mardi 16 avril 2013

LAMENTATIONS SUR L'EUROPE





Lumières opaques ténébreux amours
J’étais au lycée les années passées
J’y pensais mon départ pour l’Amérique
Sur les dix-sept autoroutes de New York
Mènent-ils au Ciel ou à Rome

Seigneurs  j’y pensais
J’y pensais mon départ pour l’Europe
L’Europe de vos roses
L’Europe lumière
L’Europe le paradis des bons nègres
L’Europe des bons dieux de la terre
L’Europe des chercheurs
L’Europe des grands bâtisseurs
L’Europe des démiurges



L’Europe pionnière
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de colonisation
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de nouveau monde
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de traite des Noirs
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de commerce triangulaire
L’Europe sans qui il n’y eut jamais de guerres mondiales
L’Europe sans qui il n’y a pas de racisme
L’Europe sans qui il n’y a pas de radio
L’Europe sans qui il n’y a pas d’électricité
L’Europe sans qui il n’y a pas de démocratie
L’Europe sans qui il n’y a pas de téléphone
L’Europe sans qui il n’y a pas d’évolutionnisme
L’Europe sans qui il n’y a pas de philosophie
L’Europe sans qui je serai ignorant
L’Europe sans qui il n’y a pas de nivaquine ni vaccin ni sérum
L’Europe sans qui il n’y a ni vélo ni voiture
L’Europe qui donne la science
L’Europe qui donne la raison avec grand R
L’Europe de qui vient l’argent
L’Europe sans qui la terre n’est pas terre des hommes

L’Europe en tout que je pense
L’Europe destructrice
L’Europe des mensonges
L’Europe fière de me voir souffrir
L’Europe sur qui l’humanité se heurte
L’Europe sans qui il n’y a pas de réchauffement de la terre
L’Europe sans qui il n’y a pas de changements climatiques
L’Europe incapable de bien vouloir
L'Europe sans argent
L’Europe enfin malgré qui le Noir est



Vous étiez si dociles et si soumis
Ce monde aujourd’hui fiévreux sentait la fiente
Quand tu voyais ton Europe où coulent le lait et le miel
Tu étais pourtant sans beaucoup de peines

O brûlantes nébuleuses de Canaan
Que ne vous ai-je jamais eu de ma vie

Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douç’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu


jeudi 11 avril 2013

LA DESTINEE DE L'HOMME-ANIMAL




Effectuer des recherches sur le texte intégral de nos livres



Ce matin des oiseaux chantent platement le réveil
Et sous ces bruits déchirant le firmament
En amant déçu nonchalamment
En sifflotant pestant par moment
Tout cœur tout esprit sous ce ciel fumant
Sans le sourire d’un bon larbin
Tu suis étourdiment le droit chemin
Qui mène je ne sais où sous cette terre répugnante
La gorge sèche chaude et bien brûlante
Mère de ton printemps ton fameux renouveau
Dans lequel tu recules 
Tu recules
Tu recules




Tu longes cette rue avenue de Gaulles
Tu défiles entre tes Français morts il y a longtemps
On dit qu’ils sont partis leurs noms leur esprit sont restés
Vois tu es le meilleur élève de ton maître à Paris

Voici Louis XIV ton roi favori
Tu penses à ce qu’il a fait pendant son règne
Tu es rentré dans le monde ancien
Et tu fais l’histoire la pire des sciences
Tu fouilles partout l’image de ton maître
Pourtant tu ne voudrais pas qu’il vienne ici si tôt
Règne des morts Tu fonces vers le plein cœur de la brousse
Tu veux aller là-bas là-bas à Paris ta ville lumière
Tu veux aller là-bas suivre ta leçon de démocratie  avancée



Te voici resté en brousse
La brousse est jolie
La brousse est belle
La  brousse est verdoyante
La brousse est ombrageuse
La brousse est  fraîche
La brousse est  douce
La brousse est accueillante
La brousse est  en fête
La brousse est enchantée d’avoir enfin part à l’humanité
Des chants joyeux vous disent bonjour
Des chants joyeux vous escortent
L’homme est le plus grand de tous les animaux
Vois les oiseaux passent ils vont à pieds
Les oiseaux planent sur ta tête
Les oiseaux veulent se poser sur ta tête
C’est ta blanche colombe qui te saisi au nom du Père
Elle te saisira sans le Fils ni le Saint esprit
Car tu ne connais point ces dieux ci bas
Les feuilles mortes tombent sur le sol en criant
Chacun de tes pas fait perdre sa verdeur à la brousse
Les animaux passent en bandes bien  bavards
Les éléphants défilent par couples devant toi
Voici des gorilles chacun tient la main de sa femme
Un serpent te fesse avec sa queue
Des singes des chimpanzés te tapotent les épaules
Ils te souhaitent la bienvenue
Ils repartent tous en riant bien fort
Ils rejoignent les chiens quittant la brousse
Pendant que tu y fonces y fonces toujours
Observant des animaux contents
Pensant à ce qui faisait ta joie
Pensant à celle que tu as aimée
Pensant à Roosevelt d’Amérique
Pensant à Ramsès II le grand mythe d’Egypte
Pensant aux rois qui ont rendu leurs peuples heureux
Et dans le passé tu recules
Tu recules
 Tu recules

Terre des hommes descendants du singe
Serons-nous jamais heureux



Maintenant tu es à côté d’un beau surgeon
C’est le petit-fils d’un bel arbre sauvage
Tu penses à ce qu’a produit ton printemps
Tu penses qu'il est la mère des guerres
Tu penses qu'il est le père du terrorisme
Tu penses qu’il a été celui de toutes les crises
Ton renouveau ne t’a donné que récession
A cause de ton renouveau tu as abandonné ta patrie
A cause de ton renouveau tu te resserres dans ta tribu
A cause de ton renouveau tu n’as plus de nation que ton village
A cause de ton renouveau tu ne connais plus que ta famille
J’ai suivi cette marche à reculons
Je connais ton monde fiévreux
Je connais ton printemps ton printemps qui t’a rendu si méconnaissable
Ton renouveau devenu ton ennemi redoutable
Ton renouveau dans lequel tu recules
 Tu recules
 Tu recules


O mois de douleur ô  mois de Shévat
Une perle dans les bras d’un thuriféraire
Et toi mon renouveau toi qui t’en vas
Pour tout de bon d’un pas vulgaire
O ahans je fais de vous mon affaire
Si je ne peux aller à Golgotha

Mélancoliques amours dans les bras d’un pourceau
Etouffant’air écrasant’atmosphère
Je vais fêter demain mon  quattrocentro
Avec vos coups de pieds dans mon derrière
Moi cette fleur dans cette brousse sans arbres
Je le fêterai dans ma taupinière pour faire comme vous
Mon cœur mon âme tombent en lambeaux



Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douç’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu

lundi 8 avril 2013

PLAIDOYER POUR UN CAMEROUN TOUT NEUF ET SANS TACHE




Au moment où le Cameroun va franchir l'un des plus grands pas de son histoire, à savoir la mise en place de son premier SENAT en ce mois d'avril, certaines questions somme toutes banales mérites d'être posées.
Allons-nous succomber à ce viel adages qui disent "on ne change pas l'équipe qui gagne" pour prendre les mêmes et recommencer dans la continuité de ce que nous vivons depuis les indépendances? Pour mieux se faire comprendre: la célébration du cinquantenaire de l'indépendance nous a-t-elle permis de nous mettre sur la voix de la génération d'une nouvelle classe politique âgée de moins de 50 ans pouvant faire la majorité dans cette chambre haute de notre Parlement? Monsieur le Président de la République s'est-il apprêté à envoyer ses vieux amis du maquis(les nés avant 1960) en retraite à tous les niveaux pour construire le Cameroun avec du sang neuf(en réalité avec ses et leurs fils)?
Les acteurs des "villes mortes" comme, Ni John Fru Ndi de l'opposition et les amis RDPC de monsieur le Président Paul Biya comme Simon Achidi Achu, viennent faire quoi dans le SENAT camerounais?
Ne vaut-il pas mieux au SENAT un jeune âgé de moins de 50 ans, même sans expérience comme on dira, qu'un homme d'affaire ou un illettré qui n'a appris à lire et à écrire que sur le tas comme c'est le cas dans l'actuelle Assemblée Nationale? 
C'est plus aisé de lutter contre la corruption en imposant la déclaration des revenus et des dépenses avant et après l'entrée dans la Fonction Publique ou la politique, ainsi que pendant l'exercice de la fonction. Lequel est plus aisé à contrôler, le jeune qui n'a encore rien ou le vieux ronchon qui ne vit que de bien auparavant mal acquis qu'il chercherait à blanchir? 
Monsieur Biya a la solution à toutes ces préoccupations dans sa pomme de main: notre SENAT ne compte que 70 membres élus, et il pourra renverser la tendance au vieillissement probable de la chambre en nommant 30 jeunes Camerounais de moins de 50 ans. 


Une petite page de notre histoire.

LES VILLES MORTES OU LA DEGENERESCENCE PROGRAMMEE DU CAMEROUN


Te voici à Bamenda
Tu penses aux morts du 26 mai
Ce sont les dieux qui t’ont montré comment chercher ce que tu désires
Tu veux aller leur offrir un holocauste
Il ne faut jamais qu’ils se fâchent contre toi
Toi qui es au front c’est la thèse de nos Pères
Et tu recules
 tu recules
 tu recules

Te voici maintenant à Mbouda
Hier cette ville chantait hosanna le sauveur vient
Ce matin elle est crispée comme une femme qui ne veut pas
Et toi tu es en travail tu veux accoucher de tes abcès
Je veux la Blanche Colombe 801 sur ta tête
Le redoutable dragon brûlant rôde autour de toi
Son épée est tout feu tu ne peux pas le regarder
Tu appelles le Christ l’homme de la Renaissance
Et dans ton renouveau tu recules tu recules tu recules

Te voici à Bafoussam
Ses lampions brûlent comme les feux de l’enfer
Voici le lion-fauve tout vivant dans un cercueil
Des étudiants en noir le tiennent
Ils marchent chacun mains sur la tête
Si on organise un concours de marche à pieds ils seront les premiers
C’est eux qui détiennent le record mondial de la marche à pieds
Ils accompagnent ton renouveau à sa dernière demeure
A chaque pas ils doivent esquiver des balles et tu as peur de crier au scandale
Va dans la franche sincère et vrai église prier Dieu
Le prier pour celle que j’aime même comme elle m’a déreçu
Le prier pour toi pour eux pour tes amours
Prier pour tout ce monde qui recule
 Recule
Recule




Te voici à Bafang
On dit que c’est le parc national des fous
Et le sol de Bafang est absolument ingrat
Si tu reste ici tu mourras de faim

Tu es à présent à Nkongsamba
Dans la caféière des Allemands
Les Allemands sont partis cette ville est restée
Et elle reste
Posée là sans changement

Te voici à Mbanga
Tu as défilé parmi les bananiers des Blancs
Ils ne t’ont jamais rendu heureux

Tu es à Douala
L’autre pôle de l’Axe
Du pont tu contemples le messie marchant sur les eaux
Seules les anguilles et les orphies l’escortent
En vérité la christité qu’il vante est une jésuité de très bas niveau
Voilà tout pour la singéité
Et pour l’humanité je suis en deuil l’humanité est morte




Tu veux mettre ton habit du Front pour aller au meeting

Tu longes le Boulevard de la Liberté
Et tu n’as jamais été libre
Il y a à gauche l’arbre de Noël à droite l’arbre de paix
Tu marches tout seul parmi les beaux cyprès
Tes camarades qui étaient à Douala sont tous partis
Ils ont quitté cette cité de petits jésus de petits judas
Et elle recule
Elle recule
 Elle recule

Elle te mène dans la forêt équatoriale mère de ton renouveau
Si la nuit te trouve ici tu es un gars fini
En haut il y a le vide en bas il y a l’enfer
Porte d’entrée au palais de la sale capitale
La ville qui a trahi et bradé ta patrie
La ville qui a méconnu et méprisé tes hommes chéris
La ville qui a sept collines sept redoutables collines



LES SEPT COLLINES OU LES SEPT FLEAUX DE NOTRE DESTRUCTION




Elles sont sept collines sans foi ni loi pour la terre tienne
Sept collines à l’œuvre pour ton extroversion
Sept collines à l’œuvre pour ta descente en enfer

La première est un composé d’immondices et de monticules
De détritus d’ordures de cuisine du Nord et du Sud de l’Est et de l’Ouest
C’est un dépotoir nauséabond couvert de mouches
C’est pourtant la fierté de ton renouveau son originalité

La deuxième un tas de mitraillettes de bombes et de grenades
Eminemment peuplicide démocraticide antinationaliste
Comme Jupiter elle parle tonnant
Ici résident tous les assommoirs de ton renouveau
Fille chérie de ton maître parisien son sponsor

La troisième est un compteur de tribus
Sa devise divise et règne
C’est celle qui à chaque moment dit à chacun de nous
Voici ton village c’est ça ta tribu voilà les siens
Que chacun rentre chez lui vous n’avez rien de commun
En vérité Machiavel l’avait bien formée
Et je te le dis ton renouveau l’a rendue puissante



Ta quatrième colline est tout de blanc vêtue
Seul centre de commandement
Ses racines sont au Sud son cœur son esprit au Nord
Son regard s’abaissant s’agenoue devant son maître parisien

La cinquième c’est Patapouf
Le gros toto fossoyeur des fonds de l’Etat
C’est une série d’individus aisés comme les marches d’un escalier
Seigneurs aux gros cous raides
Sa devise je bouffe donc je suis
Le ventre de l’homme le conduit partout en tout temps
Et la chèvre broute là où elle est attachée
Que chacun mange autant qu’il peut à son niveau

La sixième totalement introvertie
Est coupée de toute dictature extérieure
C’est l’ennemi juré de ton maître à Paris
Elle est muette sourde pensive
Sa devise croître selon le suc de cette terre
Pleure ô colline bien-aimée



Et ta septième colline
Celle qui croit reposer sur l’universalité
N’est qu’un grand trou noir
Tous jeunes nous venons y tomber
C’est la colline-christ de cette terre à Golgotha
Ses mains liées enchaînées sur sa croix
Par ta modernité
Et ceux qui ont voulu faire de moi ce qu’ils croient que je suis

AVRIL



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J'ai survécu dans le passé
J'ai eu les lèvres fendillées
Avec le soleil mortel de février
Février et janvier heurtaient
Nos désirs de douleurs partagées
Nos douloureux baisers étaient
Blessants amers sanguinolents
Et l'amour devenait rebutant
Vienne le mois d'or de l'année
Sa douceur le temps qu'on s'échine
Avril ô Avril ton décor de chine
Et le chant d'amour de l'année
Les conquêtes des filles des armées
Les compliments des âmes glacées



Vienne le mois d'or de l'année
Les maîtresses des complaintes alarmées
Avec leurs lèvres jadis gercées
Au soleil verdoyant du Printemps
Avec la gloriette verdissant
Et les bouches d'Achas transpercées
Nos larmes s'y sont versées
Jusqu'au bout de la traversée



J’ai pensé à mon jardin de vie
A ses ondes mon eau de vie
Et à ses fleurs exhibant leurs calices
Le pré était de vie florissant
Et tes cheveux ô douce Florice
Au vent dansaient blondissant
Au sein des feelings qui foisonnent
Nos cœurs d'amour frissonnent
Quant Mars lentement conduisait nos pas
Vers Avril tendrement pansant nos plaies
Sur nos douleurs passant ses doux traits
Avril de beau parfum berçant nos odorats
Au son des amours qui fredonnent
Et des horreurs qui s'en assaisonnent



Vienne le mois d'or du Printemps
Son soleil doucement fleurant
Réchauffer tous ces plants montants
Le Cyclamen le Colchique le Pissenlit
Le Lilas et couleur de vos yeux le Lys
Avec ces cœurs d'amour frémissant
Avec l'humanité agonisant
O Avril de beau soleil je t'aime tant


jeudi 4 avril 2013

QUAND SATAN PÉNÈTRE CHEZ CHRIST



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Quand Satan pénètre dans l’église
On dit que le « saint père » est très fatigué ce matin
Il a trop aimé les louanges de ses fidèles
Il a vu Marie monter au ciel bleu
Il a porté une  grosse croix hier soir
C’était pour accompagner Marie montant au ciel
Comme le Messie avec la croix qui le renversa

Quand Satan pénètre dans l’église
L’église n’est pas morte ce matin
Ce matin l’église respire comme Yaoundé
Et Mbouda continue sa lente mort
C’est la mort pour la résurrection promise
Et des fidèles chantent des cantabiles
L’église était bien pleine ce matin

En l’honneur de Satan le diable
Fidèle des fidèles au rendez-vous du mensonge
On dit qu’il a résidence dans la mer rouge
Rouge comme la Rose-croix qui t’a crucifié

J’ai horreur des profondeurs de Jézabel tu sais
Peu à peu la Mariologie vient à son secours
Et que viens-tu faire ici toi mort du renouveau


Quand Satan pénètre dans l’église
Un curé un curé sans oraison funèbre
Il s’en va tout vivant enterrer un mort
Un mort de manque de bouffetance un mort célèbre
Les morts n’enterrent plus leurs morts
Les morts ont plus d’honneur que les vivants
Et le vivant ne vit plus que de mort
Sous la bénédiction de l’église

Quand Satan pénètre dans l’église
Du vent du vent qui souffle très fort
Sur la route un homme lourdement dort
Des femmes courent elles vont chercher un bon port
Un enfant un enfant esseulé qui tousse à mort
La poussière étouffe par le vent qui souffle
Et personne n’a son temps pour personne

Le  Pape passe son temps à prier sur les tombes des « saints »
Tandis que l’homme épouse l’homme
La femme épouse la femme
Vienne le déluge


Quand Satan pénètre dans l’église
Tu as ton esprit chevillé au corps
Avec quoi donc vas-tu servir Dieu
Regarde cet invalide qui quémande
Il n’a rien reçu depuis ce matin
Tu es affamé comme une souris de l’église
L’église des hommes l’idolâtre l’église
Le cercle d’éminents hypocrites par excellence

Le temps est ne coule jamais
Et le monde dessus coule comme cett’eau
Jamais las le temps étale tout du monde
Ton bien vient et s’en va par devant toi
Toi aussi tu le suivras un jour
Et il ne restera plus que ton cœur
Ton cœur sur qui s’est inscrite ta vie

Ecoute la voix du ciel
Mon enfant je te connais
Je connais ta situation
Fixe regarde bien droit devant toi
Prends la voix du bien et marche
Tu es ce que tu choisis d’être
Tu n’as personne à côté ni derrière pour te sauver
Marche vers le bien avec le bien


Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douç’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu

Quand Satan pénètre dans l’église
D’un coin de la rue des voix montent tour à tour
Des voix pour enivrer et ravir des cœurs
Elles sonnent comme parvenant d’un chœur
Seigneur de l’amour encore de l’amour
Toujours de l’amour en tout partout pour tous
L’amour uni comme l’amour sépare

C’est la voix de l’église ce matin
C’est la voix d’un curé brûlant de santé
C’est la voix d’une sœur de l’église
C’est la voix d’un couple d’inconstants
C’est la voix douce de mélancoliques gens
C’est deux voix porteuses de mots tendres
Et les hommes la reprennent en chœur à la ronde

La première annonce la bonne nouvelle Je t’aime
La deuxième répond fidèle aux écritures Je t’aime
Et les deux s’embrassent tendrement
Les yeux et les oreilles bien fermés
Ne rien voir ne rien entendre
Aimer seulement aimer d’un   amour tendre
Même le Bon Dieu a besoin d’amour dit l’un
Et le bloc évolue travesti vers le paradis éternel

Quand Satan pénètre dans l’église
Il y a les effigies de tous les papes
Voici Innocent III le plus pur de tous les papes
C’est la danse de l’inquisition qui commence
Les meilleurs des papes dansent sautillant
Pour le meilleur des mondes possibles
Ils dansent en cercle se tenant les mains
J’entends des canzones des cantiques des fidèles

Les sons montent emplissent le firmament
Les sons montent langoureux douloureux

Pleurants criant sifflants affligeants
Les sons montent jusqu’au trône éternel
Portant leurs singeries au Dieu Saint
Et à l’agneau immolé en deuil de l’humanité
Et l’Occident répond
C’est la liberté et cela est bien



Quand Satan pénètre dans l’église il parle
Le pape saint homme devant les hommes
Le plus heureux des hommes devant les Français
Le pape ne doit pas s’occuper des impuretés de la terre
Que les chants langoureusement conduisent Galilée à la pendaison
Je suis le vicaire des vicaires


Ainsi parlait-il ainsi continue-t-il
Croyant le servir vous ne servirez que moi
Et vous serez toujours hypocrites
Et si malhonnêtes que même vous nierez
Tous ses dires et écrits accomplis sous vos yeux
Ils n’oublieront jamais de rançonner les pauvres
Et ils seront riches sans en avoir l’air
Vous détesterez mes ennemis ses serviteurs
Et vous les étoufferez toujours partout
Tant et si bien qu’ils disparaîtront tous
Ou bien vous suivront pour vivre
Et à la fin aller avec moi là où je sais

Adieu


Il faut sauver l’église


Adieu

lundi 1 avril 2013

LA JUSTICE EN QUESTION




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Piètre démon du petit matin
Tu fus un homme bien débrouillard
Tu fis ta maison côté du Charognard
Belle demeure que tu baptisas Lanace

Tu ne fis jamais grasse matinée
Et un jour tu achetas le Charognard

Mais bon gré mal gré tu t’absentas
Carrelet et tous tes biens s’en allèrent

Vint février le mois brûlant
Soleil des tropiques soleil harassant
Le soleil éreinte ta tête nue
Tu auras plus chaud au cœur
Tu fis recours à un tribunal avec rancœur
Le premier jour du procès
Ce fut le premier nonidi du mois de Ziv
Lee Président du tribunal te dit devant la barre
Qui vous a permis sur mon amour de faire mainmise
Sais-tu à qui tu as affaire
Le chef de ce régime est de mon village
Mon père ma mère sont ses secrétaires

Votre plainte est contre Carrelet et le régime
Quel régime Sur ce je ne vous suivrais jamais

Un vieillard dans votre maison un grand enfant
La vie aussi est une reculade
Vous fûtes si jeune si riche si heureux
Aujourd’hui si inquiet la rage au cœur
Vers ton rien initial tu recules
 Tu recules
 Tu recules

Misérable purotin criant
La BICIC ne paya pas les vingt-cinq millions
Et l’autr’entreprise verrouilla ses portes
Bamboutos ne rentrera pas dans ses droits
Mais je vais bien le prouver
Si l’on doute qu’elle est ma femme
Comme il est de la justice la règle



Un papier on ne sait par qui et quand dressé fut présenté
C’était blanc comme de la neige
Du Président à Carrelet l’acte de mariage
Même l’église avait béni ce couple de même sexe

Tu en eu la bouche bien close
Et la tête enfin bien troublée
Tu vas vers ta demeure Lanace
Sous le ciel bruissant
Attendre peinement la huitaine
Pour être condamné aux dépens et peines
Sans jamais plaider ta cause

Ingénu intercis brûlant de pyrosis
Tu suis le cour du sec vent de la sèche saison
Le vent d’Est te traîne dans sa course vers l’Ouest
Et ta colombe s’est envolée dans le ciel enflammé
Roules-toi sur les brûlures de ces herbes ensanglantées
Les plaies brûlantes de ce sol douloureux
Écœuré par la démocratie la plus avancée du monde
Car tu as perdu ta colombe
Ta colombe ton espérance
Ta colombe crève-cœur
Ta colombe ta richesse
Ta colombe ton point de mire
Ta colombe ton amour
Ta colombe ses parfums emmyrrhés
Ta colombe son teint safrané
Ta colombe ses paupières argentées
Ta colombe ses douces caresses myrtées
Ta colombe son œillade enlaçant
Et tu recules
 Tu recules
 Tu recules


Destin destin ô amour guillotiné
Pour mes efforts est-ce ici mon pourboire
Ténébreux amours que faire pour vous oublier
Pour vous éjecter de ce territoire
Mon cœur qui n’est point une armoire
Mon cœur que vous avez grillé

Tout passe mais la vie continue
Tu te moques de moi je demeure
Et enfin incroyablement déchu
Tranquillement rentre dans ta demeure
Tout est  perdu c’est une gageure
Car même  le plus bavard s’est tu



Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douc’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu

CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...