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mardi 24 janvier 2017

LE GROUPE ETAT ISLAMIQUE DANS LE BASSIN DU LAC TCHAD




La naissance du nouveau groupe terroriste sur le territoire africain a eu lieu le 02 août 2016 avec la nomination de son chef, ABU MUSAB AL BARNAWI, par le Groupe Etat Islamique originel(DAECH). Des analystes avaient parlé à tort d’une division de BOKO HARAM en deux factions dont :
        I.            La branche la plus dure, sous le commandement du très sanguinaire ABUBAKAR SHEKAU, basée au Nord-Est du Nigéria, Etat de Borno, dans la forêt de SAMBISA, et caractérisée par sa folie meurtrière. C’est le noyau dur de BOKO HARAM.
      II           La branche modérée, sous le commandement du nouveau chef, Abu Musab Al Barnawi, et localisée où nul ne sait, mais qu’en même au Nigéria. C’est le Groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest.


Mais Boko Haram n’aura perdu que quelques-uns de ses membres, car c’est un nouveau groupe terroriste qui est né. Daech n’aura utilisé Boko Haram que pour s’implanter en Afrique, et dans le Bassin du Lac Tchad. Le nouveau groupe est en mal de localisation et les terroriste de l’Etat Islamique seraient, comme il faut s’y attendre, en train d’utiliser une méthode plus douce, moins violente et plus fugitive que Boko Haram pour atteindre leur but : conquérir une partie du Bassin du Lac Tchad pour refonder le vieux et fameux empire de Sokoto dont le Peul Ousmane Dan Fodio fut le fondateur. Ils donnent l’apparence de ne rien faire, d’être inactifs ; mais ils sont en réalité toujours en train de s’employer à infiltrer tous les pays du Bassin en cause. Demain, nous nous dirons surpris de l’étendue de l’espace qui leur revient dans ledit territoire. Ce disant nous aurons omis à volonté de déclarer haut et fort que nous nous sommes laissés endormir par les stratégies et méthodes fugitives des membres du Groupe Etat Islamique. L’infiltration des membres de l’EI trouve son apogée dans les mouvements sociaux de grèves, d’insurrection sur fond vide et à but impossible à atteindre comme ceux qui ont actuellement cour dans la zone anglophone du Cameroun, un pays du Bassin du Lac Tchad. Daech est là pour occuper les espaces vides ou troubles. Mais au lieu de mettre les niveaux de prudence et de vigilance à l’extrême, nos dirigeants nous endorment avec des propos du genre : « le chef d’état-major de l’armée m’a appris que le camp était tombé le vendredi 22 décembre et que les terroristes étaient en fuite, n’ayant nulle part où aller », Muhammadu Buhari, Président nigérian, le 24 décembre 2016. « Nos forces de défense et de sécurité avaient repoussé et mis Boko Haram sur la défensive », Paul Biya, Président de la République du Cameroun, le 31 décembre 2016. Aboubakar Shekau, leader incontesté (même par le Groupe Etat Islamique) de Boko Haram, répond aux deux présidents : « nous sommes en sécurité, nous n’avons été chassés de nulle part. Et les tactiques et les stratégies ne peuvent pas révéler notre position, sauf si Allah le veut. » Que celui qui a la tête pour comprendre comprenne ce que les hommes politiques nous disent. 

Il est vrai qu’Aboubakar Shekau n’a pas eu les faveurs des yeux des dirigeants de l’EI depuis que Boko Haram avait prêté avec succès allégeance à Daech en mars 2015 du fait de son extrémisme radical, de sa folie meurtrière et des attentats suicides perpétrés par des enfants mineurs. Mais Boko Haram n’a pas été officiellement rejeté par le Groupe Etat Islamique. Les dirigeants de l’EI savent bien que le faire serait pousser Boko Haram entre les mains d’AL QAÏDA,  un concurrent sérieux, car Aboubakar Shekau aura toujours besoin d’appuis sur le plan international pour survivre et sauver son groupe d’une possible mort lente.

La vérité est là et très difficile à admettre : le nord du Nigéria héberge trois groupes terroristes à la conquête du Bassin du Lac Tchad pour refonder le vieux et fameux empire de SOKOTO dont le Peul Ousmane Dan Fodio fut le fondateur. Ces trois groupes sont : Boko Haram, Al Ansaru et l’Etat Islamique. Avec ces trois groupes, ce n’est pas seulement le Nigéria qui est au bord de l’implosion ; c’est tous les pays du Bassin du Lac Tchad qui vont payer ces pots cassés générés par la faiblesse du pouvoir fédéral nigérian. La paix n’est donc pas pour aujourd’hui, et Aboubakar Shekau le dit bien : « vos soldats veulent avoir un répit. C’est pourquoi ils ont dit qu’ils ont terminé le travail. La guerre n’est pas terminée. Oh peuple du Nigéria, vous n’avez pas encore de répit. »

Le terroriste est un ennemi qui couve. Nous, nous dormons. Mais l’ennemi ne dort jamais. 

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