vendredi 28 mars 2014

LA NOUVELLE MATHEMATIQUE





 TOUT  EST  MATIERE, SEULE  LA SUBSTANCE  CHANGE

Quand le mathématicien dit : 1+1=2, le cogito réfléchi rejette ce résultat avec toutes ses énergies, car c’est le résultat, non d’une addition en tant qu’ajout, mais d’un recensement de deux êtres situés à des moments différents du temp’spatial. L’addition véritable demande que les éléments concernés par cette action soient  au même moment du temp’spatial et qu’ils soient de même substance pour qu’il y ait ajustement de l’un à l’autre. Elle a aussi besoin d’une équivalence quantitative de ceux-ci, de peur que l’addition ne prenne le caractère d’une domination de l’un sur l’autre ou inversement. La mathématique doit se mettre à l’école du substantialisme pour se rapprocher des humains, afin d’être à même de se rendre utile à ce siècle en introduisant dans son objet l’être humains dans tous les aspects de sa vie terrestre. 
La mathématique expérimentale est une mathématique substantialiste qui rompt avec le laborantisme des sciences actuelles dites « physiques ». A la base de cette nouvelle science, nous devons tenir compte, prendre en compte la spatialité du temps,  l’indissociabilité du temps et de l’espace.

L’addition ne se fait pas entre l’un et son contradictoire (anti-un) : les deux se rencontrent pour une explosion et une destruction totale. Il y a, certes, une équivalence quantitative entre l’un et son contradictoire, mais il n’y a aucune consubstantialité possible entre eux. Le principe de la consubstantialité doit se trouver à la base de toute science comprise comme activité de l’humain.

Un + Anti-un = Néant
Matière + Anti-matière = Néant
Monde + Anti-monde = Chaos
Terre + Anti-terre = Chaos
Substance + anti-substance = néant
Le néant, c’est le chaos.
Le chaos n’est pas le désordre.
Le désordre est de ce monde en tant qu’il est une activité humaine consistant en une opposition à ce qui coule.
Le chaos n’est pas de ce monde.

L’animal qui reçoit le sang de l’humain meurt ; l’oiseau qui reçoit le sang d’un chien meurt. On en conclut que le sang d’une race supérieure transfusé à un être de race inférieure tue cette dernière, refusant de s’exprimer à un stade dépassé de son évolution. Mais ce n’est point un problème d’évolution : le problème est substantielle. Le sang porte la substance de l’être. Et il n’y a pas d’être bisubstantiel. Deux substances différentes ne peuvent s’exprimer dans un seul être. Cette coexistence mène au chaos.  (Ceux qui croient dur comme fer que le problème est d’évolution voudraient bien nous prouver ici l’existence d’une race supérieure au sein de l’humanité. Par exemple on peut montrer, comme on s’est contenté de l’affirmer depuis la colonisation que le Noir est une race inférieure, que les deux sangs ne cohabitent pas dans le même être. )

L’addition entre l’un et son contradictoire aboutit à l’anéantissement de l’être. Et c’est une opération qui ne peut sortir de la tête du mathématicien : l’ajustement n’est pas possible entre la matière et l’anti-matière. Leur coexistence ne saurait non plus être admise pour vraie,  car coexistant, elles se toucheraient quelque part sur le temp’spatial et, ainsi, s’anéantiraient. A moins qu’on n’admette l’existence d’un troisième élément neutre séparant la matière de l’anti-matière, nous pouvons affirmer sans crainte de nous tromper que l’existence de la matière implique la non-existence de l’anti-matière, ne serait-ce que pour la mathématique expérimentale. Que voulons-nous dire?
S’il y a le monde, il n’y a pas d’anti-monde à côté ou au sein du monde ; s’il y a la particule, il n’y a pas d’anti-particule ; s’il y a le proton, il n’y a pas d’antiproton ; s’il y a la matière, il n’y a pas d’antimatière ; s’il y a la substance, il n’y a pas d’antisubstance.
Et la fin du monde ne saurait venir que de la rencontre du monde et de l’anti-monde. La matière ne peut produire elle-même de l’anti-matière. L’être vient de l’être, l’anti-être vient de l’anti-être. C’est, en effet, que si la thèse pose l’antithèse comme coexistant, il y a ce qui n’est pas de ce monde. L’être de l’être pose le non-être de l’anti-être par souci d’être. L’antimonde, l’antiêtre, l’antimatière, l’antiparticule, l’antiproton et l’antisubstance ne sont donc point de ce monde.
Jean-Paul  SARTRE  a donné l’être au néant, il est vrai. Mais le néant, dans le monde du substantialisme, n’est pas le non-être ; le contradictoire n’est pas le contraire. Contradictoire et contraire sont deux entités bien  substantiellement différentes. Le néant est le contradictoire du être et ne saurait appartenir au monde du « il y a ». Nous ne sommes même pas en droit de penser que le néant est de l’anti-matière. Hors de son monde, nous ne pouvons  penser le néant. Tout ce que nous pouvons en dire n’est que conjecture. Et le substantialisme n’en a que faire.   Pour nous, le néant appartient au monde du possible ou à l’anti-monde. Nous n’en savons rien.  Il n’est qu’une simple imagination de l’esprit qui restera à jamais dans la tête de ceux qui l’ont inventée.

L’être implique le non-être. Il y a une équivalence  quantitative et une consubstantialité entre l’être et son contraire (non-être). C’est pourquoi leur ajustement est parfaite et marque le retour à l’ineffable, à l’indéterminé, à l’être primaire d’avant la création. En terme mathématique, le non-être c’est le zéro.
Etre+non-être=0
Le non-être n’existe ni avec ni aux côtés de l’être. Le non-être précède la création et ne survit pas avec celle-ci. Nous venons de dire que c’est le zéro. Et le zéro est le domaine de la probabilité. Ce n’est pas la date de naissance de Jésus-Christ ou la fuite de Mahomet de la Mecque vers la Médine ; ce n’est pas non plus le rien des mathématiciens. Au niveau zéro, tout peut arriver ; et quand quelque chose est arrivée, il n’y a plus de chemin retour ; il n’y aura plus retour au non-être ; il n’y aura pas fin de ce qui est arrivé, car le non-être n’est plus, le non-être est mort. Le non-être, c’est l’être primordial qui était avant la création. Et cette matière n’est ni bonne ni mauvaise. La création marque la victoire du mouvement sur cette inertie.





QUESTION

Si l’être implique le non-être et que leur rencontre marque le retour à l’être primaire d’avant la création,  pourquoi est-ce que cette création survit malgré l’existence de Dieu et de Satan ?
Merci à la muse (Marie) pour avoir, à la lecture de ce texte, posé cette question.

Il n’y a pas une consubstantialité possible entre Dieu et satan. Celui-ci n’est égal à celui-là ni en puissance ni en n’importe quoi que ce soit. Si Satan était supérieur  à Dieu, il aurait exterminé la création, et Dieu avec, en tant bien sûr que destructeur ; s’il était le contraire de Dieu, il aurait maintenu le monde de l’ineffable ; si Satan était le contradictoire de Dieu, il ne serait pas de ce monde, il appartiendrait à l’anti-monde et l’humain n’aurait pas connu le mal. Dieu et Satan sont deux entités bien différentes, pas du tout complémentaires (la complémentarité sollicite la consubstantialité comme principe de base). Tous les deux débordent notre entendement et nous ne pouvons qu’en spéculer stérilement.

Le substantialisme est une science propre qui se passe de ces spéculations inutiles tirant la conscience humaine à hue et à dia sans espoir d’un lendemain meilleur. Ce serait une grosse perte pour l’humanité si la mathématique expérimentale n’est pas substantialiste. 


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