samedi 27 septembre 2014

LA DECADENCE DE L'HUMANITE




Les problèmes de l’humanité trouvent leurs causes au sein même de la société humaine terrestre.

Les quelques symptômes parmi les plus « forts » de la décadence de l’humanité sont :

Ø    Ici le Pentagone, là l’Hexagone ; ce sont des figures géométrique apparemment anodines, mais pleines de significations : ce sont des représentations de la sainte raison avec grand R, cette raison qui domine le monde, sans désir ni intention de le partager. La raison avec grand R a pour arme de combat l'intimidation, la manipulation de l'opinion et la volonté de puissance. L'homme a créé la géométrie, mais pour s'en rendre esclave.
 Ces figures géométriques se transforment en de symboles animaux comme le lion, la panthère, l’éléphant… là où la raison tarde à s’implanter. Comment pouvons-nous croire qu’en nous identifiant à un animal ou à une figure géométrique nous devenons puissants ?
Les partisans de la sainte raison avec grand R ont toujours raison et doivent paître les autres comme le berger paissant son troupeau. Là où la rébellion se signale, on diabolise tout ce qui bouge pour justifier le recours aux armes à feu et à la guerre.  Ainsi va la terre des hommes. Mais la terre restera terre des hommes.

Ø    Le détournement de notre naturelle croyance en Dieu vers la croyance en la religion ou en de théorie scientifiques qui n'ont rien de scientifique que la critique qu'elles portent sur les doctrines fondamentalement religieuses. Il faut croire en certaines doctrines scientifiques de la même manière qu'on croit au doctrines religieuses. 

Ø    La chosification de l’autre à travers l’exploitation de l’homme par l’homme, l’asservissement du prochain, la corruption(en tant qu’elle me présente nul pour autrui en dehors de ce pot de vin qui m'est offert pour rendre service)…



lundi 15 septembre 2014

ENSEIGNER LA GEOGRAPHIE




La géographie est l'une des disciplines des Sciences dites "Humaines et Sociales" enseignées dans les écoles du Cameroun. Globalement, son enseignement vise, de façon intrinsèque, à donner à l'élève les premières notions scientifiques de l'espace et de son contenu. L'acquisition des compétences requises fait de lui le maître-connaisseur de tout ce qui l'entoure, l'interpelle directement. Il est appelé à avoir, en fin de cycle du primaire par exemple, la meilleure appréhension des notions de base sur son pays le Cameroun, tout en s'ouvrant sur le monde qui l'entoure, l'Afrique.

L'Approche par les Compétences(APC) véhiculée par la politique nationale de l'éducation, en géographie, oriente le travail de l'enseignant suivant quatre domaines de compétences bien précis:

  1. §   la géographie physique du Cameroun
  2. §   la géographie humaine du Cameroun
  3. §   la géographie économique du Cameroun  
  4. et la géographie générale de l'Afrique.


lundi 8 septembre 2014

DISCOURS 4 SUR LA POESIE




LES POÈMES

Il faut une bonne photo pour donner vie à un poème bourgeois. Ainsi, le lecteur ayant fini de lire ce texte qui n’appelle aucun commentaire de sa part, puisse s’y attarder un peu. La photo remplace ou représente l’image de la nature là où cette nature n’existe plus. C’est pourquoi il est toujours bon d’adjoindre à tout poème une image pouvant permettre au lecteur de faire corps avec la nature.  
Quant au métapoème, il est une œuvre de la Raison. Au fond ce n’est même pas un poème. Car la poésie naît, grandit, vieillit et meurt très très loin de la Raison. 
 Nous avons dit qu’un poème est une recherche d’équilibre au sein d’un monde qui chavire. Dans cette recherche, il peut cajoler le lecteur, au sens même du poil. Mais un poème trop doux l’enlise, valorise sa condition, le remet à celle-ci et enclenche très faiblement un quelconque changement. Pourtant il doit être atteint, le lecteur. S’il faut que le poème soit une frappe pour l’atteindre, cette frappe doit être bien appuyée, autant bien appuyée qu’elle puisse enclencher un effet immédiat sur la cible.  Que cet effet soit de rejet, de joie, de peur ou de tristesse, peu importe. Le poète, à moins qu’il ne soit poète du cajolement ou de la bourgeoisie, doit changer son monde. Pour cela, le poème est un coup de tonnerre qui retentit pour le crépuscule de…quelque chose. Ce «  quelque  chose » est son thème, le problème qu’il pose.  

C’est de cela qu’a besoin le vingt-et-unième siècle. Car l’homme dit moderne a plus que par le passé besoin  de se ramasser en totalité en ses propres mains, de se tenir, de se dévoiler en entier sous sa propre vue pour se laisser complètement examiner par lui-même, lui, son existence et sa modernité avec, comme un objet, avant de continuer sa course(folle) vers une vie délicieuse devenant chaque jour de plus en plus incertaine, le monde se transformant au jour le jour en un chantier de guerre, en un véritable enfer pour l’humanité. Au fond, qui doit être protégé si ce n’est l’homme ? Qui doit agir si ce n’est l’homme ? Qui doit renaître si ce n’est l’homme ? Où donc sommes-nous ? Et que sommes-nous ! Voyons-nous donc ! 


samedi 6 septembre 2014

DISCOURS 3 SUR LA POESIE




LE POÈME

Le poème révèle la qualité de la poésie et c’est toujours en même temps le moi, toi et lui pour nous. Il doit nécessairement tirer son objet d’un événement donné et vécu (physiquement ou moralement) par son auteur. Ce qui le relie d’emblée à ce dernier. Mais en tant que restauratrice ou exacerbatrice de valeurs humanisantes, cette liaison ne lui enlève pas son universalité poétique. Car l’universalité poétique d’un poème se mesure par la capacité qu’a eue le poète (son auteur) de faire d’un problème particulier un problème humainement bon, c’est-à-dire un problème qui touche toute l’espèce humaine. Le poète est un homme de paix, et le problème de paix vient au monde pour la première fois avec la présence de l’autre.
 La création n’est rien si elle ne doit profiter qu’a son créateur seul. Ce qui est doit être toucher et transformé dans le sens positif.  Tout d’un coup, la situation où s’enracine le poème ne devient plus qu’un simple exemple monstratif de ce qui fait véritablement problème. Ce « ce qui fait problème » c’est l’universalité thématique du poème. Cette universalité n’est jamais universelle : c’est une universalité régionale dans la mesure où c’est ancré dans un milieu donné et vécu par un être humain donné. Le poème est encore une œuvre humaine, en attendant que l’homme moderne nous façonne des animaux pouvant écrire des poèmes. Quant à l’universalité poétique, elle est toujours universelle par son caractère humanisant. 
 Pour donc se prévaloir d’une certaine authenticité, tout poème doit nécessairement poser un problème humain, si ce n’est l’homme lui-même comme problème. Un poème, c’est presque toujours une recherche d’équilibre au sein d’un monde qui chavire. Il s'adresse à l'homme.  Et pour ce, le poète pose tous les problèmes qu’il recueille. Car il est un être libre qui n’a peur de rien dans sa quête de justice, de paix ou de nouveauté. Au degré 0 de l’être, l’autre et moi ne sommes qu’un  « nous » vibrant et sonnant qui se place à la  toute action, fait fondre la peur qui, normalement, éloigne l’homme de son semblable.  La peur de l’autre ne devrait pas exister dans une société humaine. Voyons-nous donc ! 
On dira, et c’est vrai, que la compréhension d’un poème sorti du degré 0 de l’être est ardue et pas du tout évidente, Car la panoplie d’images et de créations vient envelopper le message et dévie même parfois le lecteur. C’est malheureusement ce qui fait la force d’un poète, d’une œuvre poétique. Un poème sans images est une œuvre subjective, une œuvre extraterrestre dont les hommes n’ont pas besoin.    

Mais le poème, c’est d’abord et toujours un texte, jamais avant tout une image matérielle comme cela se passe sur le web aujourd’hui. Le poème de cajolement est une pâle copie de cette image, source de l’inspiration : c’est une œuvre descriptive qui, dans tous les cas, tait le coté négatif de son objet, juste par amour aveugle. Or le positif et le négatif de l’autre sont mis face à face devant le poète universel, question de voir en quoi et comment changer.   Dieu en avait marre des ténèbres; il appelle la lumière et l'être devient autre qu'il était: voilà qui est bien. 


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...