samedi 30 novembre 2013

PLAIDOYER POUR UNE HISTOIRE AFRICAINE 3





En attendant que l’Union Africaine(UA) puisse se réaliser un jour qu’au lieu de s’occuper prioritairement des conflits armés et politiques que l’Europe s’emploie à faire naître partout sur le continent afin de le déstabiliser pour mieux expliquer ce qu’elle pense du Noir, mieux asseoir sa domination, elle devrait, de prime abord et sur un plan nettement plus haut car de libération de l’Afrique profonde du joug de la colonisation ou de la néo colonisation, commencer par harmoniser tous les contenus d’apprentissage dans nos écoles, lycées et collèges pour la bonne éducation de l’enfant africain, surtout pour ce qui est des contenus d’apprentissage de l’histoire. Quelle est donc cette colonisation qui ne finira jamais ? L’histoire que nous enseignons, qu’on nous a enseignée, n’est pas la nôtre. Elle est destinée à mettre au monde des groupes terroristes comme les « Boko Haram » au Nigéria. Que deviendra l’Afrique si elle continue d’enfanter ce genre de mouvement. Nous nous trouvons au bord de l'implosion! N’enseignons plus le mépris et l’humiliation de la race Noire à l’enfant Noir ! Ne poussons plus nos enfants au suicide ! Ne déshumanisons plus nos enfants en leur enseignant le racisme !


L’humanité est multiraciale. Et ce n’est pas une quelconque race qui va décider de qui est homme ou qui ne l’est pas ! La ségrégation, qu’elle soit raciale, politique, économique, religieuse ou culturelle, que des humains mettent dans l’humanité n’est pas humaine.  Chaque race a à se faire une place au sein de l’humanité. Et il n’y a pas de race humaine arbitre de ce jeu entre les humains. Le temps passé est là pour nous apporter les meilleurs renseignements : chaque civilisation naît, se déploie au fil du temps, puis meurt sans savoir quand ni comment. Aucune civilisation n’est éternelle. Et c’est justement quand la civilisation du feu aura tout détruit et tué de ce qui est humain sur la terre des hommes que se fera l’appel des vivants pour la vie ! Ci-devant des jalons pour une histoire africaine.





La première des choses est de rejeter la division du temps telle qu’imposée par les colons européens. Pas de préhistoire, pas de protohistoire, pas de primaire, pas d’ère du secondaire, pas d’ère du tertiaire, pas d’ère du quaternaire, pas d’âge de la pierre (ni taillée ni polie), pas d’antiquité pour l’Afrique : il n’y a que l’histoire. Division du temps rejetée, l’Afrique doit se trouver ses propres repères pour organiser son histoire : tout compte fait, Jésus-Christ n’est pas africain. Ce que nous venons de citer pour le rejet sont de puissants jalons de l’évolutionnisme, la science mère du racisme. Ils classent d’emblée le Noir hors course dans l’acquisition des valeurs humanisantes.



Comme définition, l’histoire est un en-cours basé sur les actes de l’humanité de la naissance de l’Homme jusqu’à nos jours. Naissance de l’homme, pour ne pas provoquer un débat sans issue avec le mot « création », car nous sommes pratiquement incapables de prouver que le premier homme était issu d’un acte de création ou de jaillissement. Nous pouvons choisir trois repères dans la division de notre temps : l’Egypte des pharaons, le contact avec l’Europe et les indépendances. Ainsi, nous énonçons quatre périodes dans l’histoire de l’Afrique : le temps ancien, l’âge des empires, le temps moderne et le temps contemporain.
Le temps ancien est la période allant de la naissance de l’Homme jusqu’à l’invention de l’écriture par les Egyptiens.
L’âge des empires est la période allant de l’invention de l’écriture jusqu’à la colonisation par l’Europe.
Le temps moderne est la période allant de la colonisation européenne jusqu’aux indépendances.
Le temps contemporain est la période allant des indépendances jusqu’à nos jours.

Un pays comme l’Afrique du Sud pourrait fixer son indépendance à la fin de l’apartheid. Ceci veut dire que l’apartheid fait partie du temps moderne en Afrique du Sud.

L’homme moderne, c’est l’homme blanc qui nous a colonisés et nous a qualifiés d’indigène ! Nous ne serons jamais moderne, quel que soit ce que nous faisons ! Même en nous dévalorisant jusqu’en deçà de zéro ! Même en blanchissant notre peau par destruction poussée de la mélanine jusqu’à pourriture final comme certains l’ont fait ou le feront demain. 


vendredi 29 novembre 2013

LA DEMOCRATIE AVANCEE 3




Mena, Ndirinkin, Nnefaa, Yen’e, Tekaa.



Nnefaa.- grand-père, nous allons au meeting du Front.
Tekaa.- c’est un mauvais jour pour moi.
Ndirinkin.- j’ose croire qu’un jour ce peuple retrouvera le chemin de la liberté.
Tekaa.- mon colonel ?
Yen’e.- A vos ordres ! Majesté !
Tekaa.- rejoignez les éléments de gendarmerie stationnés au Rond Point Central. Ils vous diront ce qu’il y a à faire.
(Yen’e s’incline pour sortir…)
Ndirinkin.- vous permettez, mon Colonel ?
(Yen’e se retourne).
Ndirinkin.- vous ne pouvez plus être mon garde de corps. Nous avons trop de divergences de vues. Ce qui fait que je me sente en insécurité quand vous êtes là. Partez ! et ne revenez plus !
Tekaa, avec empressement.- attendez ! Qu’est-ce qui se passe ?
Ndirinkin.- ce n’est pas négociable, Papa ! (Un instant). Puisqu’il est là pour vous maintenant, demandez-lui de partir et de ne plus revenir !
Tekaa, déçu.- je regrette ! (Il se tourne vers le colonel). Respectez les ordres qui vous sont donnés par la hiérarchie. Allez ! (Yen’e s’incline et sort, abattu). (Un instant. Tekaa se tourne vers Ndirinkin.) Qu’a-t-il donc fait ?
Ndirinkin, sèchement.- ça ne vous regarde pas.
Tekaa, fâché.- quoi ?... selon vous je dois me réjouir de ce que mon fils reste sans garde de corps au moment où le peuple devient de plus en plus frondeur ?
Ndirinkin.- le peuple n’a pas pris ses frondes pour moi, mais pour mon père et ses partenaires.
Tekaa, méprisant.- imbécile ! Idiot !... vous êtes le proposé à la succession. Et le peuple ne saurait me faire du mal tout en vous laissant sain et sauf : au fond, il s’agit d’exterminer toute la famille royale pour que la royauté cesse d’exister dans ce pays. Pour accomplir le dessein des Blancs qui est de tuer toute vie politique partout où ils passent pour imposer leur truc qu’ils appellent la « démocratie ». La mondialisation au bout du canon!
Ndirinkin, haussant les épaules.- tant pis ! Ce dont je suis très sûr, c’est que ce peuple ne me fera rien de mal.
(Un temps).



Tekaa.- je voudrais que nous parlions maintenant de politique criminelle.
Ndirinkin, désintéressé.- comme il vous plait !
Tekaa.- vous savez qu’il s’agit de la politique du front, n’est-ce pas ?
Ndirinkin.- non.
Tekaa.- ce n’est pas grave. (Un silence). Vous êtes assis sur le trône de la Principauté. Et la principauté mène à la royauté.
Ndirinkin.- le prince ne devient roi que quand son père a cédé. Les coups d’état sont des actes inconnus de la principauté. Dans tous les cas je n’ai jamais souhaité la mort de mon père pour prendre sa place.
Tekaa.- je ne vous ai pas demandé de vous confesser. (Il change d’attitude et devient grave). L’heure est grave dans ce pays. Et nous sommes les premiers visés. Toi et moi.
Ndirinkin, marchant sur lui.- regardez mes mains, mon Père ! (Il les lui montre). Ne sont-elles pas aussi propres, aussi blanches que celles d’un enfant qui vient de naître ? Qu’ont fait ces mains que vous mîtes au monde un jour pour recevoir aujourd’hui le caillou d’une fronde ? Ces mains ne sont-elles pas toujours aussi pures d’il y a une trentaine d’années ? Mon père, je ne comprends pas ce que vous me reprochez de ma si courte vie terrestre pour m’en vouloir aujourd’hui.
Tekaa, amicalement.- mon fils, l’homme moderne ne comprend pas le langage du ciel. Toute la vérité est dans le canon qu'il tient fermement dans sa main! vous m'entendez?
Ndirinkin.- qu’il le comprenne bien, mal ou pas, en tout cas, le Bon Dieu va me protéger des égarés.
Tekaa. Est-ce que vous allez me donner le temps de vous dire pourquoi je vous ai cherché depuis ce matin ?
Ndirinkin.- O. K. !



Tekaa.- … Nous allons créer un parti politique dont vous serez en même temps président et unique fondateur. Il marchera bien, puisque vous bénéficiez d’une certaine marge d’audience auprès des populations du territoire national. Quant à savoir à quoi il pourra servir… eh bien ! Ce sera un parti politique stratégique qui devra, d’une façon ou d’une autre, sauver la royauté et garantir notre survie à la tête de ce royaume.
Ndirinkin.- je me disais que vous luttiez pour la cause de ce peuple dont vous dites souvent œuvrer pour le bien-être. Voilà qu’enfin je vous découvre comme un bon pouvoiriste ! Vous luttez uniquement pour votre pouvoir ! Rien que votre pouvoir ! Vous prétendez donner le bonheur à un peuple en l’empêchant de réaliser son désir le plus cher et le plus inaliénable ! Voyez ! Tout ce que le peuple demande, c’est choisir lui-même, en toute liberté, ceux qui vont désormais le gouverner. Et cela lui revient d’ailleurs de droit. Le peuple ne vous demande pas de déplacer une montagne, encore moins dessécher un océan ! Juste votre petite signature au bas d’une feuille qui lui remet officiellement le pouvoir et le calme revient.
Tekaa.- mon fils ! Interroge ton cœur ! Scrute ton cœur ! Écoute ton cœur ! Et contemple ton père ! Celui qui t’a mis au monde ! Celui dont tu es le fils unique ! Si ton cœur te dit qu’il n’a aucun amour pour moi, dis-le-moi tout de suite ! Et j’irai me plaindre là où je peux ! Peut-être devant le Bon Dieu pour ne m’avoir rien donné de bon sur la terre.
Ndirinkin.- pour aller loin, essayons de ne plus mélanger sentiments et politique. … mon cœur que je connais bien me dit de donner un conseil à mon cher père. Voici ce conseil : le chevalier Noir agite fermement sa balance dans ses deux mains : pour être heureux, aime le bien, pense le bien, sois juste, fais toujours le bien, donne à qui de droit, ne détruit jamais rien, mais construis toujours, même là où personne ne s’y attend, au nom de l’humanité et de l’Eternel, créateur de toute chose…
Tekaa.- merci, Monsieur le prophète de mon apocalypse ! Mais écoutez : cette nation, je l’ai façonnée avec mes propres mains. J’ai dû travailler dur, me privant tout ce temps de sommeil et de nourriture pour qu’elle devienne quelque chose dans ce monde. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour qu’après moi le trône passe à ma progéniture. Vous êtes mon unique enfant. Et tout ce que j’ai donné pour vous éduquer jusqu’à ce jour, je l’ai eu grâce à ce pouvoir. Vous avez vécu jusqu’aujourd’hui pour ce pouvoir. Votre seule école depuis que vous êtes nés a été pour ce pouvoir. Ce pouvoir uniquement ! Vous ne savez plus rien d’autre. Et vous êtes entrain de bouder ce pouvoir. Vous boudez votre propre vie. Ndirinkin, tu es en train de te suicider !
Ndirinkin.- je vous entends fort bien. Mais le temps où le pouvoir passait des mains du père à celles du fils est dépassé. Parce que c’est un système égoïste, figé, dénoncé et rebuté. Le monde entier vibre sur l’onde de la démocratie. Au nom de la sainte volonté des Nations Unies. Mon père, si vous tenez à votre dignité, si vous tenez à votre honneur, si vous ne voulez pas détruire votre si belle œuvre pour cette nation, décidez avant que les gens ne décident à votre place et peut-être à vos dépens. Optez pour la démocratie ! N’est-ce pas vous qui me parliez, il y a quelques mois, de ce que je dois instituer le grand prix annuel de la bonne gouvernance pour susciter l’émulation et le travail au sein des instances dirigeantes de ce pays ?
Tekaa, tremblant de colère.- Où est donc le problème à ce niveau ? (Un instant).  Est-ce que vous pouvez me dire combien j’ai dépensé pour faire de vous ce que vous êtes aujourd’hui ?
Ndirinkin.- fi ! Je n’étais qu’un enfant. Et je ne vous avais jamais demandé de dépenser votre argent ou vos énergies pour moi. Vous ne faisiez d’ailleurs que votre travail : le père a le devoir de tout donner, y compris sa propre vie pour faire réussir son enfant. Il n’a pas le droit d’en attendre un quelconque bénéfice. L’enfant sera toujours ce qu’il sera, même malgré son père. Mettez-vous bien ça dans la tête !
Tekaa.- oui ! Et qu’il en soit ainsi selon la sainte volonté de l’indépendantiste Ndirinkin II ! Mais je voudrais que vous sachiez une chose : le pouvoir dans ce pays n’est pas pour être jeté à de quelconque chien affamé. Il restera là où il est, à n’importe quel prix. L’ordre règnera sur toute l’étendue du territoire national, par tous les moyens ! Mettez-vous bien ça dans la tête !
Ndirinkin, haussant les épaules.- vous êtes capable de tout, je le sais très bien. Mais sachez que le pouvoir revient de droit au peuple qui l’exerce par l’intermédiaire d’un élu au suffrage universel direct et secret. C'est notre constitution!
Tekaa.- merci pour la leçon de démocratie. Mais l’instauration de la démocratie dans ce pays ne sera jamais justifiée. D’ailleurs, mon peuple n’est pas encore mûr pour ce machin des Blancs.



Ndirinkin.- ce peuple a grandi dans la peur et la terreur distillées et distribuées par une dictature vachement cruelle, sadique et inhumaine. Vous donniez la mort à tout venant. Vous avez appris à ces hommes et femmes à ne jamais rien voir, ne jamais rien dire, ne jamais rien refuser : tout accepter et tout endurer de votre régime. Vous avez passé votre règne à tuer ce qu’il y a d’humain en eux, agressant et brisant toute intelligence naissante. Aujourd’hui, les yeux des gens s’ouvrent. Une lumière est apparue dans leurs cervelles. Et vous n’y pouvez rien. Ils en ont marre de vos conneries. Et ils veulent en finir. Que ce peuple vous repousse de toutes ses forces !
(Survient une bande de manifestants armés de couteaux, de machettes et d’épées. Ils sont agaçants et violents. Ils narguent les personnages au passage. Au moment où ils quittent la scène, surviennent quatre démons cornus. En colère, ils brandissent et agitent leurs épées. Ils entourent Tekaa et l’un d’eux pointe son épée sur son nez comme pour le crever. Ndirinkin s’en va discrètement, tenant la main de sa fille. Mena les suit sur la pointe des pieds.)


jeudi 28 novembre 2013

VA LAVER LA TERRE









Ceins tes reins jeune fille

Comme peut le faire vaillant homme

La terre est malade




mercredi 27 novembre 2013

C'EST NOEL








C'est Noël

Au convent

Plein de mondes


L'angélus

Aux fidèles

A mugi




mardi 26 novembre 2013

PRÉSERVE TES ORIGINES






Veille sur la roche dorée
 Dans tous les coins du monde
 Où tes bras ne connaissent point de repos
 Au ciel de tes larmes noires dégringolant
 De tes joues griffées du minerai recherché


Veille sur la roche dorée
 Au crépuscule de ton ténébreux cœur
 Rompu à la danse des années serviles
 Où coule le miel de tes larmes endolories
 
Veille sur la roche dorée
 La pierre précieuse aux gestes exquis
 La pierre aux déhanchements foudroyants
 L’écorce philosophique de tes Pères

Veille sur la roche dorée
 La pierre où se sont assis tes Pères
 La pierre qu’ont bu tes Pères
 Auréolée du noir ruisseau de vos yeux

Veille sur la roche dorée
 La voie lactée vêtue de sardoine
 Sur laquelle marchaient tes Pères
 Sur laquelle les autres se sont mépris
Siège des larmes de ton cœur tranché


Veille sur la roche dorée
 Le caillou de jaspe décati
 Au silex du saint Neandertal
Où coule le lait de tes lèvres déliées

Veille sur la roche dorée
 Où sont posés tes pieds meurtris
 Où s’enracine ton cœur gercé
 D’où vient ton sang noir rebuté

Veille sur la roche dorée
 Où se trouve ta sécurité
 Où se trouve ton nom heureux
 Où palpite ton âme du matin au soir

Veille sur la roche dorée
 La pierre fertile de tous âges
 La pierre nourricière du monde
 Où il te faut semer ton grain

 Pour une humanité saine et prospère


lundi 25 novembre 2013

LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 6







LES FORCES


Qui dit fondamental dit naturel.
La physique actuelle reconnaît quatre forces fondamentales qu’elle attribue à la nature :
v La force électromagnétique qui s’exerce entre les électrons et le noyau de l’atome ;
v La force gravitationnelle qui s’exerce entre l’ultime densité (ce n’est pas leur langage) et la masse du corps ;
v La force nucléaire forte qui lie les particules du noyau entre eux ;
v Et la force nucléaire faible qui produit la radioactivité.


Tout cela est trop loin du substantialisme qui se veut pourtant une science physique. Mais l’observation de ces quatre forces reste tributaire du laboratoire. La nature a-t-elle besoin d’un laboratoire pour être appréhendée ? Le monde peut-il s’enfermer dans un laboratoire ? Nous nous trouvons là face à des forces qui ne sont que des créations de l’industrie. L’appréhension de l’objet du savoir des sciences physiques se réserve ainsi pour une classe d’individus capables d’entrer dans un laboratoire. Cette physique participe de l’atomisation du monde. C'est la physique de l'exclusion des uns par les autres. 


Tout l’objet des sciences physiques doit être naturel et susceptible d’être observé par tout être humain, si débile et petit soit-il. Car les sciences véritablement physiques ne se font pas dans le laboratoire, mais en plein air, partout sur la terre où l’homme peut passer.Le monde ne peut pas se laisser enfermer dans un laboratoire si équipé soit-il! Les forces des sciences physiques se sentent, elles se laissent sentir ; elles sont palpables par tout être capable de le faire. 

Le substantialisme a, pour le moment, identifié trois forces fondamentales :

La force substantielle , la force du système vital  et la force du vent .


dimanche 24 novembre 2013

ESPOIRS DE PAQUES






Des fonds de l’abîme monte
L’étendard de l’amour
Le grain que j’ensemence
Jésus brisant les chaînes de la mort

L’angélus mugit alors
L’angélus à sept cors
Autour de Jéricho la putain
Tremblant pour son pouvoir en péril

Coule sang du Christ
Laver l’homme si las

Ta couronne la sainte royale
Tissée d’un doux soleil
Ardente de toute brillance
Illumine le monde infernal

Coule sang du Christ
Laver l’homme si las

Les fidèles accourent
Armés de rameaux
Autour de l’agneau
Faces verdoyant la Pâques

Chantez
Le vent aussi chante
Dansez
Les eaux aussi dansent
Acclamez
Les oiseaux aussi applaudissent
Aura de la fusée vivante qui monte

Coule à jamais
Sang du Christ

Laver l’homme si las


samedi 23 novembre 2013

PLAIDOYER POUR UNE HISTOIRE AFRICAINE 2





L’âge des reptiles dont les dinosaures représentés par sa majesté le Tyrannosaure Royal, grand lézard mesurant quinze mètres de long et six mètres de haut s’il s’appuie sur sa queue. Après les reptiles, les primates, car l’homme est un primate. Les anthropoïdes dont le plus ancien, le Ramapithèque, a vécu en Afrique il y a quarante millions d’années. L’Australopithecus Africanus du professeur Dart. Le Zinjanthropus Boisei et l’homo habilis des anthropologues Leakey. Ce sont là les plus anciens ancêtres de l’homme. Et comme ils ont été tous découverts en Afrique, comme c’est de l’Afrique qu’ils ont colonisé tous les autres continents, on conclut logiquement et avec joie que l’Afrique est le berceau de l’humanité. Uns gros lot de consolation ! Car ce qui va suivre sera bien amer aux Noirs d’Afrique. Les reptiles et les primates dont il est question ne sont que des lézards, des singes, des gorilles et des chimpanzés bien grimaçants, mangeant de la banane, sautant de branches d’arbres en branches d’arbres, et dont tous les intérêts vitaux portent sur leurs ventres et leurs bas-ventres.


La sélection naturelle fit que le pré-homme vint plutôt d’Asie : le Pithecanthropus Erectus du docteur Dubois Eugène. Contrairement aux australopithèques d’Afrique, il se mettait debout et maîtrisait le feu (premier signe de civilisation). L’homme de Java et l’homme de Pékin ont tous les deux vécu pendant le Pléistocène et appartiennent à l’espèce homo erectus. En clair, on ne commence à parler d’homme qu’à partir d’Asie. L’Afrique, c’est la demeure des singes.
L’homme de la chapelle-aux-saints, 4004 ans avant Jésus-Christ, un mètre cinquante-cinq de taille, peau blanche. L’homme de Neandertal, le grand européen implorant les cieux, à côté de l’homme de Rhodésie, la belle petite fille appelée Lucy, dont les dents sont pleines de carie dentaire et les jambes de rhumatisme. Ce sont les vrais ancêtres de l’homo sapiens.



Les outils utilisés par les hommes de la préhistoire : les objets en pierre taillée ou polie pour les australopithèques ; le silex et les objets en pierre pour l’homo erectus ; les poinçons, les burins, les lampes, les scies, les couteaux, les sifflets et les brosses découverts les grottes du Cro-Magnon pour l’homo sapiens. Ceci fait de l’homme de Cro-Magnon un homme moderne, par opposition à ses prédécesseurs qui sont restés dans la primitivité.
Comment ne pas comprendre qu’avec ce genre d’enseignement l’Afrique devienne aujourd’hui le berceau de groupes terroristes dont la cause principale de création, portée par la dénomination, soit l’école occidentale ? L’enfant africain d’aujourd’hui n’est pas prêt à digérer ça ! Ci-devant la critique de cette pensée puis l’ouverture d’autres horizons pour l’Afrique.


 Les Européens ont divisé le temps en trois grandes périodes  qui sont : la préhistoire, la protohistoire et l’histoire.  Le repère de cette division est Jésus-Christ. La préhistoire, disent-ils, est la période allant de l’apparition de l’homme sur la terre jusqu’à l’émergence des premières civilisations. La protohistoire, quant à elle, est la période pendant laquelle une civilisation ne possède pas encore d’écriture mais apparaît dans les écrits d’autres civilisations. Nous avons déjà donné la définition de l’histoire telle que reçue.
On le voit bien, dans la réalité de la colonisation, l’écriture et la division du temps étaient certaines des armes du colon pour épouvanter le Noir analphabète fraîchement sorti de sa broussaille. Elles classaient d’emblée le colonisé « homme préhistorique » ou, selon le cas, « homme protohistorique ». La théorie s’est développée d’âge en âge et,  Jusqu’à nos jours, la même pensée reste vraie en Europe. Pour s’en convaincre, rappelons-nous, à titre de preuve ;  les propos de Nicolas Sarkozy, président de la République Française,  en plein troisième millénaire et en terre africaine (au Sénégal) : « L’Afrique n’est pas encore entrée dans l’histoire de l’humanité ».  Les prétendus hommes de la période pré-écriture sont en réalité de lents acheminements du singe vers l’homme qui, lui, est par essence de couleur blanche. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ce que dit le Blanc au Noir ! Et c’est bien normal, bien compréhensible, que des supporters de clubs de football européens lancent des peaux de banane sur le terrain de jeu quand un certain monsieur Samuel Eto’o Fils, noir qu’il est, se déploie à leur montrer ce que l’on appelle vrai football !




L’histoire, telle que nous l’enseignons aujourd’hui, telle qu’on nous l’a enseignée hier, est donc une école du racisme. Et nous l’enseignons à l’enfant africain ! 

vendredi 22 novembre 2013

LA DEMOCRATIE AVANCEE 2



Mena, Ndirinkin, Nnefaa, Yen’e.

Grande route. Paysage vert. Les personnages observent des manifestants qui passent en chantant. Explosions. Coups de sifflets. Klaxons de voitures. Survient une forte explosion qui fait sursauter plusieurs personnes. Calme plat.




Mena, elle se rapproche de Ndirinkin.- Alors… C’est ça la démocratie !
Ndirinkin, distrait.- c’est ça la démocratie.
Mena, elle se tourne vers les manifestants.- ce vacarme, ce bordel, ce vandalisme, ces agressions, ces explosions qui me font si mal au cœur et … (elle se tourne vers Ndirinkin). Et puis quoi encore ?
Ndirinkin.- et puis l’espoir. L’espoir qui nous anime. (Un silence). Et ces villes qui meurent. Mais il faut que ce peuple évolue sur une voie qui lui convienne. Cette voie est celle qu’il aura choisie en toute liberté, en toute conscience, en toute transparence.
Mena.- a quoi sert-il d’être libre si c’est pour faire tant de bruits et de mal pour mettre les autres mal à l’aise ?
Ndirinkin.- je ne sais pas. Mais le peuple ne réclame qu’un peu de justice et de bien-être : c’est son droit.
Nnefaa.- tout homme a le droit de revendiquer son droit. Aujourd’hui, nous avons le moyen le plus sûr pour ce faire : c’est la contestation ; c’est le refus de travailler …si nous ne jouissons pas de nos pleins droits. Nous avons la volonté de nous donner tous nos droits, même si c’est   en mettant le désordre là où les choses vont mal. Le but poursuivi, c’est anéantir toutes les forces conservatrices.
Yen’e.- ça alors ! (Un silence). En démocratie, le peuple est entre les mains d’une minorité qu’il a librement choisie pour le conduire à travers ronces et épines de ce monde où nous devenons chaque jour étrangers vers son bonheur véritable. A travers ronces de sa destinée et épines de son destin. Vers son bonheur véritable. Ce peuple avait choisi ses dirigeants dès la fondation de ce royaume. Ceux-ci ont toujours fait ce qu’un peuple peut attendre de ses dirigeants depuis qu’ils sont aux affaires…
Ndirinkin.- Boue ! Les dirigeants d’aujourd’hui, dans notre royaume, sont les plus forts d’une époque très reculée. Et le peuple est dehors pour que ses dirigeants ne soient plus ceux qui l’ont vaincu par la force des armes, mais par le bon travail, le savoir-être, le savoir-faire, la clairvoyance, la sagesse, l’humanité…
(Éclats et coups de tonnerre. Un instant. Il règne un calme plat. Le brouhaha des manifestants reprend.)




Nnefaa.- las ! Comme si c’était le commencement de la fin du monde !
Ndirinkin.- c’est le commencement de la fin d’un règne. Et il est le bienvenu.
Yen’e.- mon prince ?
Ndirinkin.- je vous écoute.
Yen’e.- pensez-vous que la solution à nos maux se trouve dans le changement d’hommes ou de régime politique comme le front le réclame avec véhémence ?
Ndirinkin, sèchement.- la solution à un problème se trouve partout où on peut la trouver.
Yen’e.- Mais pour le moment, la solution à notre problème, c’est vous ! Vous êtes le fils unique du Roi, le seul en vue pour prendre la relève. Le pays a besoin de vous. Vous avez le devoir de répondre à l’appel de votre destin. Et Sa Majesté le Roi m’a chargé de vous dire qu’il a urgemment besoin de vous.
Ndirinkin.- mon père n’a donc besoin de moi que quand il a des problèmes de gouvernance ! Pour accomplir de basses besognes ! Pas vrai ?
Yen’e, comme à son oreille.- c’est pour prendre le pouvoir dans vos deux mains. Fermement. Vous êtes nés pour ça !
Ndirinkin.- je veux faire le bien toute ma vie durant.
Yen’e.- mon seigneur croit-il donc que le Roi m’a envoyé ici pour mettre une vipère dans sa poche ?
Ndirinkin.- c’est plus qu’une vipère : c’est tous les démons de l’enfer.
Yen’e.- …eh bien ! … le père veut toujours le bonheur de son fils. Et tout ce qu’il lui donne, tout ce qu’il voudrait lui donner, tout ce qu’il lui fait, tout ce qu’il voudrait lui faire, tout cela le mène tout droit à ce but : le rendre heureux.
Ndirinkin.- apocalypse ! Chacun vit toujours pour soi, malgré tout. (Un silence). De quel bonheur voulez-vous que je jouisse si le peuple que j’incarne est malheureux ? (Un silence). Mon père veut me donner ce pouvoir qu’il n’a plus pour sauver sa tête et me faire perdre la mienne. Il s’imagine que, par amour, je ne dénoncerai pas ses crimes ni ses malversations de tous genres si je parviens aux affaires. Je dis parvenir. Et c’est peine perdue !
Nnefaa.- le temps où il fallait se soumettre à de pareilles conceptions du pouvoir est révolu.
Mena.- vilaine ! Le pouvoir est bon pour mon mari.
Ndirinkin.- madame ! Madame ! Je voudrais bien avoir ce pouvoir. Mais avec droiture, mérite et justice. Aujourd’hui dans ce pays, le pouvoir n’est plus le gâteau privé d’une certaine famille. Il se trouve dans la rue, entre les mains du peuple. Et le peuple donne son pouvoir à qui il veut, sans avoir des comptes à rendre. M’entendez-vous ? Ce que mon père veut me donner est une coque vide.
Mena.- hum… une coque vide... c’est-à-dire une coque à remplir. Et, la remplissant, lui donner le contenu qu’on désire.
Nnefaa.- maman ?
Un silence.




Ndirinkin.- j’aime les gens qui cherchent à mener les hommes vers la positivité ; j’ai horreur de ceux qui tirent le peuple vers la barbarie des manifestations : toute manifestation est destructrice de quelque chose. La bonne gouvernance est celle qui modèle les comportements animaux de l’actuelle civilisation soi-disant humaine pour concentrer l’homme sur le travail et le bien. Assurer la continuité du règne de mon père, c’est tirer ce peuple vers l’arrière, c’est le faire rétrograder : c’est le tuer. Pourtant ce peuple a soif de progrès. Dois-je le précipiter dans le pire ? (Un silence). Je mettrai le désordre partout : il n’y a que le désordre pour faire avancer les choses. (Un silence). Je prendrai le bout du fil ; et je voudrais bien mourir s’il faut le perdre. (Se tournant vers Yen’e) N’est-ce pas ce que vous voulez ?
Yen’e, déçu.- je me demande à quelle sauce sera mangé ce peuple ?
Ndirinkin.- le peuple ne veut plus de la sauce dans laquelle il est mangé actuellement, ce qui est sûr. Joignons nos bras à nos maux dans le sens de nos seuls intérêts : voilà qui devrait plaire à tous dans le monde moderne.
Mena.- où est donc l’universalité de l’homme ?
Ndirinkin.- dans les mots. Et dans la tête de ceux qui l’ont inventée.
Mena.- vous endoctrinez le peuple avec les opinions du Front ou avec la démocratie ?
Ndirinkin.- « ventre affamé n’a point d’oreilles ». Et ce peuple a faim. (A Mena). Si vous avez besoin d’endoctrinement, entrez dans une église, et vous serez bien servie. Pour moi, c’est le moment de rejoindre ce peuple dans la rue et lui montrer tout ce qu’il vaut dans une démocratie. En démocratie, le peuple est irremplaçable et premier.
Mena, avec insistance.- où est alors la grande famille humaine s’il faut se borner à assurer le bien-être d’un groupuscule ?
Ndirinkin.- la grande famille humaine restera à jamais dans la tête de ceux qui l’ont inventée. Les cartes avaient été faussées dès la base : en refusant l’humanité à certains tout en en accordant un peu aux autres, on s’est posé comme homme, et le jeu est vite joué : pour universaliser l’homme, il faut l’exporter et l’implanter partout où il peut prospérer, d’où les impérialismes, la colonisation. Et comme l’homme doit être maître partout où il se trouve, viennent la traite négrière, le commerce des esclaves, les guerres des conquêtes et de domination, la course aux armements. A la fin, on n’a exporté que le mal ; et l’animal de la forêt, aujourd’hui, n’a rien à envier à l’homme. On a oublie en sortant de chez soi, ce qu’il fallait pour relever les mœurs des autres dont on disait indignes de l’humanité ; on a ainsi détruit des trésors de l’humanité. Vous m’entendez, Madame ? La grande famille humaine a été pour nous l’apprentissage de la haine inconditionnelle de nous-même. Elle nous a poussé au suicide. Elle nous a appris que seul le mal existe, et que rien au monde n’est pour notre bien, même ce bon dieu dont on dit super bon, superpuissant, super voyant …
Nnefaa.- la technologie ne sera jamais exportée, de peur qu’elle ne nous fasse du bien.
Ndirinkin.- c’est vrai. (Un silence). Si universaliser l’homme revient à occidentaliser encore plus le monde, nous avons intérêts à repousser cette bêtise de toutes nos forces. Ça, c’est notre devoir. Et c’est surtout une question de vie ou de mort.
(Fracas indescriptible. Sons de tambours et de xylophones. Cris. Coups de sifflets. Klaxons de voitures. Explosions. Applaudissements. Un temps. Yen’e devient inquiet ; il s’agite un peu ; il est nerveux. Il se tourne vers le prince.)




Yen’e.- mon Seigneur ?
Ndirinkin, à mi-voix.- je vous écoute.
Yen’e.- comment refusez-vous de comprendre que si nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui, c’est à cause de ceux avec qui nous coopérons ? Ce n’est pas à cause du roi que nous souffrons : la puissance de nos pays amis est fascinante, charmante, assimilatrice et très supérieure à la nôtre. Tu t’y rapproches, elle t’avale ; tu t’en éloignes, elle vient te trouver là où tu es et te lampe. (Il bégaie un peu.) Vous ne voyez pas ?
Ndirinkin, fâché.- j’attends toujours la conclusion.
Yen’e.- la coopération Nord-Sud telle qu’elle se fait actuellement est un suicide pour l’Afrique. C’est elle qui est responsable de ce qui nous arrive aujourd’hui.
Ndirinkin.- vous m’agacez.
Yen’e.- pour dire ?
Ndirinkin.- ça va pour aujourd’hui : on va se dire au revoir.
Yen’e.- du jamais vu !
Ndirinkin.- quoi ?
Yen’e.- un prince qui se déplace sans garde de corps !
Ndirinkin.- on verra bien.

(Survient Tekaa, masqué. Il montre sa face et remet le masque aussitôt.)


jeudi 21 novembre 2013

PROPOS SUR LE RACISME




Le racisme est une forme  d’exclusion sociale basée sur la couleur de la peau. C’est un préjuge de couleur que l’Europe a institutionnalisé en lui donnant un fondement écrit à travers sa théorie de l’évolution des espèces. Voir les évangiles du racisme sur cz même blog.

Le racisme consiste en un rejet pur et simple de ceux qui ne sont pas de la même race que soi. Les autres races sont donc considérées comme inférieures et dangereuses par rapport à celle du raciste et condamnées à la servir. Pour les maintenir dans cette position de servitude, il met tout en œuvre pour les empêcher d’émerger. Le raciste réserve toutes les faveurs aux gens de sa race, leur accorde tous les droits qu’il refuse aux autres, toutes les facilités pour accéder au bonheur, à la richesse…

Le racisme se manifeste essentiellement dans la relation du Blanc au Noir sur les stades de football (Samuel Eto’o et Idriss Carlos Kameni en ont été victime en Espagne), dans les bureaux et le monde de l’emploi, (les emplois les plus subalternes sont réservés aux races considérées comme inférieures, vous n’avez qu’à voir ce que font les Noirs en Europe pour vous en convaincre : ils sont en majorité des domestiques, hommes ou femmes, obligés de rester « sans papiers » de peur d’émerger.) le racisme se manifeste aussi dans notre vie quotidienne : quand vous voyer un Noir yeux et bouche grandement ouverts devant un Blanc passant dans la rue ou prenant un verre dans un bistrot, c’est bien une attitude venant d’un fond raciste : il est surpris de voir un Blanc marchant et faisant comme lui, ce Blanc qu’il avait placé à un très grand échelon du fait de l’éducation reçue. Cette éducation reçue est la raison de l’enseignement des fossiles et du darwinisme dans les écoles d'Afrique noire.

Le racisme a atteint son apothéose avec la colonisation, l’apartheid, le nazisme, le commerce triangulaire et la traite négrière. Il a donné naissance à des préjugés dits « de couleur », à savoir, par exemple : les Noirs excellent en disciplines sportives car ils sont forts et doués pour les travaux durs ; par contre les Blancs sont les dirigeants, les maîtres ; le monde (Européen) se demandait un temps si un Noir pouvait diriger les USA quand Barack Obama s’était porté candidat aux présidentielles USA!

Le racisme vise la destruction des autres races. C’est ainsi qu’on a réussi à faire encrer dans la conscience Noir l’image d’infériorité du Noir par rapport au Blanc. Des écrivains Noirs des Antilles ont écrit que la couleur de leur peau (noire) relevait du fait d’une brûlure du soleil, c’est-à-dire que la peau noire n’est pas originelle, qu’elle est un accident et une punition de la nature. Des pommades et des produits pharmaceutiques ont été mis au point pour transformer la peau noire en peau blanche : Michaël Jackson en était une manifestation type de ce faux changement de couleur. Faux parce que le s produits utilisés changent le phénotype, pas le génotype de la victime ; il fait des purs noirs des bruns, des Fanta-coca (comme on dit). Mais d’autres Noirs ont réagi autrement contre le racisme.

Le racisme est une bêtise humaine qui ôte la paix de la terre. C’est une invention des penseurs Européenne dont les causes, d’après moi, sont :
-la peur de l’autre ;
-le sentiment (justifié ou pas) de la faiblesse de soi
-la volonté de puissance, l’un des chevaux de bataille de l’Europe.
-la poursuite effrénée de l’argent
-l’origine douteuse de la puissance économique

-l’ignorance de la vie


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...