On parle encore de la crise post-électorale qui a suivi les
élections présidentielles gabonaise du mois d’août 2016. On en parle ;
curieusement pas au Gabon, mais en Europe ; et c’est le parlement européen !
Tout simplement parce que jean Ping, soi-disant principal candidat de l’opposition
gabonaise, s’était auto proclamé vainqueur, refusant ainsi de reconnaître le
président élu, Ali Bongo.
Les eurodéputés remettent en cause la légitimité du
président gabonais Ali Bongo, car selon eux, les élections n’avaient pas été transparentes.
Mais la résolution qu’ils prennent à l’encontre de Libreville n’est pas
tellement une résolution, puisqu’elle ne force personne à faire quoi que ce
soit : elle demande au conseil européen de prendre le dossier en main et d’enclencher
les clauses de l’accord de Cotonou, pour vérifier qu’il y a eu atteinte aux
droits de l’homme et à la démocratie. Aucune sanction n’a encore été prise par
Bruxelles contre le Gabon. C’est à la suite du dialogue Libreville-Bruxelles
enclenché par le traité de Cotonou que cela pourrait se faire.
Le conseil européen n’a pas encore donné suite favorable ou
non à cette résolution du parlement européen car elle n’a été prise que ce 02 février 2017. On attend
voir. Mais c’est une ingérence dans les affaires du Gabon, un Etat souverain. Cela
n’est pas pour apporter la paix au Gabon.
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