mardi 26 mars 2013

QUE TA PAUVRETE DEMEURE




A présent tu t’approches d’un chêne
Et les eaux de tout le ciel se déchaînent

De gros flocons de neige sur toi caquètent
Et il pleut à cataracte sur ta tête

Un tas de chiens te fait peur il aboie
Il mord les flocons de neige ses proies

L’homme n’est plus rien devant l’animal des bois
Et il est tout tremblant quand il le voit

Des voitures roulant doucement trompettent
Des engins roulant à toute vitesse pètent

Tu entends des beuglements lointains de camions
Des bœufs sont passés ici en quatre bataillons

Des femmes des enfants fardeaux sur le dos
Ils longent les trottoirs les bords de la stagnante eau

Yaoundé n’a point honte de ses routes
Et il se gosse de sa puissance qui déroute

Les femmes les enfants suivent la sale voie pieds nus
Ils étaient dans les champs autour de la glu


Fagots sur la tête fagots sur les épaules

Ils sont comme les habitants de la pire des tôles






Ils mettent chacun des habits tout pourris
A bien voir ils sont victimes d’incurie

Ils sont fatigués ils marchent avec peine
Chacun paraît lourd et tous ses pas traîne

Ils n’ont pas d’argent pour prendre la voiture
On dit qu’on vole on n’achète pas leurs cultures



Et sous cette pluie déchirant le firmament
Et leurs regards attendrissants doux plaintifs
Le vent passe il vous berce tout tendrement
Le vent vous laisse comme tes amours rudement partant
Même toi pour prendre la voiture tu n’as plus d’argent

La paix avec vous partout pour toujours
Et Yaoundé répond
Que ta pauvreté demeure

Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douç’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu



samedi 23 mars 2013

ABCES



Effectuer des recherches sur le texte intégral de nos livres
PREMIERE PARTIE

A LA RECHERCHE DES CAUSES DU MAL QUI M'ACCABLE




CE QUI PRECEDE


Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douç’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu

Au commencement était le Hasard
Et le hasard était l’Incertitude
Il était aussi la Joie
Et une plate joie était avec le peuple

Le Hasard était au commencement avec la Faiblesse
Et la Faiblesse était notre honte

Car le Hasard fit des choses
Il fit de la Faiblesse maîtresse des siens
Au crépuscule de son ardent’étoile
C’était Satan qui entrait chez Christ

La Faiblesse annonça pourtant un temps nouveau
Mais ainsi sera ton renouveau
Régression infinie de toutes tes valeurs
Car la Faiblesse a renié le Hasard lumière de sa route
La Faiblesse consomme ce qui est
Elle en consomme elle en consomme
Et chaque pas chaqu’instant constitue notre apocalypse
Tu recules
Tu recules
 Tu recules



L’humanité comme toi va à reculons
La Terre avec
Et ta vie n’est qu’un tissu de malheurs
A l’allure où vont les choses tu ne seras jamais heureux

J'ai peine à vous aimer
Brûlant dans vos flammes sans vergogne

Le primitif c’est bien toi homme de ces temps
Tu as tout lampé du fruit interdit
Porte maintenant ta croix

Une femme c’est du manger dans un plateau
Et des voyages candides en Propontide
Et de la douce pommade pour la belle peau
Et au cœur la joie des éclairs torpides
Et un fort valide courage intrépide
Et enfin ton cœur en vente au poteau



Le marché a marché tu es pourtant très doux
En vérité je n’ai jamais vraiment été aimé

Te voici flottant et solitaire maintenant

Ce matin tu es excédé par son cours
Moi je suis las de ce monde criminel

Tu es inquiet pour le jour commençant
Je suis content de n’être pas resté dans le jour passé
En vérité dans ta septième colline un jour s’en va je soupire

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