la poésie transformatrice de son milieu propose des solutions aux problèmes posés. Le poète embrasse son objet en le rejetant.
Le Créateur dont il est question dans la bible s’immerge dans l’être-ténèbres, opaque, immense, dense, infini, et en jaillit avec l’être-lumière, léger, mouvant… c’est cet être de qui l’homme est l’image. L’étant, il doit, à chaque moment de sa vie, se créer et se recréer pour son propre bonheur et celui du monde. Car l’homme est une création et une recréation perpétuelle et permanente. N’est-ce pas qu’un homme doit se rendre utile à son siècle ? En tant que premier habitant du village planétaire, il connaît sa destinée et la reconnaît partout où il est ; il pose, cherche à résoudre des problèmes. A quoi sert un village divisé, plein de misères, de famine, d’injustice, de guerres, de ségrégations, de terroristes… ?
vendredi 28 mars 2014
LA NOUVELLE MATHEMATIQUE
Quand le mathématicien dit :
1+1=2, le cogito réfléchi rejette ce résultat avec toutes ses énergies, car c’est
le résultat, non d’une addition en tant qu’ajout, mais d’un recensement de deux
êtres situés à des moments différents du temp’spatial. L’addition véritable demande
que les éléments concernés par cette action soient au même moment du temp’spatial et qu’ils soient
de même substance pour qu’il y ait ajustement de l’un à l’autre. Elle a aussi
besoin d’une équivalence quantitative de ceux-ci, de peur que l’addition ne prenne
le caractère d’une domination de l’un sur l’autre ou inversement. La
mathématique doit se mettre à l’école du substantialisme pour se rapprocher des
humains, afin d’être à même de se rendre utile à ce siècle en introduisant dans
son objet l’être humains dans tous les aspects de sa vie terrestre.
La mathématique expérimentale est une mathématique substantialiste qui rompt avec le laborantisme des sciences actuelles dites « physiques ». A la base de cette nouvelle science, nous devons tenir compte, prendre en compte la spatialité du temps, l’indissociabilité du temps et de l’espace.
La mathématique expérimentale est une mathématique substantialiste qui rompt avec le laborantisme des sciences actuelles dites « physiques ». A la base de cette nouvelle science, nous devons tenir compte, prendre en compte la spatialité du temps, l’indissociabilité du temps et de l’espace.
L’addition ne se fait pas entre
l’un et son contradictoire (anti-un) : les deux se rencontrent pour une explosion
et une destruction totale. Il y a, certes, une équivalence quantitative entre l’un
et son contradictoire, mais il n’y a aucune consubstantialité possible entre eux.
Le principe de la consubstantialité doit se trouver à la base de toute science comprise
comme activité de l’humain.
Un + Anti-un = Néant
Matière + Anti-matière = Néant
Monde + Anti-monde = Chaos
Terre + Anti-terre = Chaos
Substance + anti-substance =
néant
Le néant, c’est le chaos.
Le chaos n’est pas le
désordre.
Le désordre est de ce monde
en tant qu’il est une activité humaine consistant en une opposition à ce qui
coule.
Le chaos n’est pas de ce
monde.
L’animal qui reçoit le sang
de l’humain meurt ; l’oiseau qui reçoit le sang d’un chien meurt. On en
conclut que le sang d’une race supérieure transfusé à un être de race
inférieure tue cette dernière, refusant de s’exprimer à un stade dépassé de son
évolution. Mais ce n’est point un problème d’évolution : le problème est
substantielle. Le sang porte la substance de l’être. Et il n’y a pas d’être
bisubstantiel. Deux substances différentes ne peuvent s’exprimer dans un seul
être. Cette coexistence mène au chaos. (Ceux
qui croient dur comme fer que le problème est d’évolution voudraient bien nous
prouver ici l’existence d’une race supérieure au sein de l’humanité. Par
exemple on peut montrer, comme on s’est contenté de l’affirmer depuis la
colonisation que le Noir est une race inférieure, que les deux sangs ne
cohabitent pas dans le même être. )
L’addition entre l’un et son
contradictoire aboutit à l’anéantissement de l’être. Et c’est une opération qui
ne peut sortir de la tête du mathématicien : l’ajustement n’est pas possible
entre la matière et l’anti-matière. Leur coexistence ne saurait non plus être admise
pour vraie, car coexistant, elles se toucheraient
quelque part sur le temp’spatial et, ainsi, s’anéantiraient. A moins qu’on n’admette
l’existence d’un troisième élément neutre séparant la matière de l’anti-matière,
nous pouvons affirmer sans crainte de nous tromper que l’existence de la matière
implique la non-existence de l’anti-matière, ne serait-ce que pour la mathématique
expérimentale. Que voulons-nous dire?
S’il y a le monde, il n’y a pas
d’anti-monde à côté ou au sein du monde ; s’il y a la particule, il n’y a pas
d’anti-particule ; s’il y a le proton, il n’y a pas d’antiproton ;
s’il y a la matière, il n’y a pas d’antimatière ; s’il y a la substance,
il n’y a pas d’antisubstance.
Et la fin du monde ne saurait
venir que de la rencontre du monde et de l’anti-monde. La matière ne peut produire
elle-même de l’anti-matière. L’être vient de l’être, l’anti-être vient de l’anti-être.
C’est, en effet, que si la thèse pose l’antithèse comme coexistant, il y a ce qui
n’est pas de ce monde. L’être de l’être pose le non-être de l’anti-être par souci
d’être. L’antimonde, l’antiêtre, l’antimatière, l’antiparticule, l’antiproton
et l’antisubstance ne sont donc point de ce monde.
Jean-Paul SARTRE
a donné l’être au néant, il est vrai. Mais le néant, dans le monde du
substantialisme, n’est pas le non-être ; le contradictoire n’est pas le contraire.
Contradictoire et contraire sont deux entités bien substantiellement différentes. Le néant est le
contradictoire du être et ne saurait appartenir au monde du « il y
a ». Nous ne sommes même pas en droit de penser que le néant est de l’anti-matière.
Hors de son monde, nous ne pouvons penser le néant. Tout ce que nous pouvons en
dire n’est que conjecture. Et le substantialisme n’en a que faire. Pour nous, le néant appartient au monde du possible
ou à l’anti-monde. Nous n’en savons rien. Il n’est qu’une simple imagination de l’esprit
qui restera à jamais dans la tête de ceux qui l’ont inventée.
L’être implique le non-être.
Il y a une équivalence quantitative et une
consubstantialité entre l’être et son contraire (non-être). C’est pourquoi leur
ajustement est parfaite et marque le retour à l’ineffable, à l’indéterminé, à l’être
primaire d’avant la création. En terme mathématique, le non-être c’est le zéro.
Etre+non-être=0
Le non-être n’existe ni avec
ni aux côtés de l’être. Le non-être précède la création et ne survit pas avec
celle-ci. Nous venons de dire que c’est le zéro. Et le zéro est le domaine de la
probabilité. Ce n’est pas la date de naissance de Jésus-Christ ou la fuite de
Mahomet de la Mecque
vers la Médine
; ce n’est pas non plus le rien des mathématiciens. Au niveau zéro, tout peut
arriver ; et quand quelque chose est arrivée, il n’y a plus de chemin
retour ; il n’y aura plus retour au non-être ; il n’y aura pas fin de
ce qui est arrivé, car le non-être n’est plus, le non-être est mort. Le
non-être, c’est l’être primordial qui était avant la création. Et cette matière
n’est ni bonne ni mauvaise. La création marque la victoire du mouvement sur cette
inertie.
QUESTION
Si l’être implique le non-être
et que leur rencontre marque le retour à l’être primaire d’avant la création, pourquoi est-ce que cette création survit
malgré l’existence de Dieu et de Satan ?
Merci à la muse (Marie)
pour avoir, à la lecture de ce texte, posé cette question.
Il n’y a pas une consubstantialité
possible entre Dieu et satan. Celui-ci n’est égal à celui-là ni en puissance ni
en n’importe quoi que ce soit. Si Satan était supérieur à Dieu, il aurait exterminé la création, et
Dieu avec, en tant bien sûr que destructeur ; s’il était le contraire de
Dieu, il aurait maintenu le monde de l’ineffable ; si Satan était le
contradictoire de Dieu, il ne serait pas de ce monde, il appartiendrait à
l’anti-monde et l’humain n’aurait pas connu le mal. Dieu et Satan sont deux
entités bien différentes, pas du tout complémentaires (la complémentarité
sollicite la consubstantialité comme principe de base). Tous les deux débordent
notre entendement et nous ne pouvons qu’en spéculer stérilement.
lundi 24 mars 2014
NOTRE IMAGINATION
L’imagination est fondamentalement intraconsciencielle. Elle réclame une rupture entre la conscience imaginante et le monde extérieur. Elle est subversive, car elle se choisi elle-même un contenu. L’imagination est une conscience coupée du monde. C’est une raison égarée. La raison ne se fond en imagination qu’à la suite d’une rupture radicale entre elle et le cogito réfléchi.
La paix que nous recherchons requiert une connaissance véritable, car seule la vérité apaise l’esprit humain, le plaçant au-delà de tout tiraillement et de tout sentiment de culpabilité.
Le conflit dans l’humain l’emmène à se défendre d’abord contre lui-même avant d’affronter autrui.
vendredi 21 mars 2014
NOS INTUITIONS
Les jugements mathématiques viennent de l’intuition et sont des jugements synthétiques apriori, déclare E. Kant. Mais, pratiquement, toute intuition est une dictée de…
L’intuition se manifeste à
la conscience au-delà de l’expérience et de la réflexion. . Elle est un
acte, non un compartiment de la conscience. L’humain ne se donne pas une
intuition : l’intuition révèle l’existence d’un être extraconscienciel
dictant son contenu à la conscience réceptive. Ceux qui balkanisèrent l’esprit
humain ont appelé cet être extraconscienciel « l’inconscient ». Si
nous leur donnons raison, la mathématique ne pourra plus se prétendre une quelconque
exactitude : elle devient le fruit d’une faiblesse de la censure surmoïque
ou d’une maladie mentale avec rupture partielle ou totale des barrières du
sur-moi. Elle vient ainsi, non pas d’une intelligence pure, mais d’un esprit
coupé du réel et ne se basant plus que sur les données du passé. Elle est, de
ce fait, à l’origine d’une connaissance en retard dans le temps, un savoir qui
vient d’un être incapable de s’assumer dans l’instant présent. Mais tout le
monde sait que cette connaissance est a-temporospatiale : on pose, on suppose,
on convient, on admet et on se moque de tout le reste. On nous a fait savoir
que c’est cette a-temporospatialité forcée qui fait l’universalité de la
science occidentale. Mais une chose, une pensée, un acte visible qui n’appartient
ni au temps ni à l’espace n’est pas de ce monde : l’a-temporospatialité est
la propriété de tout ce qui n’est pas terre. Or la mathématique est une science
humaine. Il faut la dépouiller de toute cette mégalomanie !
L’intuition venant de
l’inconscient est imagée et prend le caractère d’une vision, d’un rêve ou d’un
songe. Elle a un centre de référence : c’est le problème qui préoccupait
la réflexion dans le passé. Elle survient ainsi pour tenter de le résoudre.
Dans tous les cas, l’intuition se manifeste indépendamment du sujet qui, lui,
est réceptif. Elle survient sans son accord
et parfois même à un moment où il ne s’y attend pas du tout ; l’intuition
s’impose à la conscience dans l’instant et reste candidate à l’examen de
l’humain, car pleine d’immondices et nécessitant d’être mise face à l’expérience
et son objet.
Il y a une intuition qui
vient d’une conscience supérieure. Elle est pure et ne demande aucun
examen. C’est une divination qui ne peut
être qualifiée de scientifique. Le sujet réceptif la reçoit et la transmet a
qui de droit s’il n’en est que le messager. Ce fut l’œuvre des prophètes.
Mais ce temps-là se trouve derrière nous.
Il reste l’intuition poétique.
Elle vient d’une conscience en état d’éveil. L’intuition poétique ne nécessite pas
une autre conscience qu’elle, en dehors ou au dedans, car, aux prises avec l’expérience,
elle produit elle-même ses intuitions. C’est la rencontre du poète avec autrui
qui produit l’intuition poétique. N’étant pas candidate à un quelconque examen
de la Raison ,
l’intuition poétique ne peut être qualifiée de scientifique. (La Raison est un autre compartiment
créé dans l’esprit humain par les Occidentaux).
L’intuition est donc une
idée ; ce n’est pas un contenant d’idées ; ce n’est pas non plus une partie
de l’esprit humain. Elle met en quarantaine la Raison et ne saurait, de ce
fait, être la base d’une science dite « discipline de raisonnement ».
Les jugements synthétiques apriori sont jugements d’idées imaginées et ne peuvent
valoir pour une science certaine. Kant n’aurait pas fait une telle affirmation
s’il ne s’était enfermé dans un système inextricable et accablant pour
l’humanité, ce système qui décrète la mathématique : science pure de la Raison , oubliant ainsi que la Raison ne saurait produire
une connaissance digne de foi qu’à partir des données de l’expérience qu’elle
est en train de vivre dans ses moindres détails. C’est vrai que ceux qui ont posé
les bases de cette mathématique réflexive avaient des mobiles autres que la
recherche du savoir véritable, par exemple, montrer aux autres qu’on détient la
vérité et les inonder de babel-rêves et
de polluants linguistiques et culturelles comme : raison, science pure,
conscient, inconscient, sur-moi… mais toute science de la raison qui n’est pas
expérimentale est un mensonge qui a son origine et ses mobiles ailleurs que
dans la conscience humaine.
jeudi 20 mars 2014
LES BABEL REVES
J’ai été ce que je suis aux yeux de l’autre,
dit Jean Paul SARTRE ; l’autre est la mesure de mon être, il me possède, car « l’existence
précède l’essence ». Celui qui parle ainsi se trouve déjà dans l’au-delà. Mais au sein de ce monde qu’on vient de quitter
-pour où ?-on ne saurait être que ce qu’on s’est fait être pour autrui. Cependant
j’ai à être le fruit du couple destin destinée selon mon espèce. J’entends par destin
mes entours selon la voie que j’ai choisie sur le temp’spatial ; ma destinée
est tout ce qui m’arrive indépendamment de moi, dû à la présence de l’autre. Je
ne suis qu’un mobile sur ce temp’spatial. A cause donc de ces interactions pleines
d’à-coups, je suis une création et une recréation perpétuelle ; je suis un
arrêt continu et permanent : je dois pouvoir, à des moments précis de mon existence,
prendre en totalité en moi mes deux fins possibles et provisoires (doit-être, devrait-être)
qui sont miennes et y trouver des armes pour mon existence future en tant que celui-ci
doit être le plus agréable possible. Je me refuse d’être un modèle social ;
je n’affirme pas un type social : j’affirme l’humanité. Et L’humanité est universelle :
elle se trouve partout où il y a l’homme ou la femme. Quant aux modèles sociaux,
ils s’exportent et créent partout la discorde et la tension : l’être social
est un char de guerre aux mains des politiques. La nationalité n’est pas un droit
de l’homme : c’est un frein à l’hominisation maximale du singe de Darwin.
Les drapeaux, le patriotisme, les langues (dialectes) sont des armes contre la globalisation.
Alors que l’Occident, ce père donateur de l’humanité, pouvait profiter de cette
globalisation pour aligner dans les rangs de l’humanité ceux que Darwin exclut.
Les forteresses linguistiques (Commonwealth,
Francophonie, Ligue arabe…), les forteresses géographiques (UE, UA…), les forteresses
militaires (OTAN, …) que nous formons et y tenons fort participent de la fragilisation
des Nations Unies ; elles sont l’expression de notre discordance, de notre
désunion, de nos divergences et de notre incapacité à regarder, à nous orienter
vers une même fin ; ce sont des associations terroristes qui montrent notre
incapacité à subvenir à nos vraies nécessités. Elles effacent tout espoir d’harmonie
entre les humains de la terre. Nous devrions
en avoir honte plutôt que de nous en réjouir. Dans le passé, ces forteresses
géostratégiques nous ont monté de quoi elles sont capables. Je parle des Triple
Alliance et Triple Entente. Aujourd’hui,
demain comme hier, elles ne peuvent mener qu’à la guerre. Et tout babel-rêve n’étant
qu’un rêve d’enfant au biberon, les babel-rêves ne trouveront leur germe de destruction
que parmi les singes de Darwin. Il a fallu un 28 juin 1914 pour que l’assassinat
du prince héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie mit fin aux Triple Alliance et
Triple Entente ; le très célèbre Adolf Hitler des Allemands est venu décapiter
la Société des
Nations ; les Georges Bush ont voulu mettre hors d’état de nuire les Nations
Unies, mais comme nous sommes civilisés, nous avons fait qu’ils échouent leur tristement
noble mission de destruction assidue et continue de l’humanité, ratant ainsi le
train de l’histoire.
Notre insatiable folie des grandeurs
donne naissance à des îlots de puissances et de faiblesses qui, tous, lèvent notre
honte et notre culpabilité vers le ciel nous regardant, rieur et moqueur.
Nos différences linguistiques, raciales
et géographiques ne sont pas une richesse, un patrimoine à conserver. Elles sont
une épée plantée au sein de l’humanité, la saignant, la désorganisant, la désorientant,
la trahissant, la déshonorant…nous n’avons aucun intérêt à les entretenir.
Heureux qui croit, non à la terre des montagnes,
mais à la terre montagne. Aussi haute que nos genoux. Sans barrières. Sans
frontières. Je me refuse d’être un modèle social. Et je veux bien être l’être-monde,
l’être-terre, l’être-sans-qui-la-terre-n’est-pas, l’être-pour-qui-la-terre-est,
l’être-pour-qui-la-terre-doit-être-terre. A moi toute la primitivité de mon espèce :
je rentre dans l’ineffable.
Inscription à :
Articles (Atom)
CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER
Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...
-
La maladie au nouveau Corona virus fait son chemin au Cameroun. L'on se rappelle que les deux premiers cas d'infection ont été ...
-
Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...