LES FORMES DE POÉSIE
Des quatre
formes de poésies : poésie de la bourgeoisie ou poésie du divertissement,
poésie du cajolement ou poésie du « toi devant qui je
m’extasie », méta poésie ou poésie extraterrestre, et poésie universelle,
l’homme doit être réellement poète
universel.
Et
l’agir universel se fait au degré zéro de l’être poétisant : c’est le
moment de sa vie où l’être fait sien l’autre, degré de l’immédiateté, de
l’ineffable ; degré où l’être ne s’oppose plus à rien, ne se donne à rien
et se contente seulement et uniquement de recueillir tout ce qui s’offre à
lui : l’être au niveau zéro, c’est la liberté même. C’est la liberté, pas la démocratie,
cette grosse plaie au pied de l’humanité. Et l’homme a toujours besoin de
s’immerger dans son être. Du moins, l’humain qui a besoin d’être autre chose d’améliorée.
Le poète pour son propre et seul compte est un homme perdu. Le créateur ne détruit pas; et le
poète est un créateur. Dans son acte de création, le dieu que nous apporte la
bible ne détruit pas, il apporte la lumière au sein des ténèbres et appose des
limites à chaque entité en leur donnant à chacune une durée déterminée sur
le temp'spatial, par l'institution du jour et de la nuit. C'est ce que doit
être un poète.
Mais il faut
appartenir à l’être pour pouvoir le modifier. Ce
Jésus dont de nombreux vendeurs d'illusions disent « roi puissant au
ciel » doit se faire terre, descendre de ce ciel s’il veut sauver la
terre : les humains n’ont pas part à ce ciel dont on parle ; l’être
humain est terre ; et la terre restera terre des hommes. Les plans
d’ajustement structurels, les aides (bilatéraux, multilatéraux et consorts), les
messieurs Afrique, les initiatives PPTE qu’on passe des nuits, des jours et des années à
développer pour prétendre sauver l’Afrique sont un simple saut dans le vide,
car aucun de ces fameux médecins de la race noire ne vit le Noir, ne maîtrise
vraiment le vivre du Noir. Aucun d’ailleurs ne voudrait vraiment faire quelque
chose de bon pour l’Afrique.une armée matérialiste et trop intéressée déferle
sur l’Afrique de la fin des empires jusqu’à nos jours. Nul ne voudra même se faire Noir, (ce
qui est somme toute une mission impossible), puisque Noir = ordure, saleté,
démon, diable… le messie de la race noire ne viendra pas du Nord, fusse-t-il
appelé « Nations Unies ». Il n’y a que le Noir pour sauver le
Noir ; il n’y a que l’Africain de l’Afrique pour sauver l’Afrique. On a
beau signé des doubles nationalités pour avoir la facilité d’obtenir des armes
qui crépiteront sur le sol africain pour prétendre chasser de soi-disant
dictateurs du pouvoir, mais c’est la misère, la pauvreté, la famine, le
terrorisme, la guerre et l’instabilité qui seront notre lot quotidien. De la
rébellion ne saurait naître qu’un changement négatif, car un rebelle n’écoute
pas : un rebelle ne peut être un démocrate ! Notre problème se trouve
du côté de l’éducation.
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