lundi 30 septembre 2013

POISON DE RACE





Ta peau décapée
Toi la brûlure du soleil
Bois bien mes larmes

D’âge en âge

Tu auras médaille
De ma mélancolie
Soleil cou coupé

dimanche 29 septembre 2013

LA VIE






Cette vie ah une ronce

Une larme qui ne tarit point


Et un feu cuisant

samedi 28 septembre 2013

COURONNE






L'amour un drap chaud

Et l'aura du nouvel an


Seront ta couronne

vendredi 27 septembre 2013

DEPART






Le rideau se ferme

Sur mon cœur paré de noir


Amour où vas-tu

jeudi 26 septembre 2013

JE N'IRAI PAS A LA LUNE





Je suis né un jour d'avril
On dit sous le signe Belier
Les lecteurs des astres disent de moi et j’en ris
Mars me gouverne tout rouge
Rouge comme ton sang et pas du tout gris
Couleur de ce monde atomique

Jamais là
Toujours partant et parti
Avide de tout
Je ne suis jamais satisfait

En vérité je suis un désespéré
Bélial me parraine
Et j’ai deux belles cornes sur la tête
Parfois j’ai l’air d’un démon impitoyable Ah

Maudit dès la conception et furieux
De ma gueule sortent de tortueux éclairs

Le vent de mes entrailles renverse des forteresses
Au fond je lance le tonnerre à tout vent

Je suis cependant un homme averti
Mon signe est signe d’homme

Au commencement était le noir non le rouge




Je traîne partout une case vide
Mais je suis patience
Persévérance
Endurance
Quête de justice
Trébuchement je ne suis point parfait
Premier châtiment inédit
Je suis le malheur des poupées de luxe

Refus
Et feu
Mon neuf est achèvement et non retour
Je ne participe pas de vos grises palabres



Je traîne cependant l’épouse aux yeux fleuris
Mon vert d’épouse qu’ils me donnent
Je la prendrai tout petit vers le Ciel
J’aime mieux le ciel que la lune
Mes désirs vont vers Dieu non vers une femme

Chère
Va avec ta lune
Je ne serai pas là

mercredi 25 septembre 2013

JE SUIS ... NOIR






Demain
Je serai le vilain
Le têtu qui ne  comprend rien
Le raté qui n’aboutira à rien
Je ne te saluerai pas
Je ne t’aimerai pas
Je ne prendrai pas de tes mets
Parce que
Tu m’as mis au monde
Et le monde me dit ... Noir
N’es-tu pas la mère du monde


 Demain
Je serai le pariât
Pour me soustraire de vous
Je n’aurai pas le signe de la bête
Je n’achèterai ni ne vendrai
Je ne sèmerai ni ne moissonnerai
Je ne paierai pas mes impôts
Je n’irai pas à vos bureaux
Je n’irai pas à vos écoles
Parce que
Je suis ... Noir
Les ténèbres ont-ils droit à la lumière




Demain
Je serai la saleté même
Je ne me laverai pas
Je serai oint de cendre
Je m’assiérai à même le sol
Pieds allongés
Coulant de vifs yeux
Sur ce monde burlesque
Ce monde qui m’a méconnu
Parce que
Je suis ... Noir
Ne dois-je pas faire le deuil de ce monde


 Demain
Je serai le fauve
Je serai le  lion indomptable
Je m’en prendrai à vous
Vous qui mal parlez de moi au monde
Vous dont le soleil avait brûlé
Vous qui vous désoxydez pour les satisfaire
Et je vous croquerai à belles dents
Parce que
Je suis ... Noir
Ne dois-je pas sauter sur ma proie et la dévorer




Demain
Je serai poussière
Poussière du monde
Quand vous serez sur la lune
Je serai dans le jardin
En train de le cultiver
Je ferai corps avec la terre
Terre noire très prisée de vos jardins
Et je continuerai de vous nourrir
Parce que
Je suis ... Noir
La terre sera-t-elle inhabitée


 Demain
Je ne vous aurais pas aimés
Je ne vous aurais pas suivis
Je ne vous aurais pas laissés faire
Je ne vous aurais pas salis
Je ne vous aurais pas attaqués
Je ne vous aurais pas pleurés
Je ne vous aurais pas désobéis
Je ne vous aurais rien fait
Je ne vous aurais rien dit
Ni de bien ni de mal
Parce que
Je suis ... Noir
Les ténèbres dorment tranquilles


lundi 23 septembre 2013

FÊTE DE L'UNITE





Demain nous danserons
 Tout en rond
 Le tam-tam sonnera l’heure
 La victoire de l’homme


Et nous chanterons de vives voix
 La chanson qui unit les races
 Le Blanc avec le Noir
 Le Noir avec le Rouge
 Le Rouge avec le Jaune


 Nos mains rageuses claqueront
 La fraternité retrouvée
 Et nos pieds armés de grelots

 Rythmeront la cadence

dimanche 22 septembre 2013

RENDEZ-VOUS DE PAQUES




Chaînes brisées
Comme nos cœurs de jadis
A Pâques on dansera mamie
On y dansera venté

Tel qu'à la plage Et sur ta majestueuse
Tête tes cheveux le drapeau flottant
Humecté des flots te bénissant
Rythmeront la fête pieuse

samedi 21 septembre 2013

AIME-MOI POUR TOUJOURS





Ma douce sœur
Cherche-moi
Observe-moi
Comprend-moi
Pour m'aider
Viens vers moi


Manie-moi
Relève-moi
Soutiens-moi
Sur le chemin
Place-moi


Serre-moi
Ravis-moi
Emmène-moi
Loin d'ici
Garde-moi





Console-moi
Lave-moi
Purifie-moi
Pour la vie
Raffermis-moi


Avec moi
Assiste-moi
Pardonne-moi
A jamais

Aime-moi

vendredi 20 septembre 2013

SUR LE MONT MANGWA





Bamboutos
Au corsage vert
Qu’illumine seize étoiles
Seize étoiles de mélancolie
Elles dardent leurs rayons aigus
u balançant cachot désespérant
Au cœur de ses morts de Nègres

Ne perd jamais ton habit vert


Bamboutos
Carrefour de la déception
Sans père ni mère
Et ton peuplement de frondes
Et ta résistance véhémente au décapage


Sur le mont le mont en colère
Se lit ta promesse de flammes




Mort de la mort noire
Sous les pieds du mont Bamboutos
Ton autopsie sera ton auréole
Pupille point G de ton œil nègre
Elle exhale la vraie Afrique sens-tu
Parmi tous les morts je t’absolvirai

jeudi 19 septembre 2013

L'ETRANGER





Ma tête
Malade de crier
Pleine de pensées sans bout
Étrangère à ce monde


Mon sang
Que tu bois avec volupté
Coulant vif sous ton soleil urtiquant
Carburant de ce monde


Et mon corps
Fait de noir ciré
Ma peau faite de bois d'ébène
Vomi de ton monde



Je suis étranger chez moi
Etranger sur la terre
Vomi de tout monde

mercredi 18 septembre 2013

SUR LE FLEUVE WOURI





L'eau se redresse
L'eau sautille de douleur
L'eau de couscous frénétique
L'eau enfin plonge dans les eaux
L'eau où tu es debout en maître


 Venez vous ressourcer à mes pieds
Je suis votre prince tout-puissant


Les vagues sautent dans l'eau furieuses d'amour
Et l'élan ondulé se brise à la ronde

Il se brise fleuve de larmes amoureuses

Les amants tes cheveux endiablés au vent
S'entrechoquent comme ces vagues brisées
Et le bord du Wouri est si plein de pleurs


Venez vous ressourcer à mes pieds
Je suis votre prince tout-puissant


Venez Mes bras vers le Ciel lèvent vos peines
Et sous mes pieds coule l'onde sanctifiante
Le Wouri de mes pieds vous démet de vos péchés




Venez 
Point de peine mes veines n'ont que pardon


Venez vous ressourcer à mes pieds

Je suis votre prince tout-puissant

mardi 17 septembre 2013

UNE SCIENCE CRIMINELLE




Vous démontrez et nous admettons :  « tout comprimé acheté en pharmacie est bourré d’irradiations ; toute dose d’irradiations, si petite soit-elle, est susceptible de provoquer des mutations soit géniques soit chromosomiques soit les deux à la fois. Toute mutation génique ou chromosomique est héréditaire et s’accumule de façon irréversible pour environ quatre mille ans. » Le comprimé du pharmacien ne guérit donc pas seulement, il enlève la maladie en nous donnant une qu’on ne peut pas soigner.
De cela et de ce que la théorie de l’évolution des espèces est enseignée dans vos écoles comme une vérité, non comme une hypothèse de travail (de recherche) ou une triste et mauvaise chose qui nous arrive et que nous devons chercher à combattre, il s’en suit que ce sont les mutations dues aux empoisonnements divers par les médicaments et les autres produits irradiants qui vont permettre à cette civilisation de justifier sa théorie de l’évolution des espèces demain.

La science de l’homme moderne est vicieuse, criminelle et coupable. 

lundi 16 septembre 2013

A LA LUMIÈRE DU SINGE




Votre civilisation malade d’elle-même, s’appuyant sur l’évolutionnisme et la technologie de fer et de feu que vous dites « avancée », veut que nous considérions les civilisations qui nous ont précédées comme inférieures et primitives. Bien sûr que le modernisme est, par exemple, supérieur à la civilisation de l’Egypte ancienne par sa puissance à massacrer les humains. Pour elle, la paix et le bonheur se trouvent au bout du canon. Civiliser à coups de kalachnikov, tel semble être le mot d’ordre aujourd’hui ! Au nom de la civilisation ou de la race supérieure ! Pour que vive le surhomme ! Et qu’à l’effondrement (comme tout s’en va), il ne reste pour la postérité que des pyramides  plus précieuses que celles laissées par les anciens,  des restes dignes de l’homme-qui-n’a-point-connu-la-primitivité : du sang et des larmes . Des cadavres ! Rien que du sang, des larmes et des cadavres d’innocents, de faibles, de ceux qui dénoncent cette civilisation ou qui la refusent. Mais auparavant, la terre de nos ancêtres aura été, par la circonstance, transformée en  une grande brousse où règnent la jungle, la guerre, la fourberie, l’escroquerie, la mesquinerie, la corruption sous toutes ses formes, la barbarie, la terreur, la famine et les tueries orchestrées par « l’animal supérieur », descendant direct du singe de la forêt équatoriale. D’ailleurs le fossé entre ce singe et l’homme moderne n’est que physique : l’un marche à deux pattes et l’autre le fait à quatre, l’un n’a pas la queue et l’autre en a. Pour le reste, l’homme moderne dit « civilisé » a les mêmes habitudes et les mêmes mentalités que les animaux de la brousse !

La civilisation de l’homme qui se dit moderne et civilisé est faite pour développer des tonnes et des tonnes de myriades de myriades d’énergie pour urtiquer la terre. C’est tout pour elle.

dimanche 15 septembre 2013

LE TRIBUNAL DE LA NATURE




Respecter la nature n’est pas un acte superflu, jeté ou inutile ; ça fait de nous fille ou fils de cette nature. Ça nous met en phase avec cette nature.

 Et la nature est en même temps protectrice et servante de l’homme. La nature n’est pourtant pas aveugle. Elle sait reconnaître les siens. Elle ne sert et ne protège que ce qui est en phase avec elle. Aucune erreur de sa part n’est possible. Quiconque s’oppose à la nature ou la détruit le fait aux risques, périls et dépens de l’homme. Car au reste, l’homme peut passer, mais le monde restera. Nous ne devons pas croire un seul instant de notre maigre vie qu’à un moment donné inconnu du temp’spatial apparaisse une quelconque fin du monde. C’est une impossibilité criarde. Et ce n’est pas la nature qui doit suivre l’homme et s’y adapter ; au contraire, l’homme doit suivre la nature et s’y adapter pour sa propre survie et sa puissance d’homme image de Dieu. Voulons-nous être rejetés par la nature ?  Toute notre liberté doit être bornée et censurée par les lois de la nature qui sont, somme toute, implacables.

samedi 14 septembre 2013

VINGTIÈME SIÈCLE: SIÈCLE DE GUERRES




Les flots dansaient au son des vagues
Et nos regards s'en régalaient comme à la plage
Les vagues de bombes chaviraient nos cœurs épouvantés
Traînés à peine par les prélats vibrant de peur
Sur la vingtième frange de ton œil nucléaire
L'affreuse année qui saigne la terre

Les siècles s'en vont nos maux demeurent
Sans vergogne sifflés par le vent mélodieux
Qui psalme à pleine bouche un cantique divin
Ils passent ornés de gris
Couleur de l'an de fragmentation

Cette terre a bu de notre sang
Cannes ouvertes de la mer rouge
Lui en donnerons-nous toujours



vendredi 13 septembre 2013

RACISME






Délavés accomplis

L'insulte de vos peaux détruites


Rabaisse mon âme en peine

jeudi 12 septembre 2013

ET LE MONDE ME DIRA...NOIR





Demain
Nous serons au soleil
Le soleil nous éclairera
Et le monde verra
Les bons dieux Blancs
Les bons singes  Noirs
Et le monde me dira
Ouou hou Noir


Demain
Nous serons dehors dans la cour
Nous respirerons
Et le monde verra
L’air que tu respires blanc
L’air que je respire noir
Et le monde me dira
Ouou hou Noir



Demain
Nous serons à la fontaine
Nous boirons l’eau sortant de terre
Et le monde verra
L’eau que tu bois blanche
L’eau que je bois noire
Et le monde me dira
Ouou hou Noir


Demain
Nous serons au Ciel
Devant le Créateur
Et le monde verra
Le Bon Dieu blanc
Le  diable et Satan noir
Et le monde me dira
Ouou hou Noir



Demain
A l’heure de vérité
Qu’on se présente à l’autopsie
Et le monde verra
Ton sang et ton cœur blancs
Mon sang et mon cœur noirs
Et le monde me dira
Ouou hou Noir


Demain
Ton dessein accompli
Il y aura deux terres
Et le monde verra
La terre blanche pour toi
La terre noire pour moi
Et le monde me dira
Ouou hou Noir




Demain
Nous serons au bord de la tombe
Quand la calebasse voudra se rompre
Et le monde verra
La mort qui te saisit blanche
La mort qui me saisit noire
Et le monde me dira
Ouou hou Noir



Demain
Nous serons sur la montée
Quand la calebasse se sera rompue
Et le monde verra
Ton âme blanche
Mon âme noire
Et le monde me dira

Ouou hou Noir

mercredi 11 septembre 2013

EXORCISME




Quel printemps a donc germé les braises de la mort
Les plaies sanguinolentes de la flamme trépidante
Et flambant vif ce monde que j'ai
Pour le crépuscule de ma nudité juvénile
 
Un feu a poussé sur tes lèvres lasses
Tes lèvres couvertes de craquelures intrépides
Et sur l'arbre suant de douleur pendent
Les fruits défendus de mon jardin très haut
Ce sont les seins de tes mères épouses

Ils ont connu la peine de tes mains gercées

Tu défiles seul parmi les belles murailles de New York
Le coeur aussi gros honteusement crispé
Un jour au sortir de l'école avec Marie croquant la pomme
T'en souvient-il elle exhalait sa nègre face cou coupé
Avec tes yeux qui n'ont jamais vu l'Amérique
Bameghang toujours et encore plus infidèle
Où est-elle donc partie la femme que j'avais
Et les hommes
Et les enfants


 Le regard humiliant de la putain
Errant comme un lion affamé
Coups d’éclats de poignards dans ton cœur
Faisait trembler le cœur de la terre
Exsangue phagocytant nos hommes
Grignot de mes substances mâles
C’était une eau humide
Une eau silencieuse
Une eau qui coule
Une eau qui avance
Une eau qui heurte
Une eau qui envahit
Elle inonde elle inonde elle inonde
Et dans ta vie tu recules tu recules tu recules




La mer a fleuri ce matin à l'ardent soleil
Les flots de tes yeux ont gonflé l'abîme
Océan de fumées volant vers le ciel prière de saint
Et tes lèvres arborant ton candide sourire coupable
Flambe contre toi le sable impur que j'ai à l'heure bien découvert
Ah Qui élèvera ce sable effrité


Tu t'éloignes sur ma peine
Ta terre entière rit et danse avec mes larmes à la ronde
Elle danse au son de ta bouche semant le mensonge à tout vent
Tandis que dans ma vie tu recules tu recules tu recules



Te voici à l'église
Ton église proclame saints devant Dieu ses saints
Et j’envie prier
Prier pour eux
Prier pour toi
Prier pour toi que j’aime
Toi qui m’a déreçu  
Ton église chantant victoire te vêt du caillou blanc de son saint nom
Tandis qu'à Douala dans la rue je pleure
Je suis bien Caïn je le jure mais je n'ai point assassiné d'Abel


Les années pour moi s'étalent
La vie s'écoule
Lente
Peinant
Et noire de supplice




Toi tu t'es entourée de gros requins
Ils n'ont pour vivre que ton suc vital
Ils te suceront
Et quand il ne restera de toi que carapace
Ils t'abandonneront
Et le bonheur ne te rendra jamais visite


Si tu es l'épouse soeur lèves-toi
Toi toi qui a élevé ces flammes bénies
Elles sont pour toi souffle de mort
Mort violente
Sans retour ni éternel ni ethérique
Elles te brûleront


Au feu
Avec toute l'énergie de mes nègres mains
J'ai le pouvoir que le Ciel me donne
Au feu
Votre blanche bouillie malaxée
Au feu
Vos conseils poussières
Au feu
Vos religions vos coutumes vos dieux qui m'ont heurtés
Au feu
Ma vie que vous avez martyrisée
Je veux oublier ce monde où j'étais
 
Au feu
Chair de ma chair à l'amour descendant
Ma soeur ton passé est vaincu par le présent
Au feu
 
J'ai jeté ma coupe dans le feu qui l'a grillée
Mon verre ivre du vin de la prostitution
Et comme un éclat de rire
Mon verre s'est brisé main sur sa poitrine
 
Tu es maintenant debout à New York
Tu regardes le feu que tu as allumé
Ton feu est plein de têtes de morts
Ils clament honteusement leur innocence vers le Ciel fermé



Le Ciel t'acclame avec fracas  
Je l'ai vaincue la prostituée
Et je ne descendrai pas à son tribunal
Son tribunal est mensonge et fausseté
 
Qui donc riait sur ma peine
Au feu
Vos larmes hypocrites
Pas de pitié
Mon enfant pas de mort jamais de renaissance
Vois le feu de mes entrailles a tout dévasté
Pour toi
Pour elle
Pour moi
Pour la postérité
Voici j'ai tout fait nouveau
 
Et dans la cours vive de la brisure stupéfaite
Jadis enchaîné comme Orion le centaure
Flèche cou coupé par le feu cassé
O Bamougong
Attise les flammes de mes entrailles fertiles
 
Tu as à présent croisé tes bras sur le monde
Et sur l'océan de larmes lumineux
Se mire l'amour saigné par son glaive
L'amour ensoleillé du bleu feu nouveau

Le feu t'a donc édulcoré
 Te voici dans ton triangle magique
Tu trônes sur le monde avec une verge de fer
Le feu de tes entrailles est à présent souffle de paix
O humains
Portez inlassablement le flambeau de la flamme nouvelle

CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...