mardi 26 août 2014

DISCOURS 2 SUR LA POESIE





LES FORMES DE POÉSIE

Des quatre formes de poésies : poésie de la bourgeoisie ou poésie du divertissement, poésie du cajolement ou poésie du « toi devant qui je m’extasie », méta poésie ou poésie extraterrestre, et poésie universelle, l’homme doit être réellement  poète universel.

 Et l’agir universel se fait au degré zéro de l’être poétisant : c’est le moment de sa vie où l’être fait sien l’autre, degré de l’immédiateté, de l’ineffable ; degré où l’être ne s’oppose plus à rien, ne se donne à rien et se contente seulement et uniquement de recueillir tout ce qui s’offre à lui : l’être au niveau zéro, c’est la liberté même.  C’est la liberté, pas la démocratie, cette grosse plaie au pied de l’humanité. Et l’homme a toujours besoin de s’immerger dans son être. Du moins, l’humain qui a besoin d’être autre chose d’améliorée. Le poète pour son propre et seul compte est un homme perdu.  Le créateur ne détruit pas; et le poète est un créateur. Dans son acte de création, le dieu que nous apporte la bible ne détruit pas, il apporte la lumière au sein des ténèbres et appose des limites à chaque entité en leur donnant à chacune une durée déterminée sur le temp'spatial, par l'institution du jour et de la nuit. C'est ce que doit être un poète. 

Mais il faut appartenir à l’être pour pouvoir le modifier. Ce Jésus dont de nombreux vendeurs d'illusions disent « roi puissant au ciel » doit se faire terre, descendre de ce ciel s’il veut sauver la terre : les humains n’ont pas part à ce ciel dont on parle ; l’être humain est terre ; et la terre restera terre des hommes. Les plans d’ajustement structurels, les aides (bilatéraux,  multilatéraux et consorts), les messieurs Afrique, les initiatives PPTE qu’on passe des  nuits, des jours et des années à développer pour prétendre sauver l’Afrique sont un simple saut dans le vide, car aucun de ces fameux médecins de la race noire ne vit le Noir, ne maîtrise vraiment le vivre du Noir. Aucun d’ailleurs ne voudrait vraiment faire quelque chose de bon pour l’Afrique.une armée matérialiste et trop intéressée déferle sur l’Afrique de la fin des empires jusqu’à nos jours.  Nul ne voudra même se faire Noir, (ce qui est somme toute une mission impossible), puisque Noir = ordure, saleté, démon, diable… le messie de la race noire ne viendra pas du Nord, fusse-t-il appelé  « Nations Unies ».  Il n’y a que le Noir pour sauver le Noir ; il n’y a que l’Africain de l’Afrique pour sauver l’Afrique. On a beau signé des doubles nationalités pour avoir la facilité d’obtenir des armes qui crépiteront sur le sol africain pour prétendre chasser de soi-disant dictateurs du pouvoir, mais c’est la misère, la pauvreté, la famine, le terrorisme, la guerre et l’instabilité qui seront notre lot quotidien. De la rébellion ne saurait naître qu’un changement négatif, car un rebelle n’écoute pas : un rebelle ne peut être un démocrate ! Notre problème se trouve du côté de l’éducation. 


vendredi 22 août 2014

FOR PEACE




We must trace back to the origins of the World to find weapons that will enable us to combat racism, war and all the ills that undermine our human society. 

Who are we?

Why are we?

Our existence has a meaning?

What has originally been saided?

And what has been done?






mardi 19 août 2014

DISCOURS 1 SUR LA POESIE





On dit que la poésie est première. Ce qui fait frémir de joie tout cœur de poète ainsi porté au firmament ,placé à l’origine de la création  et peut-être confondu au Dieu créateur. Je ne voudrais pas, ici, intenter un procès contre ceux qui le disent. Surtout que cela n’enlève rien sur les maux de la terre. Mais le poète n'est pas un dieu; c'est un esprit humain; et il faut de l'esprit pour apporter du nouveau au monde.


Ce qui est sûr, c’est que la  poésie naît d’une crise en vigueur. Du moins, la poésie en tant qu'acte transformateur de son milieu.  Il s’agit, pour cet être dévoré, rongé et tenaillé par son être-ci puant, dégoûtant et rebutant : sévère  et rébarbatif qui, à cause de tout cela, de son incomplétude et de sa finitude, doit être dépassé pour son être-là pouvant être ou non son doit-être ou son devrait-être (en tant que créature et donc dépendance totale), non de  sombrer dans la passivité(à cause peut-être de la vie qui  est dure), mais de  se saisir tout entier en ses propres mains, pas  pour se contempler et s’admirer ni se rejeter comme une ordure, encore moins s’extasier devant  soi- à la manière du narcissique devant son miroir- et jouer au conformisme, mais de se prendre en tant qu’être assumant la totalité de son être sur le temp’spatial, un être qui est ce qu’il est, ce qu’il  doit être selon les exigences de la pleine positivité humaine. La poésie naît donc d’un non vif et vibrant qui cherche à se néantiser à l’immédiat vers autre chose d’améliorée. Il y a un côté psychosocial du poème qui se cache derrière les mots posés sur le papier.

C’est, en effet, que l’être vient à l’être par l’être ; il ne peut jaillir que de l’être.  Et, s’il doit être autre qu’il est, il s’immerge dans  l’être, à la manière d’un poisson qui s’immerge dans l’eau,  se prend en totalité en ses propres mains, se laisse  examiner par lui-même, se découvre, découvre ses possibilités et ses possibles, et toujours en rapport avec l’autre, avant  de se diriger vers son être-là  sain (du moins à ses  yeux).  Cette poétothérapie est source de poésie véritable et ne saurait donner naissance à la poésie du divertissement qui peuple la terre au nom des années et du siècle de vitesse : elle met au monde une poésie transformatrice de son milieu, une poésie qui dénonce, qui indexe son objet, mais qui n'en reste pas là: la poésie transformatrice de son milieu propose des solutions aux problèmes posés. Le poète embrasse son objet en le rejetant. 

Le Créateur dont il est question dans la bible s’immerge dans l’être-ténèbres,  opaque, immense, dense, infini, et en jaillit avec l’être-lumière, léger, mouvant… c’est cet être de qui l’homme est l’image. L’étant, il doit, à chaque moment de sa vie, se créer et se recréer pour son propre bonheur et celui du monde. Car l’homme est une création et une recréation perpétuelle et permanente. N’est-ce pas qu’un homme doit se rendre utile à son siècle ? En tant que premier habitant du village planétaire, il connaît sa destinée et la reconnaît partout où il est ; il pose, cherche à résoudre des problèmes.  A quoi sert un village divisé, plein de misères, de famine, d’injustice, de guerres, de ségrégations, de terroristes… ? 



jeudi 7 août 2014

DEMAIN, LA JEUNESSE





Demain
Le monde devenu un
Sans corruption
Sans drogues
Sans tabac
Sans alcools
Sans violences
Sans errances
Sans délinquances
Sans complaisances
Sans favoritisme

Tout jeune aura
Pour éducateurs tout le monde
Pour trésors le savoir véritable
Pour travail l’apprentissage de la vie
Pour espoir le lendemain meilleur
Pour armes respect et obéissance
Pour défense son opinion
Pour amis les jeunes
Pour sauveur le monde

Et chaque jeune sera
Initiatives immenses
Souffle de paix en transe
Du progrès soif intense
De la terre fer de lance
Trêve de patience pour sa pitance sous le soleil intense

Et la jeunesse sera espoir de demain


lundi 4 août 2014

LE MOIS D'OR DE L'ANNEE





J'ai survécu dans le passé
J'ai eu les lèvres fendillées
Avec le soleil mortel de février
Février et janvier heurtaient
Nos désirs de douleurs partagées
Nos douloureux baisers étaient
Blessants amers sanguinolents
Et l'amour devenait rebutant
Vienne le mois d'or de l'année
Sa douceur le temps qu'on s'échine
Avril ô Avril ton décor de chine
Et le chant d'amour de l'année
Les conquêtes des filles des armées
Les compliments des âmes glacées

Vienne le mois d'or de l'année
Les maîtresses des complaintes alarmées
Avec leurs jadis gercées
Au soleil verdoyant du Printemps
Avec la gloriette verdissant
Et les bouches d'Achas transpercées
Nos larmes s'y sont versées
Jusqu'au bout de la traversée

J’ai pensé à mon jardin de vie
A ses ondes mon eau de vie
Et à ses fleurs exhibant leurs calices
Le pré était de vie florissant
Et tes cheveux ô douce Florice
Au vent dansaient blondissant
Au sein des feelings qui foisonnent
Nos cœurs d'amour frissonnent
Quant Mars lentement conduisait nos pas
Vers Avril tendrement pansant nos plaies
Sur nos douleurs passant ses doux traits
Avril de beau parfum berçant nos odorats
Au son des amours qui fredonnent
Et des horreurs qui s'en assaisonnent

Vienne le mois d'or du Printemps
Son soleil doucement fleurant
Réchauffer tous ces plants montants
Le Cyclamen le Colchique le Pissenlit
Le Lilas et couleur de vos yeux le Lys
Avec ces cœurs d'amour frémissant
Avec l'humanité agonisant

O Avril de beau soleil je t'aime tant


vendredi 1 août 2014

LA PLAGE





Vas à la plage

Vas-y l’amour t’y attend

De l’aurore au couchant

L’amour qui a ton âge


Vas à la plage

Vas-y nager

Tu y seras aimée

Puisque tu as mon âge


Vas à la plage

Comme tu as des mandragores

Tu y seras comme le lin et l’or

Et tu n’auras plus d’âge


Vas à la plage

La plage de jaspe de sardoine

Ah tu t’es vêtue de moine

Viens donc arme la danse des sages


Mystérieux cantique

Romance de tout âge

Toi qui vas à la plage

Loin du monde atomique


Tu le chanteras

A pleine bouche

Et à pleine bouche

Tu m’embrasseras


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...