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mercredi 8 février 2017

LE GROUPE ETAT ISLAMIQUE



The late Iraqi dictator Saddam Hussein. (Associated Press) ** FILE **





Né le 13 octobre 2006 sous le nom « Etat Islamique d’Irak (EII) », l’Etat Islamique est un groupe terroriste international produit de la fusion entre Al-Qaïda en Irak et cinq des six groupes islamistes formant le « Conseil Consultatif des Moudjahidines en Irak ». D’obédience salafiste et djihadiste, l’Etat Islamique prône le panislamisme, le takfirisme, l’anti-occidentalisme et l’anti-chiisme. Il a deux objectifs principaux :
1.      Créer un califat islamique dans les zones conquises
2.      Instaurer la charia

A l’origine, l’Etat Islamique a un seul objectif : rétablir le califat des Abbassides.

Le premier leader du groupe fut Abou Omar Al Baghdadi. Mais celui-ci est mort en 2010, laissant sa place à Abou Bakr Al Baghdadi, leader actuel.

Sur le plan de la coopération internationale avec les autres groupes terroristes, notamment en Afrique, l’Etat Islamique a accepté les allégeances de :
1.      Boko Haram, une secte terroriste islamique basée dans le Nord du Nigeria.
2.      Ansar Bait Al Maqdis, un groupe terroriste basé en Egypte
3.      Majilis Choura Chabab Al Islam, un groupe terroriste basé en Libye.
Mais le Groupe Etat Islamique s’est officiellement désolidarisé de Boko Haram le 02 août 2016 en nommant son propre leader pour l’Afrique de l’Ouest :  ABU MUSAB AL BARNAWI
L’Etat Islamique a donc des bases solides sur le continent africain. Une probable fusion entre ces groupes est à redouter.

Le Groupe Etat Islamique est appelé « Daech » depuis le mois d’avril 2013 par certains médias occidentaux.


Officieusement, le Groupe Etat Islamique est né en 2006 en Irak sur le cadavre de Saddam Hussein (Chef d’Etat Irakien exécuté par pendaison le 30 décembre 2006 à Bagdad). Son acte de naissance porte l’estampille de l’Amérique(USA) bushiste traînant derrière lui l’Occident tout entier dans une guerre que l’humanité aurait pu éviter. C’est un groupe terroriste surarmé et financièrement très riche qui, comme Al-Qaïda, servirait les intérêts occidentaux (et surtout les intérêts des Etats-Unis). La guerre contre le régime de Saddam Hussein ne pouvait pas finir sans laisser une grosse blessure au pied de l'humanité. Cette blessure s'appelle Etat Islamique; et elle est entrain de devenir inguérissable, tant Daesh montre une très forte capacité à s'étendre horizontalement. 

mardi 24 janvier 2017

LE GROUPE ETAT ISLAMIQUE DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD




La naissance du nouveau groupe terroriste sur le territoire africain a eu lieu le 02 août 2016 avec la nomination de son chef, ABU MUSAB AL BARNAWI, par le Groupe Etat Islamique originel(DAECH). Des analystes avaient parlé à tort d’une division de BOKO HARAM en deux factions dont :
        I.            La branche la plus dure, sous le commandement du très sanguinaire ABUBAKAR SHEKAU, basée au Nord-Est du Nigéria, Etat de Borno, dans la forêt de SAMBISA, et caractérisée par sa folie meurtrière. C’est le noyau dur de BOKO HARAM.
      II           La branche modérée, sous le commandement du nouveau chef, Abu Musab Al Barnawi, et localisée où nul ne sait, mais qu’en même au Nigéria. C’est le Groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest.


Mais Boko Haram n’aura perdu que quelques-uns de ses membres, car c’est un nouveau groupe terroriste qui est né. Daech n’aura utilisé Boko Haram que pour s’implanter en Afrique, et dans le Bassin du Lac Tchad. Le nouveau groupe est en mal de localisation et les terroriste de l’Etat Islamique seraient, comme il faut s’y attendre, en train d’utiliser une méthode plus douce, moins violente et plus fugitive que Boko Haram pour atteindre leur but : conquérir une partie du Bassin du Lac Tchad pour refonder le vieux et fameux empire de Sokoto dont le Peul Ousmane Dan Fodio fut le fondateur. Ils donnent l’apparence de ne rien faire, d’être inactifs ; mais ils sont en réalité toujours en train de s’employer à infiltrer tous les pays du Bassin en cause. Demain, nous nous dirons surpris de l’étendue de l’espace qui leur revient dans ledit territoire. Ce disant nous aurons omis à volonté de déclarer haut et fort que nous nous sommes laissés endormir par les stratégies et méthodes fugitives des membres du Groupe Etat Islamique. L’infiltration des membres de l’EI trouve son apogée dans les mouvements sociaux de grèves, d’insurrection sur fond vide et à but impossible à atteindre comme ceux qui ont actuellement cour dans la zone anglophone du Cameroun, un pays du Bassin du Lac Tchad. Daech est là pour occuper les espaces vides ou troubles. Mais au lieu de mettre les niveaux de prudence et de vigilance à l’extrême, nos dirigeants nous endorment avec des propos du genre : « le chef d’état-major de l’armée m’a appris que le camp était tombé le vendredi 22 décembre et que les terroristes étaient en fuite, n’ayant nulle part où aller », Muhammadu Buhari, Président nigérian, le 24 décembre 2016. « Nos forces de défense et de sécurité avaient repoussé et mis Boko Haram sur la défensive », Paul Biya, Président de la République du Cameroun, le 31 décembre 2016. Aboubakar Shekau, leader incontesté (même par le Groupe Etat Islamique) de Boko Haram, répond aux deux présidents : « nous sommes en sécurité, nous n’avons été chassés de nulle part. Et les tactiques et les stratégies ne peuvent pas révéler notre position, sauf si Allah le veut. » Que celui qui a la tête pour comprendre comprenne ce que les hommes politiques nous disent. 

Il est vrai qu’Aboubakar Shekau n’a pas eu les faveurs des yeux des dirigeants de l’EI depuis que Boko Haram avait prêté avec succès allégeance à Daech en mars 2015 du fait de son extrémisme radical, de sa folie meurtrière et des attentats suicides perpétrés par des enfants mineurs. Mais Boko Haram n’a pas été officiellement rejeté par le Groupe Etat Islamique. Les dirigeants de l’EI savent bien que le faire serait pousser Boko Haram entre les mains d’AL QAÏDA,  un concurrent sérieux, car Aboubakar Shekau aura toujours besoin d’appuis sur le plan international pour survivre et sauver son groupe d’une possible mort lente.

La vérité est là et très difficile à admettre : le nord du Nigéria héberge trois groupes terroristes à la conquête du Bassin du Lac Tchad pour refonder le vieux et fameux empire de SOKOTO dont le Peul Ousmane Dan Fodio fut le fondateur. Ces trois groupes sont : Boko Haram, Al Ansaru et l’Etat Islamique. Avec ces trois groupes, ce n’est pas seulement le Nigéria qui est au bord de l’implosion ; c’est tous les pays du Bassin du Lac Tchad qui vont payer ces pots cassés générés par la faiblesse du pouvoir fédéral nigérian. La paix n’est donc pas pour aujourd’hui, et Aboubakar Shekau le dit bien : « vos soldats veulent avoir un répit. C’est pourquoi ils ont dit qu’ils ont terminé le travail. La guerre n’est pas terminée. Oh peuple du Nigéria, vous n’avez pas encore de répit. »

Le terroriste est un ennemi qui couve. Nous, nous dormons. Mais l’ennemi ne dort jamais. 

vendredi 6 janvier 2017

QUELQUES MORTS DE BOKO HARAM




Boko Haram est réputé être le groupe terroriste le plus barbare et le plus violent de la planète Terre. Voici quelques-uns des chiffres les plus importants des morts et enlèvements orquestrés par ce groupe depuis 2009.

ü  Damaturu le 04 novembre 2011, 150 morts.
ü  Kano le 20 janvier 2012, 150 morts.
ü  Benisheik le 18 septembre 2013, 161 morts.
ü  Izghe le 15 fevrier 2014, 170 morts.
ü  Gamboru Ngala le 05 mai 2014, 336 morts.
ü  Jos le 20 mai 2014, 118 morts.
ü  Goshe, Attagara, Agapalwa et Aganjara le 03 juin 2014, 500 morts.
ü  Gwoza le 06 aout 2014, 600 morts.
ü  Damboa dans la nuit du 17 au 18 juillet 2014, 100 morts.
ü  Kano le 28 novembre 2014, 120 morts.
ü  Kukawa le 01 juillet 2015, 100 morts.
ü  Kukawa Gari le 13 aout 2015, 160 morts.
ü  Maïgaduri le 20 septembre 2015, 117 morts.
ü  Baga dud 03 au 07 janvier 2015, 2000 morts.

De tous les pays du Bassin du Lac Tchad, le Nigéria paie le prix le plus fort. Et tous ces morts ne sont que des écoliers et des lycéens des établissements d’enseignement dit « occidental ». cela s’explique par le fait que boko haram signifie « l’école occidentale est un péché ».

Après l’enlèvement des 276 lycéennes âgées de 12 à 17 ans de Chibok le 14 avril 2014, Abubakar Shekau, leader actuel de Boko Haram revendique l’acte et déclare : « j’ai enlèvé les filles. Je vais les vendre sur le marché au nom d’Allah. J’ai dit que l’éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter l’école et vous marier ».

Selon Human Rights Watch, de 2009 à 2015, 910 écoles ont été détruites par Boko Haram, 1500 autres ont été fermées par les gouvernements du fait de l’insécurité dans les zones d’action de Boko Haram, 611 enseignants ont été assassinés, 19000 autres enseignants se sont enfuis.

Selon Amnesty International, de juin 2015 à juin 2016, 486 morts ont été enregistrés au Cameroun du fait de la guerre contre Boko Haram.


samedi 2 mai 2015

L'HISTOIRE DE L'EMPIRE DE SOKOTO OU CE QUE VEUT AL ANSARU

Au tout début du dix-neuvième siècle de l'ère chrétienne, un Imam peul d'origine nigérienne nommé Usman Dan Fodio, pour tenter de rassembler les musulmans dont les empires s'étaient éclatés en différents petits royaumes sans réelle sur leur environnement, lança une guerre sainte(un djihad)contre le roi du Gobir. Dan Fodio avait une armée bien préparée et bénéficiait d'une forte audience auprès des siens. Grâce à ces atouts, il réussit à soumettre le Gobir à sa cause et ses partisans le proclamèrent "commandant des croyants musulmans". Notons que le Gobir était un royaume occupant une partie du territoire compris entre l'actuel Niger et le Nigéria actuel. 


Comme Jésus Christ ou Jésus de Nazareth, l'homme sur qui se fonde la foi chrétienne, Usman Dan Fodio avait douze disciples.Parmi ceux-ci, il y avait un certain Modibbo Adama, résident à Yola. Lors de la conférence qu'organisa Usman Dan Fodio en 1805, il donna mandat à Adama de conquérir et soumettre l'orient de l'empire, pour augmenter le territoire de Sokoto. L'orient de l'empire de Sokoto, c'est tout ce qui constitue le septentrion camerounais aujourd'hui: les Régions du Nord, de l’extrême-Nord et de l'Adamaoua. Le nom "adamaoua" vient d'ailleurs du nom "Adama" et signifie "territoire d'Adama".Grâce aux cuirasses, à la cavalerie et à la hargne invincible des djihadistes partisans d'Usman Dan Fodio, Modibbo Adama réussit à soumettre tous les lamidats du territoire que les Allemands appelleront plus tard du nom de "Kamerun": il s'agit des lamidats de Maroua, Garoua, Ngaoundéré, Tibati, Banyo. Mais les Bamouns et les Kirdis refusèrent l'autorité d'Adama.

Les Kirdis restèrent sur place, réfugiés dans des montagnes inaccessibles à la cavalerie des lieutenants d'Usman Dan Fodio. Quant aux Bamouns, pourchassés par le Lamido de Banyo, ils descendirent plus au Sud et s'installèrent dans l'actuelle région de l'Ouest du Cameroun. 
Voilà quelques séquences du scénario qu'Al Ansaru, ce groupe islamiste terroriste du nord du Nigeria programmerait remettre à l'ordre du jour. Le califat de Boko Haram est inclus dans le califat de Sokoto. Et c'est le sud du Niger, le sud Tchadien, le nord du Cameroun, le nord du Nigéria et le nord du Bénin qui constituerons cet empire de Sokoto, version Al Ansaru. 

L'ancien empire de Sokoto que vous voyez sur la carte prise sur Wikipédia en début de ce post a sa capitale à Kano. Il avait été fondé en 1804. Son fondateur, Usman Dan Fodio, naquit le 15 décembre 1754. Il prône un islam conquérant et guerrier. Par sa maxime suivante, Usman Dan Fodio est un anti-démocrate: "le pouvoir ne dot pas être confié à celui qui cherche à l'obtenir".C'est le propre des djihadistes. Ses partisans d'aujourd'hui, tout comme ceux d'hier et lui-même, ignorent malheureusement que l'Afrique noire n'appartient ni au christianisme ni à l'islam. L’Afrique Noire ne mourra pas de l’héritage du colonialisme.

Dans les mots et les idées, Ansaru s'avère plus dangereux que Boko Haram, même s'l n'y a pas de petit démon. Et une coalition entre les deux mouvements serait catastrophique pour la région et même l'Afrique entière. 

lundi 27 avril 2015

AL ANSARU: UN GROUPE ISLAMISTE TERRORISTE NIGERIAN


Selon le communiqué de presse du Conseil de Sécurité des Nations Unies, SC/11455, publié le 26 juin 2014, le Comité des Sanctions contre Al-Qaïda a ajouté dans sa liste de sanctions le groupe terroriste nigérian Al-Ansaru, ainsi que l'actuel leader de Boko Haram, Abubakar Mohammed Shekau. Les raisons de cet ajout, pour ce qui est du groupe islamiste Al-Ansaru:
  1. groupe associé à Al-Qaïda
  2. groupe armé dissident de Boko Haram
  3. groupe menant des attentats terroristes au Nigeria
  4. groupe partageant des valeurs idéologiques avec AQMI (Al-Qaïda pour le Maghreb Islamique).

Pour le commun des mortels, qui est réellement Al-Ansaru?

Date de création

Janvier 2012.
Mais en suivant les vidéos que les leaders d'Ansaru ont publiées en 2012, on se rend vite compte que janvier 2012 n'est qu'une date officielle de création du groupe. Les origines remontent à plus loin, notamment en 2009.  C'est, en effet que la répression contre le terrorisme est encore à l'ordre du jour au Nigeria. Elle aboutit à la mort, cette année 2009, du leader naturel et principal fondateur de Boko Haram, Mohammed Yusuf. L'esprit princier du Moyen-Âge qui caractérise les chefs terroristes du monde entier est alors mis en exergue parmi les lieutenants de Mohammed Yusuf: des luttes pour la succession naissent. Au fil du temps, Abubakar Shekau s'impose, poussant ses redoutables adversaires à se retirer pour aller créer un autre groupe aussi terroriste et potentiellement plus dangereux(on le verra) que Boko Haram: Al-Ansaru.

Noms complets

  • en arabe: jama'atu Ansarul Muslimina Fi Biladis Sudan.
  • en anglais: Vanguard for the Protection of Muslims in Blacks Africa.
  • en français: Avant-garde pour la Protection des Musulmans en Afrique Noire.


Lieu de naissance

Nord du Nigeria (très probablement l'Etat de Kano).

Pères fondateurs

  1. Abu Usmatul Al Ansari  ou encore: Abu Ussamata Al Ansari
  2. Abu Jafa'ar.


Dévise

Lutter pour la cause d'Allah.

Logo

Un coran ouvert autour duquel deux fusils de couleur noire, un drapeau noir flotte sur chaque fusil, et sur le
logo est inscrit: "il n'y a de dieu qu'Allah, et Mohammed est son prophète."
Les fondateurs d'Ansaru sont bien islamaniaques, et ils le laissent ressentir dans ce logo. Il s'agit d'imposer l'islam partout sur le territoire visé, et à coups de canons.

Zone cible

  1. Sud du Niger (Diffa, Zinder, Maradi, Dosso, Gaya...)
  2. Nord du Nigeria (Etats de Kano, Kaduna, Borno, Sokoto, Katsina, Kebbi, Jigawa, Yobé, Adamawa, Gombé, Bauchi, Zamfara.)
  3. Grand nord du Cameroun (Régions de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extrème Nord).
  4. Bassin du Lac Tchad
  5. Tout territoire  noir africain où palpite une âme musulmane.


Idéologies

  1. fondamentalisme islamique
  2. salafisme
  3. djihadisme
  4. extrémisme religieux
  5. charia
  6. L'adepte d'Al Ansaru se caractérise par sa manie de l'islam (islamanie).


Les causes de la création d'Al-Ansaru selon ses créateurs

  1. incapacité du gouvernement nigérian à défendre les musulmans dans les violences inter-religieuses avec les chrétiens.
  2. perte de la dignité des musulmans en Afrique Noire.
  3. assassinats d'innocents par Boko Haram, car dit Abu Usmatul Al-Ansari:"l'islam interdit de tuer les innocents, même s'ils sont des non-musulmans. C'est notre croyance et nous nous en tenons de pieds fermes. Le musulman ne doit tuer que par légitime défense."


Comment opère le groupe?

  1. Enlèvements et prises d'otages
  2. Attentats
  3. Assassinats
  4. Guérillas


Les objectifs d'Al-Ansaru

  1. Refonder l'empire de Sokoto d'Ousmane Dan Fodio, un empire allant du Niger au Cameroun en passant par le nord du Nigeria. C'est le califat islamique à créer.
  2. Défendre les intérêts des musulmans en Afrique Noire.
  3. Dans une vidéo publié en janvier 2012, l'un des leaders du groupe parle:"nous aurons un regard dépassionné sur tout; nous encouragerons ce qui est bon et travaillerons pour sa propagation; nous découragerons le mal et essayerons de l'éliminer." Attention aux esprits faibles: il y a du blabla dedans pour les captiver.
  4. Contrôler, confisquer le pouvoir d'Abuja pour mieux défendre les musulmans. 



dimanche 12 avril 2015

AFRIQUE : L'ESPOIR D'UNE VICTOIRE CONTRE BOKO HARAM OU PIÈGE?





Les urnes ont enfin dit leurs quatre vérités au Nigeria. Et il ne fallait que ça! que le peuple nigérian dise non à un Président complaisant envers son groupe terroriste semant la terreur presque partout dans les trois états du Nord-Est du Nigeria et surtout dans l'Etat du Bornou, sa base naturelle.
Boko Haram est le groupe terroriste le plus barbare et le plus sauvage au monde par ses massacres et ses façons d'agir. En moins de quinze années d'existence, il a sur son dos plus de treize milles morts. Ce ténébreux groupe islamiste sorti de nulle part au Nigeria a mis une grosse blessure inguérissable sur le dos de l'Afrique. On estime à plus de sept cents le nombre d'enfants enlevés et déportés on ne sait où. Mais ces disparitions sont massives sont le signe que le territoire n'est pas entièrement maîtrisé par les forces de l'ordre ou qu'il y a des connivences à l'intérieur du Nigeria même. En votant contre Goodlock Jonathan (en réalité Badlock Jonathan) ce 28 mars 2015, tout le peuple nigérian veut mettre fin à cela. 
La complaisance du pouvoir d’Abuja vient du fait que les territoires libérés par les armées des pays alliés (Tchad, Cameroun, Niger) dans cette lutte contre Boko Haram ne sont pas vite occupés par l'armée nigériane et à cause de cela, sont vite repris par les islamistes de Boko Haram. Il en est ainsi de Gamboru et Damasak.

Mais il semble bien que la paix observée lors de ces élections l'a été en échange de quelque chose. Il y aurait eu un accord tacite entre Abuja et Boko Haram. Les islamistes auraient laisser tombés les attentats, les enlèvements et les missions suicides qu'ils se préparaient à faire le jour des élections en échange du départ du sol nigérian des troupes de la coalition tchadocamerounaise. Les responsables et tous les membres de Boko Haram auraient même voté comme tous les citoyens normaux nigérians. 
Il n'y a pas grand chose à attendre de Mohammadu Buhari, l'heureux élu du 28 mars 2015. Il y aura, durant son règne, une relative accalmie au Nigéria; mais le problème Boko Haram ne sera pas résolu. Pour commencer à montrer sa bonne foi, il doit remettre à l'ordre du jour l'intervention sur sol nigérian de la coalition tchadocamerounaise, troupes sans lesquelles l'armée nigériane ne s'en sortira pas. 


mercredi 18 mars 2015

FOOTBALL AFRICAIN: LA PESTE MAROCAINE GAGNE DU TERRAIN




 Le match Nigeria Vs Bolivie n'aura pas lieu au Nigeria à cause de la guerre civile provoquée au Nigeria par la secte terroriste armée Boko Haram.


La Fédération Bolivienne de Football( FBF) vient d'exprimer haut son refus de jouer un match amical international prévu le 26 mars prochain, match FIFA (Fédération Internationale de Football Association) devant opposer le Nigeria à la Bolivie en terre nigériane. Les raisons avancées de ce refus sont:
  1.  existence actuelle d'un conflit armé au Nigeria
  2. exactions des adeptes de la milice terroriste armée nigériane Boko Haram sur les populations civiles
  3. sécurité des joueurs et dirigeants Boliviens

Pourtant ce match ne devait pas se jouer dans l’État du Bornou, lieu où se déroule la guerre civile au Nigeria, mais plutôt dans le Sud-est où règne la paix, précisément dans la ville d'Uyo. La Fédération Nigériane de Football (NFF)  est évidemment bien déçue de cette décision.

Elle n'était pas encore loin de nous la décision du Maroc de refuser d'héberger la CAN 2015 (Coupe d'Afrique des Nations 2015) pour cause d’Ebola sur le continent. Cette fois c'est la guerre civile qui éloigne de nous une si belle affiche que devait être Bolivie Vs Nigeria.Maladies, guerres civiles, et bien sûr famine plus pauvreté,  quand est-ce que le cycle infernal va-t-il s'arrêter?

vendredi 27 février 2015

CAMEROUN-NIGERIA: POUR UNE SÉCURITÉ TRANSFRONTALIÈRE ACCRUE





Créer des comités villageois de vigilance, lutter contre le Blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, soutenir la FMM... telles sont les quelques recommandations du troisième comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigéria. 

Voici le communiqué final de la troisième session du comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigéria:

"1-La troisième session du Comité de Sécurité transfrontalière Cameroun-Nigéria s'est tenue du 18 au 20 février 2015 à l'hôtel Mont Fébé de Yaoundé au Cameroun.
2-La session était co-présidée par S.E. René Emmanuel Sadi, Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation de la République du Cameroun, et le Général de division en retraite, J.B. Samuel, Directeur au Bureau du Conseil National de Sécurité de la de la république Fédérale du Nigéria, à la tête des délégations camerounaise et Nigériane. Ont également pris part à la cérémonie d'ouverture pour la République du Cameroun: S.E. Chief Dr Dion Ngute Joseph, Ministre Délégué auprès du Ministre des Relations Extérieures en charge du Commonwealth, M. Jules Doret Ndongo, Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation, M. Jean Baptiste Bokam, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Défense, Chargé de la Gendarmerie Nationale, S.E. Salaheddine Abbas Ibrahima, Haut-Commissaire de la République du Cameroun en République Fédérale du Nigéria.
3-Dans son allocution d'ouverture, S.E. René Emmanuel Sadi a:
  1. exprimé la satisfaction de Son Excellence Paul Biya, président de la République du Cameroun, pour la tenue de ces assises;
  2. relevé des avancées considérables depuis la tenue de la deuxième session à Abuja;
  3. salué la constitution de la FMM (Force Multinationale Mixte) par les pays membres de la CBLT (Commission du Bassin du Lac Tchad) et le Bénin;
  4. et appelé à une collaboration plus étroite entre les deux pays en matière de lutte contre l'insécurité transfrontalière.
4-Pour sa part, le Général de Division (à la retraite), J.B. Samuel, chef de la délégation nigériane, a transmis les chaleureuses salutations de S.E. Dr Goodluck Ebele Jonathan, président de la République Fédérale du Nigéria, adressées à son cher frère, S.E. Paul Biya, président de la République du Cameroun. Il a reconnu l'importance de la collaboration entre les deux pays et exprimé le vœu que cette troisième session du comité donne lieu à des résultats probants. Il a également apprécié le soutien et la solidarité agissante dont le Cameroun fait preuve dans la bataille commune en vue d'éradiquer le terrorisme. Il a enfin exprimé le vœu que les résultats de cette troisième session consolident les acquis des deux session précédentes.
5-Après la cérémonie d'ouverture, les activités se sont déroulées en sous-comités sur les thèmes suivants:
  1. sécurité
  2. opérations de surveillance de la frontière
  3. enquêtes, études et recherches
  4. diplomatie et justice.
6-S'agissant de la sécurité, le comité a recommandé entre autres:
  1. l'accélération et la finalisation du protocole de conduite des opérations militaires transfrontalières, tel que convenu par les chefs d'Etat major des armées des deux pays;
  2. l'amélioration et l'intensification de l'échange du renseignement en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, le trafic de la drogue, des armes et d'autres formes d'activités criminelles.
7-Le comité a également recommandé l'organisation des campagnes d'information et de sensibilisation auprès des communautés frontalières à travers l'implication des chefs traditionnels et des autorités religieuses afin de restaurer la confiance et de les inciter à fournir des renseignements aux forces de sécurité. ces initiatives devront être accompagnées de la création des comités de vigilance.
8-Les deux parties ont convenu de collaborer plus étroitement à travers l'organisation fréquente d'exercices maritimes bilatéraux destinés à repérer les menaces sur les eaux territoriales et d'intensifier le partage du renseignement entre les deux pays à travers les Centres Régionaux de Secours Maritime (CRSM).
9-Elles ont, par ailleurs, convenu de la nécessité d'un contrôle coordonné des médias en se consultant avant toute transmission d'information à ces derniers pour éviter de compromettre la sécurité des opérations.
10-S'agissant des opérations de surveillance de la frontière, le comité s'est penché sur l'enclavement de certaines zones frontalières, la multiplication des réseaux de contrebande d’hydrocarbures au profit d'activités terroristes, la démarcation de la frontière terrestre, l'augmentation du nombre de réfugiés, notamment dans les zones touchées par les activités de Boko Haram, ainsi que la question de l'installation des équipements d'enregistrement des données biométriques.
11-Le comité a recommandé l'identification des coupables d'activités illicites, le démantèlement des réseaux de contrebande sur les produits pétroliers, ainsi que l'équipement et le renforcement des capacités des agents de sécurité chargés de lutter contre ce phénomène. concernant la démarcation de la frontière terrestre, le comité a exprimé sa satisfaction pour les progrès accomplis et demandé aux deux pays d'intensifier leurs efforts visant visant à réunir les fonds destinés à l'achèvement de cette opération. 
12-S'agissant de l'augmentation inquiétante du nombre de réfugiés, le comité a estimé que l'éradication de Boko Haram constitue la seule solution aux problèmes actuels, et a demandé aux gouvernements des deux pays d'intensifier leurs efforts à cet effet. 
13-Pour ce qui est des enquêtes, des études et des recherches, le comité a recommandé la mise en place de programmes permanents de renforcement des capacités en matière de partage du renseignement et d'informations, ainsi que la nécessité de signer un mémorandum d'entente (ME) relatif aux meilleures pratiques et à l'état de la coopération entre les institutions des deux pays en charge de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
14-Le comité a recommandé la nécessité d'identifier les points focaux dans les deux pays afin d'assurer un contact direct, étroit et sécurisé avec ceux-ci.
15-Le comité a examiné la question du développement des communautés frontalières et recommandé que les deux gouvernements lancent individuellement ou conjointement l'identification et la mise en oeuvre  de programmes destinés à lutter contre la pauvreté et améliorer les conditions de vie des habitants des différentes communautés. 
16-Le comité a recommandé la nécessité d'éduquer les communautés locales et de dénoncer les activités des criminels qui infiltrent les zones frontalières. Il a recommandé en outre d'étudier la possibilité pour les deux pays d'extrader les personnes suspectées de mener des activités criminelles. le comité a toute fois recommandé la prudence dans une telle démarche, au regard des liens étroits unissant les populations des communautés frontalières. 
17-S'agissant de la pêche illicite, du braconnage, de la coupe illégale du bois, de la transhumance et du vol de bétail, le comité a recommandé:

  1. le renforcement des contrôles
  2. le recensement du bétail et des populations traversant la frontière 
  3. le contrôle sanitaire vétérinaire conformément aux normes internationales

18-Le comité a recommandé que chaque pays devra continuer de financer les activités initiées ou mises en oeuvre sr son territoire.
19-S'agissant de la diplomatie et de la justice, les délibérations du comité ont porté entre autres sur l'extradition, la criminalité transfrontalière, l’entraide judiciaire, les relations entre les autorités administratives et les élus locaux dans les zones transfrontalières. Il a, en outre, recommandé aux deux pays d'examiner, dans un bref délai, le projet ME/accord, d'exhorter leurs structures en charge de la lutte contre le blanchiment d'argent et les investigations financières à coopérer. 
20-le comité a recommandé des échanges de visites réciproques et régulières ainsi que l'adoption de bonnes pratiques par les autorités responsables de l'administration des régions frontalières.
21-Le comité a demandé aux deux pays d'apporter leur soutien à la FMM (Force Multinationale Mixte).
22-A la fin de la session, la délégation nigériane a exprimé ses remerciements au gouvernement de la République du Cameroun pour la qualité de l'accueil et des dispositions prises pour le bon déroulement des travaux.
23-En marge de la session du comité, le chef de la délégation nigériane, le général de division ( à la retraite) J.B. Samuel, a été reçu en audience par S.E. Philémon Yang, Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la république du Cameroun.
24-Les délibérations du comité ont eu lieu dans une atmosphère empreinte de confiance, d'amitié et de convivialité.
25-Le comité a décidé que sa prochaine session se tiendra au Nigéria à une date à déterminer, dans un délai de six mois suivant la date de la tenue de la présente session. "
Fait à Yaoundé au Cameroun, le 20 février 2015







FRANCE- AFRIQUE: ON JOUE LE RATTRAPAGE CONTRE BOKO HARAM





Visite au Cameroun de M. Laurent Fabius, Ministre Français des Affaires Etrangères et du Développement International


Pour tenter d'éclairer l'opinion  qui l'accuse en Afrique Centrale d'être de connivence avec la secte terroriste islamiste Nigériane Boko Haram du fait de son silence plutôt complice et inquiétant devant les événements, la France s'est donc vue obligée de dépêcher, dans trois des pays concernés par cette guerre (Cameroun, Tchad, Niger) son Ministre des Affaires Etrangères et du Développement international, Laurent Fabius. La représentation montre une nette négligence de la part de la France de ce que souffre l'Afrique Centrale actuellement. Nous aurions souhaité voir le Président de la République Française en personne, Son Excellence François Hollande. De toutes les façons, ce qui s'est passé s'est passé, et cela montre que la France n'est pas tellement bien avec nous dans cette guerre. 

Il nous a dit qu'il vient parce que:
  1. le Cameroun, le Tchad et le Niger sont des pays amis de la France
  2. il y avait la nécessité de manifester le soutien et la solidarité de la France avec le Cameroun dans la lutte contre Boko Haram sur les plans politique, diplomatique et international.


M. Laurent Fabius explique en quoi peut consister l'apport de la France dans la guerre:
  1. apport de renseignements
  2. formation des troupes engagées sur le terrain
  3. plaidoyer auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour qu'il reconnaisse la FMM (Force Multinationale Mixte) de 8 700 hommes qui devra être opérationnelle le début du mois d'avril. 
  4. Appuyer la cellule de coordination et de traitement des informations sur Boko Haram.


Malheureusement, et c'est bien regrettable et indigne de cette France, elle vient trouver sur le terrain déjà engagés les Allemands, les Russes, les Chinois, les Américains et bien d'autres. Alors que c'est elle que ceux-ci auraient dû trouver en place. 

La visite avait tout l'air d'une mauvaise passe car:
  1. C'est le pays qui fournit l'armement qui forme les troupes engagées à le manipuler
  2. les Américains fournissent déjà les renseignements dont on a besoin sur Boko Haram à la cellule de coordination et de traitement à N’Djamena. 
  3. La Force Multinationale Mixte est une force Africaine qui sera opérationnelle même si l'ONU fait fine bouche. L'Afrique ne va pas passer le temps à quémander ce qu'elle a. Le tigre ne va pas revendiquer sa tigritude, il va bondir sur sa proie et la dévorer. L'Afrique n'est plus la chasse gardée de qui que ce soit. 
  4. La France vient très en retard dans la guerre contre Boko Haram. Même si ce retard n'est pas inquiétant pour Paul Biya, Président du Cameroun et artisan de la riposte globale contre la secte islamiste armée Boko Haram. 



lundi 23 février 2015

AGITATIONS EN AFRIQUE: LES COUPS BAS DU NEOCOLONIALISME






Tordre le coup de ceux qui lèvent ou veulent lever la tête,
Tordre le bras qui cherche à se poser là où on ne veut pas,
Casser les pieds qui veulent fouler des sentiers qu'on veut maintenir secrets,
Crever les yeux qui veulent regarder dans le lointain au lieu de se fermer ou se figer sur place,
Brouiller les oreilles qui tentent de se détourner de nous par des bruits de canons, 
Tels sont les maîtres mots du néo-colon  pour 

  1. lever frères et sœurs contre frères et sœurs,
  2. détruire la famille, noyau de toute société bien organisée,
  3. dominer le monde, 
  4. soumettre de force les autres peuples,
  5. réduire le pauvre à l'extrême pauvreté et à la misère,
  6. justifier les dons et les aides qui n'aident en réalité pas,
  7. créer des guerres dans les pays pauvres mais dont le sous-sol est riche pour les détourner de l'essentiel et vivre de leurs naturels dons sans être inquiété,
  8. pérenniser la domination du plus fort sur le plus faible. 


Ainsi, on peut préparer la déstabilisation de la Côte d'Ivoire au Burkina Faso et, quelques années après, on prépare la déstabilisation du Burkina Faso en Côte d'Ivoire. 

L'agitation centrafricaine n'a rien fait sur le Cameroun. Le Nigéria, avec son Boko Haram, sera-t-il la porte d'entrée? Les réalités ne sont pas les mêmes. Et surtout les Camerounais ne sont pas dupes. Nous savons

  1. ce qu'on appelle patrie,
  2. que la guerre est la pire des solutions pour résoudre un problème,
  3. que la guerre ne finit jamais dans les mémoires,
  4. que la guerre est un fond de commerce pour les fabricants d'armes,
  5. que les vrais bénéficiaires de la guerre sont les pays riches,
  6. que la guerre a pour unique vraie fin d'asseoir le néocolonialisme.


La rébellion centrafricaine et le mouvement Boko Haram servent une cause: re-asseoir la néo-colonisation en Afrique Centrale. Même chose pour le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Ce n'est que le caractère religieux de Boko Haram qui fait la différence. 







vendredi 20 février 2015

CONNAÎTRE BOKO HARAM EN QUELQUES MOTS







Nom:  BOKO HARAM
Boko Haram est un Groupe Sunnite pour la Prédication de l'Islam et le Djihad. C'est un mouvement terroriste international, bien qu'il soit localisé uniquement en Afrique. 

Fondateur: MOHAMED YUSUF (mort en 2009).
Chef actuel: ABUBAKAR SHEKAU

Date de création: 2002

Lieu de création: MAIDUGURIE, capitale politique de l'Etat du Bornou, au Nigéria.

Idéologies: 

  1. Salafisme djihadiste
  2. anti-occidentalisme

On appelle salafisme, selon Wikipédia, "un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna". 
Le djihad est une guerre menée pour une cause religieuse.
C'est un mouvement anti-occidentaliste pour la simple et compréhensible raison que Boko Haram signifie "l'école occidentale est un péché".

Objectifs:

  1. Appliquer la charia au Nigéria.
  2. Créer un "califat religieux" autour du Lac Tchad.

On appelle califat un pays ou un territoire dirigé par un calife, successeur de droit du prophète MOHAMED. 

Zone cible:

  1. Le Nigéria
  2. Le Cameroun
  3. Le Tchad
  4. Le Niger


Les méthodes:

  1. Missions suicides
  2. Massacres, égorgements de populations
  3. Enlèvements et prises d'otages
  4. Luttes armées
  5. Guérilla  
  6. Distribution de tracs 
  7. Islamisation forcée de chrétiens et de tous ceux qui n'appartiennent pas à l'islam 

Boko Haram est en train de distribuer des tracs au Nigéria actuellement pour tenter d'empêcher les prochaines élections présidentielles et parlementaires prévues le 28 mars prochain. Ils prépareraient aussi des attentats et des missions suicides pour chercher à atteindre leurs buts. 





jeudi 19 février 2015

GUERRE CONTRE BOKO HARAM: LES PRECISIONS QUI VALENT







Les précisions sont de Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun, le 16 février 2015 à l'ouverture de la Réunion Extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement du COPAX (Conseil de Paix et de Sécurité de l'Afrique Centrale) tenue à Yaoundé et dont la déclaration finale est ici:
http://consciencedepaix.blogspot.com/2015/02/lutte-contre-boko-haram-la-declaration.html

C'est un extrait de ce discours d'ouverture:

"Qu'il me soit permis de repréciser qu'il ne s'agit aucunement d'une croisade contre l'islam ou d'un épisode d'une quelconque guerre des civilisations.
La réalité est simple: il y a d'un côté, le nôtre, les tenants d'une société moderne et tolérante, garantissant l'exercice des droits de l'homme, dont ceux de religion, ainsi que la démocratie représentative. De l'autre côté, c'est-à-dire du côté de Boko Haram et des mouvements qui lui ressemblent, il y a les partisans d'une société obscurantiste et tyrannique, sans considération aucune de la dignité humaine. 
Vous en conviendrez avec moi, il y a une totale incompatibilité entre ces deux modèles de société et, partant, une totale impossibilité de compromis."

C'est des mots qui valent leur pesant d'or, surtout au Cameroun où l'islam semble être la deuxième religion du pays en terme d'adeptes. Il le fallait bien pour ne pas frustrer une bonne partie de Camerounais et mettre en garde contre les mauvaises interprétations de l'engagement au combat du Cameroun. 




mercredi 18 février 2015

LUTTE CONTRE BOKO HARAM: LA DECLARATION DE YAOUNDE









"Nous, chefs d'Etat des Etats membres du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Afrique Centrale (COPAX), réunis à Yaoundé, République du Cameroun, à l'occasion de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat du COPAX consacrée à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, 
considérant le traité instituant la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale signé à Libreville, République Gabonaise, le 18 octobre 1983,
nous référant aux dispositions pertinentes du protocole relatif au COPAX et du Pacte d'Assistance Mutuelle des Etats membres de la CEEAC signés à Malabo le 24 février 2000,
préoccupés par las attaques répétées et croissantes du groupe terroriste Boko Haram contre la république du Cameroun et la république du Tchad,
tenant compte des conséquences sécuritaires, économiques, sociales et humanitaires négatives que les actions de ce groupe terroriste font peser sur la République du Cameroun et la République du Tchad,
tenant compte également du fait que les pays concernés sont contraints d'affecter des ressources importantes initialement destinées à leur développement économique et social à la lutte contre ce groupe terroriste,
considérant le risque de déstabilisation de l'ensemble de la sous-région de l'Afrique Centrale par le groupe terroriste Boko Haram,
conscients de la nécessité de débarrasser l'Afrique du fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent, qu'aucune circonstance ne saurait justifier,
notant que le terrorisme ne peut ni ne doit être associé à une religion, ni à une nationalité, une civilisation ou un groupe particulier,
nous référant aux différentes résolutions des Nations Unies sur le terrorisme et l'extrémisme violent, notamment la Résolution 2178 du 24 septembre 2014, adoptée lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies consacrée aux ménaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d'actes de terrorisme,
nous référant aux Résolutions 2195 du 19 décembre 2014 et 2199 du 12 février 2015 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, consacrées respectivement au terrorisme et criminalité transnationale organisée et à la condamnation de toute forme de financement du terrorisme,
nous référant au communiqué de la 455 réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine au niveau des chefs d'Etat et de Gouvernement sur le phénomène du terrorisme et de l'extrémisme violent en Afrique, tenue le 2 septembre 2014 à Nairobi,
nous référant également à la Déclaration des Ministres des Affaires Etrangères du Comité Consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique Centrale, à l'occasion de leur 39 session du 5 décembre 2014 à Bujumbura, en soutien au Cameroun et au Tchad contre le groupe terroriste Boko Haram,
prenant en compte les conclusions de la Réunion des Ministres des Affaires Etrangères et de la Défense des Etats membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et du Bénin du 20 janvier 2015 à Niamey,
considérant le communiqué de la 484 Réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine du 29 janvier 2015 à Addis-Abeba sur le groupe terroriste Boko Haram,
nous appuyant sur les conclusions de la Concertation des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC sur le groupe terroriste Boko Haram, tenue le 31 janvier 2015 à Addis-Abeba, en marge de la 24 Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine,

  1. condamnons avec la plus grande fermeté les actions terroristes de Boko Haram au Nigéria, au Cameroun, au Tchad et au Niger,
  2. condamnons également les financements et toute autre forme de soutien au groupe terroriste Boko Haram,
  3. condamnons en outre les prétentions injustifiables de ce groupe terroriste de créer un "califat islamique" dans la zone du Lac Tchad, tendant de ce fait à remettre en cause les frontières nationales dans la zone,
  4. soutenons toutes les initiatives prises par la Commission du Bassin du Lac Tchad, l'Union Africaine et la Communauté Internationale dans la recherche de solutions à ce problème, notamment la mise en place de la Force Multinationale Mixte (FMM),
  5. nous engageons à coopérer pleinement et à tous les niveaux avec la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en vue d'une coordination des actions de lutte contre le groupe terroriste Boko Haram,
  6. encourageons particulièrement la République Fédérale du Nigéria à accroître les synergies avec les autres pays du Bassin du Lac Tchad dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram,
  7. félicitons la République du Cameroun et la République du Tchad dans leur coopération exemplaire en vue d'éradiquer le groupe terroriste Boko Haram,
  8. nous engageons à apporter dans l'immédiat un soutien actif et multiforme au Cameroun, au Tchad et à tout autre Etat membre de la Communauté qui serait affecté par les actions du groupe terroriste Boko Haram, notamment l'assistance militaire, financière, logistique te humanitaire,
  9. exhortons la Communauté Internationale à maintenir et à accroître son soutien multiforme à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram,
  10. lançons un appel aux Nations Unies et à tous les acteurs impliqués dans la résolutions de la crise centrafricaine, pour l'accélération du processus politique et de reconstruction nationale en vue de permettre à la République Centrafricaine de disposer de forces de défense et de sécurité pour contrôler l'intégralité de son territoire, notamment le triangle Cameroun-RCA-Tchad, et de lui éviter de servir de zone de repli ou de ravitaillement du groupe terroriste Boko Haram,
  11. demandons aux Nations Unies de procéder à l'évaluation de la menace terroriste dans ledit triangle et de prendre les dispositions appropriées pour sa sécurisation par la MINUSCA

 et
chargeons le Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale:
  1. de développer, d'ici fin mars 2015, en collaboration avec les Etats concernés, un programme d'actions politicodiplomatiques, de soutien logistique, de communication et d'action humanitaire à soumettre aux Etats membres de la CEEAC,
  2. de mettre en place, à cet effet, au sein du Secrétariat Général, un fonds spécial en vue de mener des activités dans les Etats membres concernés,
  3. d'optimiser les synergies avec les partenaires institutionnels existants et d'entreprendre sans délai l'identification des opportunités de partenariat avec les acteurs internationaux et locaux qui pourront venir appuyer, sur le plan technique et financier, l'action des Etats membres de la CEEAC,
  4. de maintenir le lien avec l'Union Africaine afin de s'assurer de son appui multiforme et de la pleine cohérence avec la Force Multinationale Mixte (FMM),
  5. d'assurer le suivi de la mise en oeuvre de la présente Déclaration et de nous faire périodiquement un rapport sur l'évolution de la situation sécuritaire dans le Bassin du Lac Tchad, ainsi que de toutes les mesures prises en vue de mettre en oeuvre la présente Déclaration."


Fait à Yaoundé, le 16 février 2015.        

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

vendredi 13 février 2015

LES CAUSES PROFONDES DU REPORT DES ELECTIONS AU NIGERIA






Initialement prévues pour le 14 février jour de la Saint Valentin, les élections présidentielles et législatives nigérianes ont été reportées par le pouvoir en place au 28 mars 2015 avec pour seule raison: défaire le pays du tristement célèbre groupe terroriste Boko Haram. Voici quelques unes des raisons profondes de ce report:

L'incapacité du pouvoir en place à assurer l'intégrité du territoire nigérian

Le Nigeria est aujourd'hui un pays occupé par la Communauté Internationale décidée à mettre fin au phénomène Boko Haram. Tout territoire occupé par des forces étrangères est un pays en guerre ou un pays prêt à entamer une guerre quelque part. Un pays occupé ne saurait se prévaloir d'une quelconque souveraineté. Même si la Communauté Internationale vient à bout de Boko Haram en six semaines; ce n'est pas sûr que ces élections auront lieu avec des forces étrangères en sol nigérian.

La faiblesse du pouvoir GOODLUCK JONATHAN à assurer la sécurité des populations nigérianes

Le pouvoir de GOODLUCK JONATHAN s'est comporté en "abandonnique" face à Boko Haram qui n'a que profité de cet effacement pour se déployer jusqu'à occuper un territoire d'une superficie estimée à 52 000 kilomètres carrés, soit à peu près la onzième partie du Cameroun. C'est énorme. Ce qui a poussé Boko Haram à penser qu'en attaquant les pays limitrophes du Nigéria, le groupe pourrait conquérir d'autres terres pour former un grand pays. Environ deux cent trente-quatre lycéennes enlevées, voilà le triste record de l'insécurité au Nigeria. Monsieur le Président de la Fédération Nigériane, GOODLUCK JONATHAN, pense-t-il être capable de remettre ces filles aux familles éprouvées en six semaines? Trouvera-t-il les vrais mots pour faire sa campagne électorale? La partie semble perdue pour lui, et le report n'y fera rien, à moins que les Nigérians ne soit en accord profond avec ce qui se passe chez eux.

La corruption

La corruption est un atout très important dans l'armement et le déploiement de forces terroristes. Le Nigéria est un Etat extrêmement corrompu. 

Le Nigeria est un pays divisé 

La démocratie rime avec souveraineté. On ne saurait faire des élections dites démocratiques dans un Etat occupé par des forces internationales.Le Nigéria n'est plus un pays souverain depuis un temps. Quelque part dans le pays les élections véritables n'auront pas lieu à cause de Boko Haram. Et tout le monde sait que Boko Haram a fondé son pays dans la Fédération Nigériane sous le règne du Président GOODLUCK JONATHAN. Le Nigeria est un pays divisé: Boko Haram a une partie, tandis que le pouvoir d'Abuja a une autre. Les élections ne peuvent pas avoir lieu sous cette atmosphère. Boko Haram est contre la démocratie.




jeudi 12 février 2015

BOKO HARAM: CE QU'IL FAUT SAVOIR









Ce qui se dit dans la rue à Mbouda: Boko Haram est un groupe de rebelles armé et financé par la France pour déstabiliser le Cameroun, l'Afrique Centrale et faire partir Paul Biya, Président de la République du Cameroun, qui n'a que trop duré au pouvoir et qui, par dessus tout, a privilégié la Chine comme partenaire économique du Cameroun au détriment de la France. 
La vérité à ce sujet c'est que, au départ, Boko Haram est une petite secte religieuse(islamique) nigériane qui prône l'islam et l'islamisation de tout ce qui les entoure. Ils se prononcent d'emblée contre l'Occident par leur nom Boko Haram qui signifie "l'école occidentale est un péché". D'après leur vidéo youtube de 17 minutes adressée au Cameroun, ils sont contre la démocratie, les libertés de toutes sortes telles que véhiculées par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.Le groupe terroriste  Boko Haram est basé au Nigéria, pays voisin du Cameroun. 
La France et la Chine sont toutes les deux partenaires économique et politique du Cameroun. Le volume de transactions entre chacun des deux avec le Cameroun dépend de sa politique étrangère. Et ni la France ni la Chine n'a quelque chose à gagner dans un coup d'état au Cameroun. Elles n'ont aussi rien à gagner dans le financement d'un groupe terroriste qui inquiète déjà le monde entier et qui est résolu à nous faire rentrer plusieurs siècles en arrière. De part sa Constitution et au même titre que la France et la Chine, le Cameroun est un état souverain et démocratique qui garantis toutes les libertés à ses citoyens, et c'est justement pour ça que le Cameroun est la cible de Boko Haram. 
La longévité des présidents au pouvoir au Cameroun n'est pas une nouveauté. Le premier président, Ahmadou Ahidjo, avait fait la même chose. C'est, en effet, qu'en l'absence de textes solides et de structures étatiques rompues à leur application sans failles, on ne peut en arriver que là. Mais tous les pays du monde ont commencé par là, sauf peut-être les Etats-Unis d'Amérique. Dans un pays qui a été colonisé comme le Cameroun, si la solution à ce problème vient de l'extérieur, on tombe dans la néo colonisation; et il est de ce fait hors de question qu'on parle de démocratie et de souveraineté. La solution viendra de l'intérieur comme cela s'est fait partout ailleurs. Avec les islamistes la France a les problèmes que les autres pays du monde. Et c'est pratiquement absurde et impensable qu'elle soutienne un groupe de ce genre.
Boko Haram veut que nous vivions comme l'homme de Rhodésie et que, si Présidence il y a, nous ayons des présidents à vie, sortir nos enfants de toutes les écoles qui ne sont pas islamiques, cacher nos femmes et filles dans la cuisine, emballer les faces de nos femmes et filles dans des voiles opaques de peur que les hommes ne les voient. Nous ne sommes plus en condition d'accepter cela, ni aujourd'hui ni demain.


mardi 10 février 2015

ATTENTION: BOKO HARAM RECRUTE A L'OUEST DU CAMEROUN







Selon des sources officieuses d'une chefferie traditionnelle de troisième degré basée dans le Département des Bamboutos, Arrondissement de Mbouda, voici ce que des individus non identifiés(INI) proposeraient actuellement aux jeunes gens de la Région de l'Ouest-Cameroun:

  1. Prime d'engagement à servir BOKO Haram: 200 000 frcs CFA
  2. Salaire permanent du membre de BOKO HARAM: 40 000 frcs CFA par jour, soit un salaire mensuel de 1 200 000 frcs CFA pour un mois de trente jours.
  3. Prime de guerre: 300 000 frcs CFA. La prime est reçu quand on va et rentre d'une opération. Dieu seul sait quelles opérations ce groupe de barbares est en train de faire au Cameroun: ils égorgent tous ceux et toutes celles qu'ils voient et qui refusent de les suivre, ils font des enlèvements...


L'heure est très très grave. Mais les gens savent-ils qu'ils n'auront jamais cet argent qu'on leur propose? Comment font-ils pour infiltrer tout le pays? Les contrôles routiers font-ils vraiment leur travail? Quel véritable contrôle sur les chefferies traditionnelle pour éviter les éventuelles complicités? Les médias nationaux( presse écrites, radios et télévisions) font-ils bien leur travail de sensibilisation de leurs auditeurs contre Boko Haram?
Cet argent qu'on vous promet ne vous servira jamais à rien si on vous le donne: c'est le prix de votre liberté, car en vous engageant à servir Boko Haram, vous entrez dans le maquis, coupé de votre famille et de tout; vous effectuez des missions suicides jusqu'à y laisser votre peau.
Si Boko Haram vous donne ses cinq francs et que vous cherchez à rencontrer votre famille ou une personne vous connaissant, il vous égorgera et récupérera son argent. Ne vous engagez donc pas. 




CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...