mardi 29 juillet 2014

VANITÉ DES VANITÉS




Tu fis le monde pour toi
Et tu lui donnas son contenu
Et le monde est à la dérive
Pourtant tu ne chavires point
Il a glissé de tes mains

Tu fis toute chose
Et tu donnas norme à toute chose
Et le monde n’a plus de tes lois
Le monde appartient à ses grandes nations
Et ces nations ne sont point tiennes

Tu fis l’homme de la terre
Tu le fis à ta ressemblance
Et l’homme ne te ressemble pas
Ce que tu as construit il détruit
Et il détruit sans jamais construire

Tu fis l’homme et les choses
Et tu soumis les choses à l’homme
Et l’homme ne maîtrise plus rien aujourd’hui
Il est peureux devant toute chose
Et il vit dans le monde sans le connaître

Tu créas la terre par qui l’homme fut créé
Tu y mis l’homme pour la cultiver
Et l’homme préfère l’atome et le feu
L’homme aime mieux la lune que la terre
Et le laboureur est le plus malheureux des travailleurs

Tu fis donc tout cela
Tu le fis pour toi et pour moi
Pour toi et pour moi tu le fis
Et tu n’as rien moi non plus

L’ordre a été remis en cause


mardi 8 juillet 2014

LE LION INDOMPTABLE DOMPTE




Tous les ponts se cassent
Tous les chemins se brisent
Et le vent subitement s’arrête

Les lampes s’éteignent
Les têtes se visent
Le malade est rebelle à tout remède

Les flots dansent au son des vagues
Et nos regards s’en régalent
Comme à la plage
Ces vagues chavirent nos cœurs épouvantés
Traînés à peine par le prélat vibrant de peur
Sur la vingtième frange de ton œil nucléaire
Vingtième siècle vénéneux qui saigna la terre

Ils s’en vont chaque monde à part
Lions Indomptables de la décadence
Sans vergogne sifflés par le mélodieux vent
Qui psalme à pleine bouche un cantique divin
Tout de blanc vêtus puis ornés de gris
Divines couleurs de ce siècle de fragmentation

Le regard humiliant des yeux de la putain
Caïn errant comme un lion affamé
Coupe en de cris éclairs de verres
Le nombril de sa mère patrie
Ah Saint Paul se referme en cascade
Honteusement silencieux

Cette terre a besoin de nous
L'abandonnerons-nous toujours





jeudi 3 juillet 2014

FEMMES DE GUERRE




Les Takumbeng symbole du pur amour
Auréoles luminescentes de la grande cour
De la persévérance la voie lactée
Vont chantonnant dans le sacré anneau
Ceinture lumineuse de la nation braisée
Par le régime infernal son bourreau
Vacillant au top de sa banqueroute
Ces déesses dont la beauté déroute
Doucement nous mènent avec espérance
A travers air et chemins enflammés
Berçant tendrement nos cœur damnés
Par les flammes d’ennemis de l’alternance
Harde de brigands hardis à leur poursuite
De la horde affamée par elle séduite

Et Lucifer qui avait bien trempé
Ses mains de souillures inondées
Dans la merde le sang d’âmes bien nées
Dans la fournaise avec sa glu
Devant toutes ces mamans bien nues
Bégaie coupable de ses insanités
Devant l’aura du palais encerclé
Exhalant l’air qu’il a gazéifié

Les Takumbeng symboles de patience
Maîtresses du courage la science
Puissances câlines forces humaines
Flambant dans un monde assassin
Barbare forestier exfolié avec peines
Cependant mais tourments de requins
Sanglotent devant les corps martyrisés
Des enfants sur le chemin de la liberté
Ces divinités maîtresses de la souffrance
De la lutte sans feu sans sang pacifique
Vertueux canons étoiles du prolifique
Tendrement nous initient à l’endurance
C’est la lumière de nos voies ensanglantées
C’est la honte de leurs voix animalisées

L’armée fidèle du renouveau
Ses loups ses lions ses lourdauds
Tous les hommes allant à vau-l’eau
Par voie d’homicides tressaillirent
Quand ces mamans à la fin assaillirent
Les troupes autour du palais criant ces mots
Hommes laissez la brousse aux animaux
Et le monde resta idiot comme un badaud


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...