jeudi 27 février 2014

LA REINCARNATION




Plusieurs matières forment la substance de l’être. Plus la substance est complexe, c’est-à-dire composée de plusieurs matières différentes, plus l’espace vital dédié à l’être en question est important, et il ainsi capable d’aller de réincarnation en réincarnation. Chacune de nos matières nous donne droit de vie sur l’ultime densité de cette matière. Si l’homme a vécu dans un paradis hors de la terre avant de se retrouver ici à la suite d’un péché dit originel, c’est qu’il y a en lui quelque chose qui lui permette de vivre ailleurs que sur cette terre. Le tout est de retrouver ce paradis. La réincarnation est inter systèmes vitaux, non intra.
Dans l’article sur la force substantielle, nous avons écrit :
M1 > M2 > M3
D1 > D2 > D3
M et d étant la masse et la densité du corps.
C’est, en effet qu’au moment de la mort, qu’au moment de la mort, la matière de densité maximale actuelle se « déconnecte » du noyau. C’est ce corps qui gît là sur le sol, sur ce lit, en attente de sa mise en bière. Il gît là, mais ayant perdu un peu de son poids : le vivant pèse nécessairement plus que le mort : le noyau de l’être mort vient de décoller et de foncer vers le système vital de seconde densité (du vivant de l’être). Cette jadis seconde densité est actuellement maximale du fait de la mort. La mort annule la première force substantielle spécifique et l’être s’en va par le seul fait de la deuxième. Rien ne peut l’en détourner. La précédente matière de densité maximale passe en dernière position dans le noyau, ce qui fait que cet être soit toléré par ce système et échappe au tribunal de la nature qui demande, en ces circonstances, une destruction totale.
Le vivant pèse plus que le mort parce qu’à la mort, le noyau de l’être ainsi que les autres matières précédemment de densité minimale s’en vont pour une autre aventure vitale, laissant en place une masse diminuée gisant là, inutile et inerte. Les morts ne sont pas morts. Du moins, ils n’ont plus de sens pour le présent système, mais ils comptent pour un autre. Et un corps vraiment mort n’a pas de sang parce que le sang fait partie de ce qui pénètre dans le noyau, pour marquer la mort, et aller dans un autre système vital participer à la substantialisation de cet être ayant fini son aventure vitale ici.
La substantialisation se fait à partir du noyau. La mère ne donne pas son sang au nouveau-né : chacun a son sang à lui. Et il y a un moment de l’accouchement où le flux sanguin a lieu. Si la maman devait donner de son sang au nouveau-né, toutes les mamans du monde seraient anémiées.
La réincarnation  se fait à la vitesse de la lumière ; et le noyau ne fait escale nulle part. il n’y a pas un système vital quelque part appelé purgatoire.
La nouvelle aventure vitale ne doit pas avoir lieu dans le même système vital que la précédente vie.

Mais l’autopsie traditionnelle nous révèle un type d’êtres : c’est ces fameux enfants deux, trois, quatre…cours. Ils passent leur vie à errer de famille en famille sans jamais pouvoir faire trois ans quelque part : ce sont des caïn. Et ils ne trouveront jamais nulle part un lieu où se reposer dans ce système qui n’a plus besoin d’eux pour le moment. Le mort doit partir sans regarder derrière. Quand il se retourne, il devient de l’ivraie pour le système. C’est cette fausse réincarnation qu’enseignent les écoles occidentales de l’occultisme. 





mercredi 26 février 2014

LA MOMIFICATION




La momification peut être comprise comme l’ensemble des processus qui permettent d’obtenir une momie. C’est la branche du substantialisme qui s’occupe de l’éternel.
 La momie est un corps qui a perdu toutes ses matières sauf une : la matière en laquelle il était maximalement dense. Il n’est pas erroné de dire que la momie est un corps désubstantialisé, ce d’autant plus qu’il n’a plus de substance que celle de son ultime densité. Compris ainsi, il devient possible d’avoir des momies pour chaque matière qui existe : il y a des momies « poussière », des momies « eau », des momies « air »…
Pour donc réussir la momification, il faut débarrasser le corps considéré de toutes les matières concourant à la substantialisation de sa matière de densité maximale. La momification est ainsi une sorte de purification qui produit des corps purement poussière, purement eau ou purement air… pour le corps humain, il s’agit de le débarrasser de toute son eau, de toute son air pour qu’il ne reste plus qu’une masse de poussière inoxydable et impérissable.
Si la momification ne va pas jusque dans le noyau de l’être substantiel, c’est un échec. La bonne momie n’a pas besoin d’être mise à l’abri de la terre, de l’eau ou de l’air. Quand la pureté matérielle a été atteinte, la momie survie n’importe où sur son jadis ultime densité.
L’Occident nous a appris que nous voyons les anciens pharaons comme s’ils vivaient encore parce que  les égyptiens de l’antiquité embaumaient les morts. Mais en attendant qu’ils trouvent cette pommade désubstantialisante dans les laboratoires, le substantialisme déclare fausse cette théorie de l’embaumement qui se donne la prétention de créer des momies.

Seules la maîtrise et la bonne manipulation des substances, la connaissance de la matière peuvent nous permettre de rivaliser avec ces peuples qui ont vécu avant nous. Cessons de nous croire au-dessus de ceux qui nous ont précédés alors que nous n’avons pas encore atteint « leur degré d’évolution ».  


lundi 24 février 2014

JE SUIS POETE




Le sol agite ses fleurs du mal
Avec toute sa puissance de Mâle
De haine flambant à ta poursuite
Les terreurs assiègent le monde
Au son de tes plaintes sans suite
L’amour est devenu immonde
Et l’humanité se flambant
De violences et de cris grinçant
Les clapotis de nos désirs en transe
Les vagues sifflant de cliquetis
Où percutent nos esprits endoloris
Tremblote sur l’onde de l’existence
L’océan de nos larmes avec remontrance
Les puissances du sol font bombance


Adramalech exalte sa préséance
Flauros retentit de prescience
Cali prend de la chair en abondance
Chair de sang et de misères inondée
Sous le ciel de parfum du mal bondé
Et les apôtres au sol entrent en jactance
Prenant des humains l’apparence
Où sont toi tes préférences

Derrière ma mémoire d’innocent
Ma mémoire rouge teintée de sang
Ma mémoire humide mouillée de larmes
Ma mémoire à sa juste misère réduite
Ma mémoire de faible sans un’arme
Ma mémoire de forçat pillée faite de fuites
Ma mémoire de Caïn sans abri
Ma mémoire blessée faite de cris
Ma mémoire de dément sans conception
Ma mémoire de laissé-sans-subside
Ma mémoire de Poussé-au-suicide
Ma mémoire pleine de déceptions
Ma mémoire arrière et indigne de moi
O ma mémoire me remplit d’émois


Au sein de cette horde exsangue
Au sein de leurs douleurs aiguës
Passe monde vaniteux d’imbus
Adieu horrible passé honteux
Passez cruels christs nébuleux
Passe monde foisonnant d’obus
Adieu Adieu Vous savez mon but
Le poète est messager de la vertu





samedi 22 février 2014

POUR TOI

Toi qui donna la vie
A moi et à nos enfants

 Toi qui donna l’amour
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna l’éducation
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna des soins
A nos enfants et à moi

 Mon cœur restera entre tes mains
Et tes douces mains le berceront

 Toi qui donna la sagesse
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna la paix
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna la joie
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna un abri
A nos enfants et à moi

 Viens tout document vers nous
Nous sommes ta seule consolation

 Toi qui soigna la désolation
De nos enfants et moi

 Toi qui nous priva de dépression
Nos enfants et moi

 Toi qui veilla sur notre humanité
Notre humanité sans tache
De nos enfants et moi

 Toi qui fut toujours là temps
Pour nos enfants et moi


 Tu es la lumière qui éclaire le monde




jeudi 20 février 2014

MEA CULPA





Une colonne d’anges elle monte au ciel
Comme des oiseaux ils ont des ailes
Ils chantent des louanges louant avec zèle
L’Eternel Dieu trônant au Ciel

 
Un trait de nuée lie terre et Ciel
Portant dedans pavanant coi
Le Christ Messie rentrant au Ciel

 
C’est le soleil qui s’en va à l’autre monde
L’éclairer il n’est jamais fatigué
Et la joie monte chez les unis à la ronde
Comme il s’en va comme il nous a laissé

 
Voici le train uni passe en fanfare
En Bosnie en Somalie en Angola en Irak en Libye
Il n’a en son sein que des papelards
Ceux qui boiront la coupe jusqu’à la lie

 

D’Amérique bégayant les dieux cornus
Tambourinaient en grelottant au son
Des cris tremblants de nos cœurs ingénus
Et les unis vibraient à l’unisson
Saccadaient ses sabres sismiques
Où trépidait la racaille réplique
Palpitante à la putain nue

 
Des criminels dans vos nations
Mines sereines de mauvais prélats
Les démons décident par portion
De nos sorts attristés et par amas
Font tonner leurs feux nos potions

 
Potions braisant nos êtres corrompus
s ses feux sanglants équilibres rompus
Douleurs ardentes d’un combat ardu
Les larmes enflammées d’un esprit repu
Plaies brûlantes d’un amour déçu

 
Airains ô cœurs impénitents
Si vous n’êtes pas mus par Satan
O triste ombre ô mon être chancelant
Que sur moi tombe ce monde rampant
Les contingents vont leurs canons sifflants
 

Ténébreux seigneurs planant sous la nue
L’amour est mort je tombe des nues
L’amour est mort j’en suis déçu
L’amour est mort vous l’avez voulu
Passez ce train je ne le prendrai pas 

Adieu 


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...