Tordre le coup de ceux qui lèvent ou veulent lever la tête,
Tordre le bras qui cherche à se poser là où on ne veut pas,
Casser les pieds qui veulent fouler des sentiers qu'on veut maintenir secrets,
Crever les yeux qui veulent regarder dans le lointain au lieu de se fermer ou se figer sur place,
Brouiller les oreilles qui tentent de se détourner de nous par des bruits de canons,
Tels sont les maîtres mots du néo-colon pour
- lever frères et sœurs contre frères et sœurs,
- détruire la famille, noyau de toute société bien organisée,
- dominer le monde,
- soumettre de force les autres peuples,
- réduire le pauvre à l'extrême pauvreté et à la misère,
- justifier les dons et les aides qui n'aident en réalité pas,
- créer des guerres dans les pays pauvres mais dont le sous-sol est riche pour les détourner de l'essentiel et vivre de leurs naturels dons sans être inquiété,
- pérenniser la domination du plus fort sur le plus faible.
Ainsi, on peut préparer la déstabilisation de la Côte d'Ivoire au Burkina Faso et, quelques années après, on prépare la déstabilisation du Burkina Faso en Côte d'Ivoire.
L'agitation centrafricaine n'a rien fait sur le Cameroun. Le Nigéria, avec son Boko Haram, sera-t-il la porte d'entrée? Les réalités ne sont pas les mêmes. Et surtout les Camerounais ne sont pas dupes. Nous savons
- ce qu'on appelle patrie,
- que la guerre est la pire des solutions pour résoudre un problème,
- que la guerre ne finit jamais dans les mémoires,
- que la guerre est un fond de commerce pour les fabricants d'armes,
- que les vrais bénéficiaires de la guerre sont les pays riches,
- que la guerre a pour unique vraie fin d'asseoir le néocolonialisme.
La rébellion centrafricaine et le mouvement Boko Haram servent une cause: re-asseoir la néo-colonisation en Afrique Centrale. Même chose pour le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Ce n'est que le caractère religieux de Boko Haram qui fait la différence.
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