vendredi 27 février 2015

CAMEROUN-NIGERIA: POUR UNE SÉCURITÉ TRANSFRONTALIÈRE ACCRUE





Créer des comités villageois de vigilance, lutter contre le Blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, soutenir la FMM... telles sont les quelques recommandations du troisième comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigéria. 

Voici le communiqué final de la troisième session du comité de sécurité transfrontalière Cameroun-Nigéria:

"1-La troisième session du Comité de Sécurité transfrontalière Cameroun-Nigéria s'est tenue du 18 au 20 février 2015 à l'hôtel Mont Fébé de Yaoundé au Cameroun.
2-La session était co-présidée par S.E. René Emmanuel Sadi, Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation de la République du Cameroun, et le Général de division en retraite, J.B. Samuel, Directeur au Bureau du Conseil National de Sécurité de la de la république Fédérale du Nigéria, à la tête des délégations camerounaise et Nigériane. Ont également pris part à la cérémonie d'ouverture pour la République du Cameroun: S.E. Chief Dr Dion Ngute Joseph, Ministre Délégué auprès du Ministre des Relations Extérieures en charge du Commonwealth, M. Jules Doret Ndongo, Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation, M. Jean Baptiste Bokam, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Défense, Chargé de la Gendarmerie Nationale, S.E. Salaheddine Abbas Ibrahima, Haut-Commissaire de la République du Cameroun en République Fédérale du Nigéria.
3-Dans son allocution d'ouverture, S.E. René Emmanuel Sadi a:
  1. exprimé la satisfaction de Son Excellence Paul Biya, président de la République du Cameroun, pour la tenue de ces assises;
  2. relevé des avancées considérables depuis la tenue de la deuxième session à Abuja;
  3. salué la constitution de la FMM (Force Multinationale Mixte) par les pays membres de la CBLT (Commission du Bassin du Lac Tchad) et le Bénin;
  4. et appelé à une collaboration plus étroite entre les deux pays en matière de lutte contre l'insécurité transfrontalière.
4-Pour sa part, le Général de Division (à la retraite), J.B. Samuel, chef de la délégation nigériane, a transmis les chaleureuses salutations de S.E. Dr Goodluck Ebele Jonathan, président de la République Fédérale du Nigéria, adressées à son cher frère, S.E. Paul Biya, président de la République du Cameroun. Il a reconnu l'importance de la collaboration entre les deux pays et exprimé le vœu que cette troisième session du comité donne lieu à des résultats probants. Il a également apprécié le soutien et la solidarité agissante dont le Cameroun fait preuve dans la bataille commune en vue d'éradiquer le terrorisme. Il a enfin exprimé le vœu que les résultats de cette troisième session consolident les acquis des deux session précédentes.
5-Après la cérémonie d'ouverture, les activités se sont déroulées en sous-comités sur les thèmes suivants:
  1. sécurité
  2. opérations de surveillance de la frontière
  3. enquêtes, études et recherches
  4. diplomatie et justice.
6-S'agissant de la sécurité, le comité a recommandé entre autres:
  1. l'accélération et la finalisation du protocole de conduite des opérations militaires transfrontalières, tel que convenu par les chefs d'Etat major des armées des deux pays;
  2. l'amélioration et l'intensification de l'échange du renseignement en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, le trafic de la drogue, des armes et d'autres formes d'activités criminelles.
7-Le comité a également recommandé l'organisation des campagnes d'information et de sensibilisation auprès des communautés frontalières à travers l'implication des chefs traditionnels et des autorités religieuses afin de restaurer la confiance et de les inciter à fournir des renseignements aux forces de sécurité. ces initiatives devront être accompagnées de la création des comités de vigilance.
8-Les deux parties ont convenu de collaborer plus étroitement à travers l'organisation fréquente d'exercices maritimes bilatéraux destinés à repérer les menaces sur les eaux territoriales et d'intensifier le partage du renseignement entre les deux pays à travers les Centres Régionaux de Secours Maritime (CRSM).
9-Elles ont, par ailleurs, convenu de la nécessité d'un contrôle coordonné des médias en se consultant avant toute transmission d'information à ces derniers pour éviter de compromettre la sécurité des opérations.
10-S'agissant des opérations de surveillance de la frontière, le comité s'est penché sur l'enclavement de certaines zones frontalières, la multiplication des réseaux de contrebande d’hydrocarbures au profit d'activités terroristes, la démarcation de la frontière terrestre, l'augmentation du nombre de réfugiés, notamment dans les zones touchées par les activités de Boko Haram, ainsi que la question de l'installation des équipements d'enregistrement des données biométriques.
11-Le comité a recommandé l'identification des coupables d'activités illicites, le démantèlement des réseaux de contrebande sur les produits pétroliers, ainsi que l'équipement et le renforcement des capacités des agents de sécurité chargés de lutter contre ce phénomène. concernant la démarcation de la frontière terrestre, le comité a exprimé sa satisfaction pour les progrès accomplis et demandé aux deux pays d'intensifier leurs efforts visant visant à réunir les fonds destinés à l'achèvement de cette opération. 
12-S'agissant de l'augmentation inquiétante du nombre de réfugiés, le comité a estimé que l'éradication de Boko Haram constitue la seule solution aux problèmes actuels, et a demandé aux gouvernements des deux pays d'intensifier leurs efforts à cet effet. 
13-Pour ce qui est des enquêtes, des études et des recherches, le comité a recommandé la mise en place de programmes permanents de renforcement des capacités en matière de partage du renseignement et d'informations, ainsi que la nécessité de signer un mémorandum d'entente (ME) relatif aux meilleures pratiques et à l'état de la coopération entre les institutions des deux pays en charge de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
14-Le comité a recommandé la nécessité d'identifier les points focaux dans les deux pays afin d'assurer un contact direct, étroit et sécurisé avec ceux-ci.
15-Le comité a examiné la question du développement des communautés frontalières et recommandé que les deux gouvernements lancent individuellement ou conjointement l'identification et la mise en oeuvre  de programmes destinés à lutter contre la pauvreté et améliorer les conditions de vie des habitants des différentes communautés. 
16-Le comité a recommandé la nécessité d'éduquer les communautés locales et de dénoncer les activités des criminels qui infiltrent les zones frontalières. Il a recommandé en outre d'étudier la possibilité pour les deux pays d'extrader les personnes suspectées de mener des activités criminelles. le comité a toute fois recommandé la prudence dans une telle démarche, au regard des liens étroits unissant les populations des communautés frontalières. 
17-S'agissant de la pêche illicite, du braconnage, de la coupe illégale du bois, de la transhumance et du vol de bétail, le comité a recommandé:

  1. le renforcement des contrôles
  2. le recensement du bétail et des populations traversant la frontière 
  3. le contrôle sanitaire vétérinaire conformément aux normes internationales

18-Le comité a recommandé que chaque pays devra continuer de financer les activités initiées ou mises en oeuvre sr son territoire.
19-S'agissant de la diplomatie et de la justice, les délibérations du comité ont porté entre autres sur l'extradition, la criminalité transfrontalière, l’entraide judiciaire, les relations entre les autorités administratives et les élus locaux dans les zones transfrontalières. Il a, en outre, recommandé aux deux pays d'examiner, dans un bref délai, le projet ME/accord, d'exhorter leurs structures en charge de la lutte contre le blanchiment d'argent et les investigations financières à coopérer. 
20-le comité a recommandé des échanges de visites réciproques et régulières ainsi que l'adoption de bonnes pratiques par les autorités responsables de l'administration des régions frontalières.
21-Le comité a demandé aux deux pays d'apporter leur soutien à la FMM (Force Multinationale Mixte).
22-A la fin de la session, la délégation nigériane a exprimé ses remerciements au gouvernement de la République du Cameroun pour la qualité de l'accueil et des dispositions prises pour le bon déroulement des travaux.
23-En marge de la session du comité, le chef de la délégation nigériane, le général de division ( à la retraite) J.B. Samuel, a été reçu en audience par S.E. Philémon Yang, Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la république du Cameroun.
24-Les délibérations du comité ont eu lieu dans une atmosphère empreinte de confiance, d'amitié et de convivialité.
25-Le comité a décidé que sa prochaine session se tiendra au Nigéria à une date à déterminer, dans un délai de six mois suivant la date de la tenue de la présente session. "
Fait à Yaoundé au Cameroun, le 20 février 2015







FRANCE- AFRIQUE: ON JOUE LE RATTRAPAGE CONTRE BOKO HARAM





Visite au Cameroun de M. Laurent Fabius, Ministre Français des Affaires Etrangères et du Développement International


Pour tenter d'éclairer l'opinion  qui l'accuse en Afrique Centrale d'être de connivence avec la secte terroriste islamiste Nigériane Boko Haram du fait de son silence plutôt complice et inquiétant devant les événements, la France s'est donc vue obligée de dépêcher, dans trois des pays concernés par cette guerre (Cameroun, Tchad, Niger) son Ministre des Affaires Etrangères et du Développement international, Laurent Fabius. La représentation montre une nette négligence de la part de la France de ce que souffre l'Afrique Centrale actuellement. Nous aurions souhaité voir le Président de la République Française en personne, Son Excellence François Hollande. De toutes les façons, ce qui s'est passé s'est passé, et cela montre que la France n'est pas tellement bien avec nous dans cette guerre. 

Il nous a dit qu'il vient parce que:
  1. le Cameroun, le Tchad et le Niger sont des pays amis de la France
  2. il y avait la nécessité de manifester le soutien et la solidarité de la France avec le Cameroun dans la lutte contre Boko Haram sur les plans politique, diplomatique et international.


M. Laurent Fabius explique en quoi peut consister l'apport de la France dans la guerre:
  1. apport de renseignements
  2. formation des troupes engagées sur le terrain
  3. plaidoyer auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour qu'il reconnaisse la FMM (Force Multinationale Mixte) de 8 700 hommes qui devra être opérationnelle le début du mois d'avril. 
  4. Appuyer la cellule de coordination et de traitement des informations sur Boko Haram.


Malheureusement, et c'est bien regrettable et indigne de cette France, elle vient trouver sur le terrain déjà engagés les Allemands, les Russes, les Chinois, les Américains et bien d'autres. Alors que c'est elle que ceux-ci auraient dû trouver en place. 

La visite avait tout l'air d'une mauvaise passe car:
  1. C'est le pays qui fournit l'armement qui forme les troupes engagées à le manipuler
  2. les Américains fournissent déjà les renseignements dont on a besoin sur Boko Haram à la cellule de coordination et de traitement à N’Djamena. 
  3. La Force Multinationale Mixte est une force Africaine qui sera opérationnelle même si l'ONU fait fine bouche. L'Afrique ne va pas passer le temps à quémander ce qu'elle a. Le tigre ne va pas revendiquer sa tigritude, il va bondir sur sa proie et la dévorer. L'Afrique n'est plus la chasse gardée de qui que ce soit. 
  4. La France vient très en retard dans la guerre contre Boko Haram. Même si ce retard n'est pas inquiétant pour Paul Biya, Président du Cameroun et artisan de la riposte globale contre la secte islamiste armée Boko Haram. 



jeudi 26 février 2015

LA DEVISE ET LE DRAPEAU DE L'AFRIQUE CENTRALE




La devise de l'Afrique Centrale est la synthèse des devises des dix Etat de la sous-région. Son drapeau est unicolore et porte en son centre dix étoiles d'or représentant les dix nations concernées. 



Les pays de l'Afrique Centrale et leurs devises

  1. Angola: L'Union Fait la Force
  2. Burundi: Unité, Travail, Progrès
  3. Cameroun: Paix, Travail, Patrie
  4. Centrafrique: Unité, Dignité, Travail
  5. Congo: Unité, Travail, Progrès
  6. RDC: Patrie, Liberté, Justice
  7. Gabon: Unité, Travail, Justice
  8. Guinée Equatoriale: Unité, Paix, Justice
  9. Sao Tome et Principe: Union, Discipline, Travail
  10. Tchad: Unité, Travail, Progrès

La synthèse des dix devises est:
Unité, Travail, Justice
C'est la devise de l'Afrique Centrale.
Le mot justice a été préféré en lieu et place de progrès car le progrès se retrouve dans travail.


La nature avait voulu que l'Afrique soit une zone en grande partie verte de part sa végétation. De là il est facile de lui trouver un drapeau:
Une bande rectangulaire de couleur verte, portant dix étoiles d'or représentant les dix pays. Les étoiles peuvent être disposées soit en cercle, soit en triangle.

LA MONNAIE DE L'AFRIQUE CENTRALE





L'Afrique Centrale sait déjà bien se regrouper, s'organiser et trouver des solutions précises et efficace pour résoudre un problème crucial. C'est ce que nous a révélé sa prompte réaction contre la secte terroriste nigériane Boko Haram.  Elle a besoin d'avancer vers plus de souveraineté, plus d'autonomie. Voici une  contribution pour son indépendance économique. 


Les objectifs:

  1. sortir de la dépendance financière 
  2. avoir une monnaie unique
  3. quitter la zone Franc
  4. favoriser les échanges commerciales entre les dix nations de l'Afrique Centrale


Les pays de l'Afrique Centrale et leur monnaie actuelle

  1. RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN: Franc CFA
  2. RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE: Franc CFA
  3. RÉPUBLIQUE DU CONGO: Franc CFA
  4. RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO: Franc Congolais
  5. RÉPUBLIQUE DU GABON: Franc CFA
  6. RÉPUBLIQUE DE GUINÉE EQUATORIALE: Franc CFA
  7. RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DE SAO TOME ET PRINCIPE: Dobra
  8. RÉPUBLIQUE DU TCHAD: Franc CFA
  9. ANGOLA: Kwanza
  10. BURUNDI: Franc Burundais


Des pistes pour la nouvelle monnaie

Seuls quatre pays parmi les dix se distinguent par la monnaie:l'Angola, le Burundi, la RDC et SAO TOME. Ce qui ne voudrait pas dire qu'ils sont négligeables. Chacun des dix pays est donc appelé abandonner sa propre monnaie pour une monnaie commune. Quel peut être le nom de cette monnaie commune?

La monnaie unique de l'Afrique Centrale peut tirer son nom de la haute montagne de la sous-région. Par exemple, le Fako, si l'on considère que le mont Fako est le plus haut sommet de la sous-région. L'essentiel est d'éviter que la monnaie commune aux huit pays porte le nom d'un de ces pays.
On peut aussi choisir un sigle significatif. Exemples:
UMAC: Union Monétaire de l'Afrique Centrale.
AUMF: African United Monetary Fund.

Les coupures de la banque centrale doivent mettre en avant les richesses naturelles de l'Afrique Centrale.




lundi 23 février 2015

AGITATIONS EN AFRIQUE: LES COUPS BAS DU NEOCOLONIALISME






Tordre le coup de ceux qui lèvent ou veulent lever la tête,
Tordre le bras qui cherche à se poser là où on ne veut pas,
Casser les pieds qui veulent fouler des sentiers qu'on veut maintenir secrets,
Crever les yeux qui veulent regarder dans le lointain au lieu de se fermer ou se figer sur place,
Brouiller les oreilles qui tentent de se détourner de nous par des bruits de canons, 
Tels sont les maîtres mots du néo-colon  pour 

  1. lever frères et sœurs contre frères et sœurs,
  2. détruire la famille, noyau de toute société bien organisée,
  3. dominer le monde, 
  4. soumettre de force les autres peuples,
  5. réduire le pauvre à l'extrême pauvreté et à la misère,
  6. justifier les dons et les aides qui n'aident en réalité pas,
  7. créer des guerres dans les pays pauvres mais dont le sous-sol est riche pour les détourner de l'essentiel et vivre de leurs naturels dons sans être inquiété,
  8. pérenniser la domination du plus fort sur le plus faible. 


Ainsi, on peut préparer la déstabilisation de la Côte d'Ivoire au Burkina Faso et, quelques années après, on prépare la déstabilisation du Burkina Faso en Côte d'Ivoire. 

L'agitation centrafricaine n'a rien fait sur le Cameroun. Le Nigéria, avec son Boko Haram, sera-t-il la porte d'entrée? Les réalités ne sont pas les mêmes. Et surtout les Camerounais ne sont pas dupes. Nous savons

  1. ce qu'on appelle patrie,
  2. que la guerre est la pire des solutions pour résoudre un problème,
  3. que la guerre ne finit jamais dans les mémoires,
  4. que la guerre est un fond de commerce pour les fabricants d'armes,
  5. que les vrais bénéficiaires de la guerre sont les pays riches,
  6. que la guerre a pour unique vraie fin d'asseoir le néocolonialisme.


La rébellion centrafricaine et le mouvement Boko Haram servent une cause: re-asseoir la néo-colonisation en Afrique Centrale. Même chose pour le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Ce n'est que le caractère religieux de Boko Haram qui fait la différence. 







LA DIVISIBILITÉ PAR 3 ET PAR 9





LA DIVISIBILITÉ PAR 3

Un nombre est divisible par 3 lorsque la somme des chiffres qui le composent est égale à 3, 6 ou 9.

Exemple:
Considérons le nombre 24. Il est formé des chiffres 2 et 4. Or 2 + 4 = 6; donc 24 est divisible par 3.
24 : 3 = 8. le reste de cette division est exactement 0.
Un autre exemple.
Considérons le nombre 84.
84 s'écrit 8 et 4.
Et 8 + 4 = 12
1 + 2 = 3
Donc 84 est divisible par 3.
84 : 3 = 28

LA DIVISIBILITÉ PAR 9

Un nombre est divisible par 9 lorsque la somme des chiffres qui le composent est égale à 9.

Exemple:
Considérons le nombre 117.
117 s'écrit 1, 1et 7.
Or 1 + 1 + 7 = 9
Donc 117 est divisible par 9.
117 : 9 = 13
Le reste de cette opération est exactement 0.

BON A SAVOIR

Tout nombre divisible par 9 est aussi divisible par 3. Par contre, les nombres divisibles par 3 ne sont pas toujours divisibles par 9.

Exemples:
Considérons le nombre 63
63 s'écrit 6 et 3
Or 6 + 3 = 9
Donc 63 est divisible par 3 et par 9
63 : 3 = 21
63 : 9 = 7
Le reste de chacune de ces opérations est exactement 0.

Considérons le nombre 15.
15 s'écrit 1 et 5.
Or 1 + 5 = 6
Donc 15 est divisible par 3. Mais 15 n'est pas divisible par 9 car la somme des chiffres qui composent 15 n'est pas égale à 9.






samedi 21 février 2015

PAYSAGES DE BANGANG






Monts et vallées, pierres et latérites, arbres et arbustes, de belles cartes postales, la nature a bien été vaincue à Bangang par ces travailleurs sans fatigue que sont ses fils et filles. 






























vendredi 20 février 2015

CONNAÎTRE BOKO HARAM EN QUELQUES MOTS







Nom:  BOKO HARAM
Boko Haram est un Groupe Sunnite pour la Prédication de l'Islam et le Djihad. C'est un mouvement terroriste international, bien qu'il soit localisé uniquement en Afrique. 

Fondateur: MOHAMED YUSUF (mort en 2009).
Chef actuel: ABUBAKAR SHEKAU

Date de création: 2002

Lieu de création: MAIDUGURIE, capitale politique de l'Etat du Bornou, au Nigéria.

Idéologies: 

  1. Salafisme djihadiste
  2. anti-occidentalisme

On appelle salafisme, selon Wikipédia, "un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna". 
Le djihad est une guerre menée pour une cause religieuse.
C'est un mouvement anti-occidentaliste pour la simple et compréhensible raison que Boko Haram signifie "l'école occidentale est un péché".

Objectifs:

  1. Appliquer la charia au Nigéria.
  2. Créer un "califat religieux" autour du Lac Tchad.

On appelle califat un pays ou un territoire dirigé par un calife, successeur de droit du prophète MOHAMED. 

Zone cible:

  1. Le Nigéria
  2. Le Cameroun
  3. Le Tchad
  4. Le Niger


Les méthodes:

  1. Missions suicides
  2. Massacres, égorgements de populations
  3. Enlèvements et prises d'otages
  4. Luttes armées
  5. Guérilla  
  6. Distribution de tracs 
  7. Islamisation forcée de chrétiens et de tous ceux qui n'appartiennent pas à l'islam 

Boko Haram est en train de distribuer des tracs au Nigéria actuellement pour tenter d'empêcher les prochaines élections présidentielles et parlementaires prévues le 28 mars prochain. Ils prépareraient aussi des attentats et des missions suicides pour chercher à atteindre leurs buts. 





jeudi 19 février 2015

GUERRE CONTRE BOKO HARAM: LES PRECISIONS QUI VALENT







Les précisions sont de Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun, le 16 février 2015 à l'ouverture de la Réunion Extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement du COPAX (Conseil de Paix et de Sécurité de l'Afrique Centrale) tenue à Yaoundé et dont la déclaration finale est ici:
http://consciencedepaix.blogspot.com/2015/02/lutte-contre-boko-haram-la-declaration.html

C'est un extrait de ce discours d'ouverture:

"Qu'il me soit permis de repréciser qu'il ne s'agit aucunement d'une croisade contre l'islam ou d'un épisode d'une quelconque guerre des civilisations.
La réalité est simple: il y a d'un côté, le nôtre, les tenants d'une société moderne et tolérante, garantissant l'exercice des droits de l'homme, dont ceux de religion, ainsi que la démocratie représentative. De l'autre côté, c'est-à-dire du côté de Boko Haram et des mouvements qui lui ressemblent, il y a les partisans d'une société obscurantiste et tyrannique, sans considération aucune de la dignité humaine. 
Vous en conviendrez avec moi, il y a une totale incompatibilité entre ces deux modèles de société et, partant, une totale impossibilité de compromis."

C'est des mots qui valent leur pesant d'or, surtout au Cameroun où l'islam semble être la deuxième religion du pays en terme d'adeptes. Il le fallait bien pour ne pas frustrer une bonne partie de Camerounais et mettre en garde contre les mauvaises interprétations de l'engagement au combat du Cameroun. 




mercredi 18 février 2015

LUTTE CONTRE BOKO HARAM: LA DECLARATION DE YAOUNDE









"Nous, chefs d'Etat des Etats membres du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Afrique Centrale (COPAX), réunis à Yaoundé, République du Cameroun, à l'occasion de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat du COPAX consacrée à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, 
considérant le traité instituant la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale signé à Libreville, République Gabonaise, le 18 octobre 1983,
nous référant aux dispositions pertinentes du protocole relatif au COPAX et du Pacte d'Assistance Mutuelle des Etats membres de la CEEAC signés à Malabo le 24 février 2000,
préoccupés par las attaques répétées et croissantes du groupe terroriste Boko Haram contre la république du Cameroun et la république du Tchad,
tenant compte des conséquences sécuritaires, économiques, sociales et humanitaires négatives que les actions de ce groupe terroriste font peser sur la République du Cameroun et la République du Tchad,
tenant compte également du fait que les pays concernés sont contraints d'affecter des ressources importantes initialement destinées à leur développement économique et social à la lutte contre ce groupe terroriste,
considérant le risque de déstabilisation de l'ensemble de la sous-région de l'Afrique Centrale par le groupe terroriste Boko Haram,
conscients de la nécessité de débarrasser l'Afrique du fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent, qu'aucune circonstance ne saurait justifier,
notant que le terrorisme ne peut ni ne doit être associé à une religion, ni à une nationalité, une civilisation ou un groupe particulier,
nous référant aux différentes résolutions des Nations Unies sur le terrorisme et l'extrémisme violent, notamment la Résolution 2178 du 24 septembre 2014, adoptée lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies consacrée aux ménaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d'actes de terrorisme,
nous référant aux Résolutions 2195 du 19 décembre 2014 et 2199 du 12 février 2015 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, consacrées respectivement au terrorisme et criminalité transnationale organisée et à la condamnation de toute forme de financement du terrorisme,
nous référant au communiqué de la 455 réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine au niveau des chefs d'Etat et de Gouvernement sur le phénomène du terrorisme et de l'extrémisme violent en Afrique, tenue le 2 septembre 2014 à Nairobi,
nous référant également à la Déclaration des Ministres des Affaires Etrangères du Comité Consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique Centrale, à l'occasion de leur 39 session du 5 décembre 2014 à Bujumbura, en soutien au Cameroun et au Tchad contre le groupe terroriste Boko Haram,
prenant en compte les conclusions de la Réunion des Ministres des Affaires Etrangères et de la Défense des Etats membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et du Bénin du 20 janvier 2015 à Niamey,
considérant le communiqué de la 484 Réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine du 29 janvier 2015 à Addis-Abeba sur le groupe terroriste Boko Haram,
nous appuyant sur les conclusions de la Concertation des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC sur le groupe terroriste Boko Haram, tenue le 31 janvier 2015 à Addis-Abeba, en marge de la 24 Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine,

  1. condamnons avec la plus grande fermeté les actions terroristes de Boko Haram au Nigéria, au Cameroun, au Tchad et au Niger,
  2. condamnons également les financements et toute autre forme de soutien au groupe terroriste Boko Haram,
  3. condamnons en outre les prétentions injustifiables de ce groupe terroriste de créer un "califat islamique" dans la zone du Lac Tchad, tendant de ce fait à remettre en cause les frontières nationales dans la zone,
  4. soutenons toutes les initiatives prises par la Commission du Bassin du Lac Tchad, l'Union Africaine et la Communauté Internationale dans la recherche de solutions à ce problème, notamment la mise en place de la Force Multinationale Mixte (FMM),
  5. nous engageons à coopérer pleinement et à tous les niveaux avec la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en vue d'une coordination des actions de lutte contre le groupe terroriste Boko Haram,
  6. encourageons particulièrement la République Fédérale du Nigéria à accroître les synergies avec les autres pays du Bassin du Lac Tchad dans la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram,
  7. félicitons la République du Cameroun et la République du Tchad dans leur coopération exemplaire en vue d'éradiquer le groupe terroriste Boko Haram,
  8. nous engageons à apporter dans l'immédiat un soutien actif et multiforme au Cameroun, au Tchad et à tout autre Etat membre de la Communauté qui serait affecté par les actions du groupe terroriste Boko Haram, notamment l'assistance militaire, financière, logistique te humanitaire,
  9. exhortons la Communauté Internationale à maintenir et à accroître son soutien multiforme à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram,
  10. lançons un appel aux Nations Unies et à tous les acteurs impliqués dans la résolutions de la crise centrafricaine, pour l'accélération du processus politique et de reconstruction nationale en vue de permettre à la République Centrafricaine de disposer de forces de défense et de sécurité pour contrôler l'intégralité de son territoire, notamment le triangle Cameroun-RCA-Tchad, et de lui éviter de servir de zone de repli ou de ravitaillement du groupe terroriste Boko Haram,
  11. demandons aux Nations Unies de procéder à l'évaluation de la menace terroriste dans ledit triangle et de prendre les dispositions appropriées pour sa sécurisation par la MINUSCA

 et
chargeons le Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale:
  1. de développer, d'ici fin mars 2015, en collaboration avec les Etats concernés, un programme d'actions politicodiplomatiques, de soutien logistique, de communication et d'action humanitaire à soumettre aux Etats membres de la CEEAC,
  2. de mettre en place, à cet effet, au sein du Secrétariat Général, un fonds spécial en vue de mener des activités dans les Etats membres concernés,
  3. d'optimiser les synergies avec les partenaires institutionnels existants et d'entreprendre sans délai l'identification des opportunités de partenariat avec les acteurs internationaux et locaux qui pourront venir appuyer, sur le plan technique et financier, l'action des Etats membres de la CEEAC,
  4. de maintenir le lien avec l'Union Africaine afin de s'assurer de son appui multiforme et de la pleine cohérence avec la Force Multinationale Mixte (FMM),
  5. d'assurer le suivi de la mise en oeuvre de la présente Déclaration et de nous faire périodiquement un rapport sur l'évolution de la situation sécuritaire dans le Bassin du Lac Tchad, ainsi que de toutes les mesures prises en vue de mettre en oeuvre la présente Déclaration."


Fait à Yaoundé, le 16 février 2015.        

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

lundi 16 février 2015

QUELLE RELATION ENTRE BOKO HARAM ET ABUJA?









L'on se demandait déjà comment le gouvernement d'Abuja allait procéder pour organiser des élections libres et démocratiques dans un pays du Nigéria dont le Nord-Est est quasi coupé du reste du territoire par le mouvement djihadiste nommé BOKO HARAM. Mais la réponse à ce questionnement a été donnée par le report de ces élections à six semaines plus loin, soit au 28 mars prochain. Mais le pouvoir GOODLUCK JONATHAN peut-il convaincre la Communauté Internationale de n'être pas de connivence avec ce mouvement déjà capable de déstabiliser la grande partie de l'Afrique Centrale et de l'Ouest?

Le pouvoir d'Abuja doit montrer aux yeux du monde entier comment s'est opérée la refonte des listes électorales sur la partie du territoire occupée par Boko Haram. Car nous savons tous que Boko Haram est un mouvement terroriste qui est contre les libertés et la démocratie.

Il semble bien qu'à Abuja on sait qui est Boko Haram et qui ne l'est pas. Le pouvoir a d'ailleurs fait preuve d'une faiblesse notoire qui s'est traduite par l'expansion, le déploiement de Boko Haram sur une bonne partie de l'Etat du Bornou. 

Des enquêtes sérieuses et approfondies doivent être menées par la Communauté Internationale pour faire la part des choses. A moins que le pouvoir à Abuja n'ait d'abord cherché à tromper le monde avec des élections non nationales avant de se rendre compte en dernier ressort que ce n’était pas possible. Il y a beaucoup de gens au Nigéria qui doivent être poursuivis pour crime contre l'humanité.

Si le pouvoir central nigérian le veut, Boko Haram sera mis hors d’état de nuire d'ici peu, car il aurait à sa disposition les informations nécessaires...Mais  

Soutenir Boko Haram est un crime contre l'humanité

Protéger, garder un Boko Haram est un crime contre l'humanité




vendredi 13 février 2015

LES CAUSES PROFONDES DU REPORT DES ELECTIONS AU NIGERIA






Initialement prévues pour le 14 février jour de la Saint Valentin, les élections présidentielles et législatives nigérianes ont été reportées par le pouvoir en place au 28 mars 2015 avec pour seule raison: défaire le pays du tristement célèbre groupe terroriste Boko Haram. Voici quelques unes des raisons profondes de ce report:

L'incapacité du pouvoir en place à assurer l'intégrité du territoire nigérian

Le Nigeria est aujourd'hui un pays occupé par la Communauté Internationale décidée à mettre fin au phénomène Boko Haram. Tout territoire occupé par des forces étrangères est un pays en guerre ou un pays prêt à entamer une guerre quelque part. Un pays occupé ne saurait se prévaloir d'une quelconque souveraineté. Même si la Communauté Internationale vient à bout de Boko Haram en six semaines; ce n'est pas sûr que ces élections auront lieu avec des forces étrangères en sol nigérian.

La faiblesse du pouvoir GOODLUCK JONATHAN à assurer la sécurité des populations nigérianes

Le pouvoir de GOODLUCK JONATHAN s'est comporté en "abandonnique" face à Boko Haram qui n'a que profité de cet effacement pour se déployer jusqu'à occuper un territoire d'une superficie estimée à 52 000 kilomètres carrés, soit à peu près la onzième partie du Cameroun. C'est énorme. Ce qui a poussé Boko Haram à penser qu'en attaquant les pays limitrophes du Nigéria, le groupe pourrait conquérir d'autres terres pour former un grand pays. Environ deux cent trente-quatre lycéennes enlevées, voilà le triste record de l'insécurité au Nigeria. Monsieur le Président de la Fédération Nigériane, GOODLUCK JONATHAN, pense-t-il être capable de remettre ces filles aux familles éprouvées en six semaines? Trouvera-t-il les vrais mots pour faire sa campagne électorale? La partie semble perdue pour lui, et le report n'y fera rien, à moins que les Nigérians ne soit en accord profond avec ce qui se passe chez eux.

La corruption

La corruption est un atout très important dans l'armement et le déploiement de forces terroristes. Le Nigéria est un Etat extrêmement corrompu. 

Le Nigeria est un pays divisé 

La démocratie rime avec souveraineté. On ne saurait faire des élections dites démocratiques dans un Etat occupé par des forces internationales.Le Nigéria n'est plus un pays souverain depuis un temps. Quelque part dans le pays les élections véritables n'auront pas lieu à cause de Boko Haram. Et tout le monde sait que Boko Haram a fondé son pays dans la Fédération Nigériane sous le règne du Président GOODLUCK JONATHAN. Le Nigeria est un pays divisé: Boko Haram a une partie, tandis que le pouvoir d'Abuja a une autre. Les élections ne peuvent pas avoir lieu sous cette atmosphère. Boko Haram est contre la démocratie.




SAINT VALENTIN:LA FETE DES AMOUREUX





AMOUR = UN REGARD, UN SOURIRE
DÉCEPTION = UN REGARD, UNE LARME
La somme des deux est égale à nos amours de tous les jours c'est-à-dire: 

AMOUR = UN REGARD, UN SOURIRE, UNE LARME

 plus SADISME, MASOCHISME ET NARCISSISME. 

Quand l'ego grandit de façon demeurée, il freine l’élan de soi vers autrui, et l'amour s'en va comme ce vent qui passe... ou alors il accélère cet élan vers autrui pour l'anéantir, le tuer. Et c'est encore ça nos amour de tous les jours.
Pour que la terre reste terre des hommes. 

Salut, les amoureux!
Demain, c'est votre jour. demain le 14 février! 
Mais il ne faut surtout pas qu'aujourd'hui soit la Mairie et demain le Tribunal!








jeudi 12 février 2015

BOKO HARAM: CE QU'IL FAUT SAVOIR









Ce qui se dit dans la rue à Mbouda: Boko Haram est un groupe de rebelles armé et financé par la France pour déstabiliser le Cameroun, l'Afrique Centrale et faire partir Paul Biya, Président de la République du Cameroun, qui n'a que trop duré au pouvoir et qui, par dessus tout, a privilégié la Chine comme partenaire économique du Cameroun au détriment de la France. 
La vérité à ce sujet c'est que, au départ, Boko Haram est une petite secte religieuse(islamique) nigériane qui prône l'islam et l'islamisation de tout ce qui les entoure. Ils se prononcent d'emblée contre l'Occident par leur nom Boko Haram qui signifie "l'école occidentale est un péché". D'après leur vidéo youtube de 17 minutes adressée au Cameroun, ils sont contre la démocratie, les libertés de toutes sortes telles que véhiculées par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.Le groupe terroriste  Boko Haram est basé au Nigéria, pays voisin du Cameroun. 
La France et la Chine sont toutes les deux partenaires économique et politique du Cameroun. Le volume de transactions entre chacun des deux avec le Cameroun dépend de sa politique étrangère. Et ni la France ni la Chine n'a quelque chose à gagner dans un coup d'état au Cameroun. Elles n'ont aussi rien à gagner dans le financement d'un groupe terroriste qui inquiète déjà le monde entier et qui est résolu à nous faire rentrer plusieurs siècles en arrière. De part sa Constitution et au même titre que la France et la Chine, le Cameroun est un état souverain et démocratique qui garantis toutes les libertés à ses citoyens, et c'est justement pour ça que le Cameroun est la cible de Boko Haram. 
La longévité des présidents au pouvoir au Cameroun n'est pas une nouveauté. Le premier président, Ahmadou Ahidjo, avait fait la même chose. C'est, en effet, qu'en l'absence de textes solides et de structures étatiques rompues à leur application sans failles, on ne peut en arriver que là. Mais tous les pays du monde ont commencé par là, sauf peut-être les Etats-Unis d'Amérique. Dans un pays qui a été colonisé comme le Cameroun, si la solution à ce problème vient de l'extérieur, on tombe dans la néo colonisation; et il est de ce fait hors de question qu'on parle de démocratie et de souveraineté. La solution viendra de l'intérieur comme cela s'est fait partout ailleurs. Avec les islamistes la France a les problèmes que les autres pays du monde. Et c'est pratiquement absurde et impensable qu'elle soutienne un groupe de ce genre.
Boko Haram veut que nous vivions comme l'homme de Rhodésie et que, si Présidence il y a, nous ayons des présidents à vie, sortir nos enfants de toutes les écoles qui ne sont pas islamiques, cacher nos femmes et filles dans la cuisine, emballer les faces de nos femmes et filles dans des voiles opaques de peur que les hommes ne les voient. Nous ne sommes plus en condition d'accepter cela, ni aujourd'hui ni demain.


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...