lundi 4 novembre 2013

LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 3


LES MONDES 





Tout être créé est mouvement, mais mouvement de soi soit vers son ultime densité soit vers autrui. Quel que soit le niveau du temp’spatial où il se trouve, par quelque moyen que ce soit, il fonce soit vers son ultime densité soit vers autrui. Tout ce qui est eau se fraie un chemin vers la mer. L’eau ne monte que quand elle est devenue vapeur, c’est-à-dire ultra légère. Tout ce qui est air monte. L’air ne descend pas.

C’est que trois systèmes vitaux forment ce qu’on appelle monde : le système eau (plus bas), le système air (plus haut) et le système terre (intermédiaire entre les deux précédents). Chaque système vital a ses êtres et son environnement propres.

En tant donc que science de la vie, le substantialisme affirme que chaque être ou chaque groupe d’êtres existe pour un milieu de vie (ultime densité) précis. Chacun des êtres du monde a été créé soit pour la terre soit pour l’eau soit pour l’air. Dans un même milieu, les êtres sont dits consubstantiels, existent les uns pour d’autres, se mangent les uns les autres. Tout ce qui m’est consubstantiel peut me servir de compagnon de vie ou de nourriture. Y a-t-il interchangeabilité d’êtres entre les trois mondes ?

Il est évident que tout ce qui est eau ne peut survivre ni sur la terre ni dans l’air. Tout ce qui est terre est fait pour la terre, non pour l’eau ni pour l’air. Cela est aussi vrai pour les êtres dont l’ultime densité est l’air. Ils ne peuvent survivre ni sur l’eau ni sur la terre. Il n’y a pas d’espace vital ailleurs que sur la terre pour accueillir les humains. Aucun paradis hors de la terre où l’homme ira vivre heureux. S’il doit être heureux, il le sera nécessairement sur la terre. C’est pourquoi nous devons considérer celle-ci comme notre ultime et seul bien. Et il n’y a pas non plus un exemple d’êtres ailleurs que sur la terre, exemple que l’être humain doit suivre, vers lequel il doit aller ou opérer une certaine ascèse pour s’y conformer, que cet exemple s’appelle Noumène, Idée ou Jésus… hors de la terre, l’humain est comme un poisson sorti de l’eau : inerte et condamné à mourir. Le religieux qui dit de faire ceci ou cela pour aller vivre au ciel près de Dieu sait ou ne sait pas qu’il ment. Il est en train de me vendre une illusion à laquelle il croit ou ne croit pas.





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