dimanche 25 mai 2014

LA FEMME SERA MÈRE DU MONDE




Demain
 Le monde devenu un
Sans sexe faible
Sans sexe fort
Sans volonté de puissance
Sans domination
Sans avarice
Sans prétention ni vices
Sans mensonge

La terre sera
Sans orgueil
Sans égocentrisme
Sans convoitises
Sans révoltes
Sans querelles

Chaque mère aura
Pour sauveur son mari
Pour trésor ses enfants
Pour espoir son foyer
Pour tâche sa cuisine
Pour arme sa parole
Pour parfum les peines et les besoins de sa maison

Et la femme sera mère du monde


vendredi 23 mai 2014

FEMME OBSTRUCTION




Quand je crois que j'ai grandi
Tu me veux à tes pieds toujours enfant

Quand je te cherche
Tu n'es jamais là

Quand je veux que tu m'ouvres tes bras
Tu me les fermes à jamais

Quand je voudrais dormir
Tu me tiens bien éveillé

Quand je t'aime
Tu prends mon amour pour de la haine

Quand je voudrais que tu me parles
Tu es plus morte que la mer morte

Quand il faut me défendre
Pour rien au monde tu me renies

Quand je demande la douceur et l'amour
Tu trimballes partout un coeur d'airain

Quand je demande de refaire le monde
Tu te laisses émerveiller par le monde

Quand je demande de mettre les pieds sur terre
Tu te perds dans de rêves creux

Quand je cherche la vérité
Tu brandis partout ton masque coup d'éclat

Quand je veux avancer
Tu me tires vers l'arrière

Quand je veux un peu de spiritualité
Tu m'inondes des choses du monde

Je m'élève
Tu me rabaisses

Je proclame le bien
Tu t'affirmes par le mal

ET tu me contraries toujours
Tu ne me prends jamais pour ce que je suis

Tu me contraries toujours
Car tu ne me prends jamais pour ce que je suis

Je te vomis
Car nous ne sommes pas du même monde

Tu me contraries toujours

Car tu ne me prends jamais pour ce que je suis


mercredi 21 mai 2014

JERUSALEM




Pourrai-je enfin te voir
Terre promise des habitants de la terre
Jérusalem
Ni du Nord ni du Sud ni de l’Est ni de l’Ouest
Jérusalem
Capitale du village planétaire

Pourrai-je enfin te chanter
Ville ensoleillée illuminant la terre
Du haut de ton mont Sion
Jérusalem
Ville où se lève et se couche le soleil
Jérusalem
Ville où sitôt entré sitôt sauvé

Pourrai-je enfin t’aimer
Ville sainte sanctifiant les âmes
Jérusalem
Ville où nul n’entre avec une arme
Jérusalem
Ville à part entière entièrement à part

Pourrai-je enfin te vivre
Ville siège de l’église
Jérusalem
Ville de pèlerinage et de recueillement
Jérusalem
Point de rencontre des habitants de la terre

Pourrai-je enfin te savourer
Ville verte aux mains neutre
Jérusalem
Ville miroir entre les nations
Ni palestinienne ni israélienne


O Jérusalem quand donc sonne l’heure


dimanche 18 mai 2014

BOUCHE AUX DENTS POURRIES



Ma bouche déçue
Pleine d’amour noir
Noir de nucléons nucléaires
Chante des chants d’amour
Des chants de pardon
Chante des chants de paix

Ma bouche déçue
Pleine de misères
Pleine de déceptions
Pleine de larmes
Profère des cris de douleur
Chante les souffrances de vos yeux

Ma bouche déçue
Pleine des peines du monde
Pleine des révoltes de vos cœurs
Déçue par le ruisseau chavirant
Chavire le monde à grand bruit
Brise les chaînes du silence
Coupe vos cordes d’Orion
Chante l’abandon
Chante la révolution
Chante des chants de mort

Ma bouche déçue
Pleine de salive noire
Ouvre les vannes de mes entrailles
Au son du glas grognon
Tient des propos hérétiques
Profère des chants d’enfant
Sans racine ni tête
Sans secret ni initiation

Ma bouche déçue
Au Dieu du monde
Aux hommes de tous mondes
Pleins ou vides d’estomac
Noirs Bleus Blancs Jaunes ou Verts
A quoi te sert la couleur




vendredi 16 mai 2014

PENSE CETTE VIE




Un regard
Une larme
Un sourire
Et le vent de mes poumons essoufflés
Pour toi
Toi que j’aime

Mon regard te dit


Pense cette vie
Telle que tu la vis

Pense une autre vie
Telle qu’on la vit

Pense la vie de l’au-delà
Telle que tu voudrais la vivre
Quand tu y penses bien
Sache que tu n’en es pas seule reine
On nous a fait tous deux un
C’est toi et moi en tout temps

Où que tu sois
Près ou loin de moi

Où que tu veuilles aller
Près ou loin de moi

Où que le sort t’amène
Près ou loin de moi

Quand t’y es bien
Sache que tu n’es pas seule
Et ne m’oublie jamais
C’est toi et moi en tout temps

Là où tu es reste
Je te porte dans mon cœur
Je veux t’y porter jusqu’au soir
Le soir quand la porte se ferme

Reste une pensée dans la tête
La pensée que t’aura inspirée ces mots

Reste une rose à la main
La rose que t’auras cueillie au printemps

Reste un désir dans le cœur
Le désir d’unifier les cœurs humains


Là où tu es
Tu es ce que tu fais

Ce que tu fais
Fais-le bien
Fais-le au nom de Dieu
Fais-le pour l’humanité
Et toujours pour toi et moi
C’est toi et moi en tout temps

Chère
Ma larme est douleur
Douleur aigue
Douleur assommoir
Qui me serre le gosier
Décapite mon vent de bon aloi
Sifflant sans espoir vers toi
Toi dont la froideur tourmente mon cœur
Mon cœur tremblant et bégayant
Musiquant la cadence désemparée
De ma vision désenchantée
Et des flots de mes yeux
Adouci mon sirocco endiablé
Vers toi
Toi que j’ai tant aimée


mercredi 14 mai 2014

MARIE FRANCOISE




Comme toi au nez bien Noir
Je détestais les brûlées du soleil
J’aime l’africaine pure et dure
Une Afrique au noyau incassable
Douce et charmante en tout lieu
En tout temps vous souvenez-vous

Qu’il vous en souvienne mamie
Nous parlions de l’Afrique
De l’Afrique-des-montagnes
Tu préférais l’Afrique-montagne
Aussi haute que vos genoux
Vos genoux si bien faits
Vous reverrai-je encore mamie

Sais-je où vous êtes maintenant
Aux affres de ce monde décadent
Livré aux rudes mains de la mort
Et lampant l’amer cadi du sort
On s’aimait bien souviens-t’en bien
Et chacun s’en est allé
Ah

Vous reverrai-je encore


lundi 12 mai 2014

L'HOMME DE NEANDERTHAL




Ta scie de pierre ronfle la modernité
Sciant le mauvais parfum de ma bouche carriée
Poison du ciel toujours avide de nos larmes
Large et lourd comme le démon de tes nuits guerrières
Et convoité par ton œil osseux pleurant de peine

Tu naquis pieds et mains liés
Blanc animal de la sainte raison pure
Liés sur la croûte rhodésiennent ton fardeau
Fille de la perdition parée d’armes pierreuses
Et dont le front s’abaissant fuit la surcharge
De la caverne au blantosaure royal

Sous la lumière pierreuse du silex
L’homme de Neanderthal implorant les cieux
Traîne sa bien-aimée aux craquelures rhumatismales
Vers là-bas vers son soleil décapité
Quand vient le temps glacé de ses glaces

Ah quelle science



samedi 10 mai 2014

LA DANSE DES ETOILES






La lune les étoiles prennent le ciel
Pour accomplir la ronde des années

Adieu temps de la criminalité
Temps du péché cette colossale fées noire
Austère au jour et à l’humanité
Planait sur d’ici-bas le territoire
Nuit monotone placide sans auditoire
Nuit au dur regard plein de complicité

Le ciel Le ciel se vêt couleur argent
Le ciel où je te mène Accepte

Ta langue inconnue et fameuse
Tu es lourde et rend tout dormeur
Tu t’en va ô monstre trompeur
Sournois inflexible et grincheux
Sur le ciel les couleurs précieuses
Prennent place ces fervents ravisseurs

Le soleil aussi te ravira comme ces ravisseurs
Tu iras au ciel dansant armée de grêlots

Lune étoiles courants de clarté
Prenez le ciel allez à vos croisières

O ciel vaniteux sans iniquité
Sans clapotis depuis ta belle chaumière
Tu nous enverra ta belle lumière
Ta belle lumière Merci ciel argenté

J’aime le ciel ardent et beau

Et la danse des étoiles ensoleillées




jeudi 8 mai 2014

PEINES SUR PEINES





Quand le jour mal illuminé
Par le feu de vos fissions atomiques
Imprègne ton âme flottant sans abri
D’impitoyables horreurs sans bout

Quand de faux nuages passent en fanfare sur ta tête
Chevaliers défilant devant les troupes enragées
La terre ouvre ses antres avides d’amour sanguin
Ivre du blanc vin de soufre toxique

Quand les horloges de Kbopi vont à reculons
Heurter à Bamegang leurs regards infinis infidèles
Eclairs de poignards envenimés de son vin
Tris’épouse de mon petit matin infernal

Quand la nuit intrépide et austère
Silencieuse effrayante noire de supplices
Envahit ton cœur endolori criant
Torturé à tout vent et chantant l’amour

Quand la Muse lasse de pleurer
Se tait devant la brisure stupéfaite
Traîne ta mémoire éveillée et triste
D’affreux souvenirs insipides et amers

Quand le firmament en sanglots
Lance ses limpides épées hurlant
Sur la terre meurtrie de ses peines
Cherche où reposer ton cœur de mêmes peines

Peines sur peines


Adieu


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...