lundi 8 septembre 2014

DISCOURS 4 SUR LA POESIE




LES POÈMES

Il faut une bonne photo pour donner vie à un poème bourgeois. Ainsi, le lecteur ayant fini de lire ce texte qui n’appelle aucun commentaire de sa part, puisse s’y attarder un peu. La photo remplace ou représente l’image de la nature là où cette nature n’existe plus. C’est pourquoi il est toujours bon d’adjoindre à tout poème une image pouvant permettre au lecteur de faire corps avec la nature.  
Quant au métapoème, il est une œuvre de la Raison. Au fond ce n’est même pas un poème. Car la poésie naît, grandit, vieillit et meurt très très loin de la Raison. 
 Nous avons dit qu’un poème est une recherche d’équilibre au sein d’un monde qui chavire. Dans cette recherche, il peut cajoler le lecteur, au sens même du poil. Mais un poème trop doux l’enlise, valorise sa condition, le remet à celle-ci et enclenche très faiblement un quelconque changement. Pourtant il doit être atteint, le lecteur. S’il faut que le poème soit une frappe pour l’atteindre, cette frappe doit être bien appuyée, autant bien appuyée qu’elle puisse enclencher un effet immédiat sur la cible.  Que cet effet soit de rejet, de joie, de peur ou de tristesse, peu importe. Le poète, à moins qu’il ne soit poète du cajolement ou de la bourgeoisie, doit changer son monde. Pour cela, le poème est un coup de tonnerre qui retentit pour le crépuscule de…quelque chose. Ce «  quelque  chose » est son thème, le problème qu’il pose.  

C’est de cela qu’a besoin le vingt-et-unième siècle. Car l’homme dit moderne a plus que par le passé besoin  de se ramasser en totalité en ses propres mains, de se tenir, de se dévoiler en entier sous sa propre vue pour se laisser complètement examiner par lui-même, lui, son existence et sa modernité avec, comme un objet, avant de continuer sa course(folle) vers une vie délicieuse devenant chaque jour de plus en plus incertaine, le monde se transformant au jour le jour en un chantier de guerre, en un véritable enfer pour l’humanité. Au fond, qui doit être protégé si ce n’est l’homme ? Qui doit agir si ce n’est l’homme ? Qui doit renaître si ce n’est l’homme ? Où donc sommes-nous ? Et que sommes-nous ! Voyons-nous donc ! 


samedi 6 septembre 2014

DISCOURS 3 SUR LA POESIE




LE POÈME

Le poème révèle la qualité de la poésie et c’est toujours en même temps le moi, toi et lui pour nous. Il doit nécessairement tirer son objet d’un événement donné et vécu (physiquement ou moralement) par son auteur. Ce qui le relie d’emblée à ce dernier. Mais en tant que restauratrice ou exacerbatrice de valeurs humanisantes, cette liaison ne lui enlève pas son universalité poétique. Car l’universalité poétique d’un poème se mesure par la capacité qu’a eue le poète (son auteur) de faire d’un problème particulier un problème humainement bon, c’est-à-dire un problème qui touche toute l’espèce humaine. Le poète est un homme de paix, et le problème de paix vient au monde pour la première fois avec la présence de l’autre.
 La création n’est rien si elle ne doit profiter qu’a son créateur seul. Ce qui est doit être toucher et transformé dans le sens positif.  Tout d’un coup, la situation où s’enracine le poème ne devient plus qu’un simple exemple monstratif de ce qui fait véritablement problème. Ce « ce qui fait problème » c’est l’universalité thématique du poème. Cette universalité n’est jamais universelle : c’est une universalité régionale dans la mesure où c’est ancré dans un milieu donné et vécu par un être humain donné. Le poème est encore une œuvre humaine, en attendant que l’homme moderne nous façonne des animaux pouvant écrire des poèmes. Quant à l’universalité poétique, elle est toujours universelle par son caractère humanisant. 
 Pour donc se prévaloir d’une certaine authenticité, tout poème doit nécessairement poser un problème humain, si ce n’est l’homme lui-même comme problème. Un poème, c’est presque toujours une recherche d’équilibre au sein d’un monde qui chavire. Il s'adresse à l'homme.  Et pour ce, le poète pose tous les problèmes qu’il recueille. Car il est un être libre qui n’a peur de rien dans sa quête de justice, de paix ou de nouveauté. Au degré 0 de l’être, l’autre et moi ne sommes qu’un  « nous » vibrant et sonnant qui se place à la  toute action, fait fondre la peur qui, normalement, éloigne l’homme de son semblable.  La peur de l’autre ne devrait pas exister dans une société humaine. Voyons-nous donc ! 
On dira, et c’est vrai, que la compréhension d’un poème sorti du degré 0 de l’être est ardue et pas du tout évidente, Car la panoplie d’images et de créations vient envelopper le message et dévie même parfois le lecteur. C’est malheureusement ce qui fait la force d’un poète, d’une œuvre poétique. Un poème sans images est une œuvre subjective, une œuvre extraterrestre dont les hommes n’ont pas besoin.    

Mais le poème, c’est d’abord et toujours un texte, jamais avant tout une image matérielle comme cela se passe sur le web aujourd’hui. Le poème de cajolement est une pâle copie de cette image, source de l’inspiration : c’est une œuvre descriptive qui, dans tous les cas, tait le coté négatif de son objet, juste par amour aveugle. Or le positif et le négatif de l’autre sont mis face à face devant le poète universel, question de voir en quoi et comment changer.   Dieu en avait marre des ténèbres; il appelle la lumière et l'être devient autre qu'il était: voilà qui est bien. 


mardi 26 août 2014

DISCOURS 2 SUR LA POESIE





LES FORMES DE POÉSIE

Des quatre formes de poésies : poésie de la bourgeoisie ou poésie du divertissement, poésie du cajolement ou poésie du « toi devant qui je m’extasie », méta poésie ou poésie extraterrestre, et poésie universelle, l’homme doit être réellement  poète universel.

 Et l’agir universel se fait au degré zéro de l’être poétisant : c’est le moment de sa vie où l’être fait sien l’autre, degré de l’immédiateté, de l’ineffable ; degré où l’être ne s’oppose plus à rien, ne se donne à rien et se contente seulement et uniquement de recueillir tout ce qui s’offre à lui : l’être au niveau zéro, c’est la liberté même.  C’est la liberté, pas la démocratie, cette grosse plaie au pied de l’humanité. Et l’homme a toujours besoin de s’immerger dans son être. Du moins, l’humain qui a besoin d’être autre chose d’améliorée. Le poète pour son propre et seul compte est un homme perdu.  Le créateur ne détruit pas; et le poète est un créateur. Dans son acte de création, le dieu que nous apporte la bible ne détruit pas, il apporte la lumière au sein des ténèbres et appose des limites à chaque entité en leur donnant à chacune une durée déterminée sur le temp'spatial, par l'institution du jour et de la nuit. C'est ce que doit être un poète. 

Mais il faut appartenir à l’être pour pouvoir le modifier. Ce Jésus dont de nombreux vendeurs d'illusions disent « roi puissant au ciel » doit se faire terre, descendre de ce ciel s’il veut sauver la terre : les humains n’ont pas part à ce ciel dont on parle ; l’être humain est terre ; et la terre restera terre des hommes. Les plans d’ajustement structurels, les aides (bilatéraux,  multilatéraux et consorts), les messieurs Afrique, les initiatives PPTE qu’on passe des  nuits, des jours et des années à développer pour prétendre sauver l’Afrique sont un simple saut dans le vide, car aucun de ces fameux médecins de la race noire ne vit le Noir, ne maîtrise vraiment le vivre du Noir. Aucun d’ailleurs ne voudrait vraiment faire quelque chose de bon pour l’Afrique.une armée matérialiste et trop intéressée déferle sur l’Afrique de la fin des empires jusqu’à nos jours.  Nul ne voudra même se faire Noir, (ce qui est somme toute une mission impossible), puisque Noir = ordure, saleté, démon, diable… le messie de la race noire ne viendra pas du Nord, fusse-t-il appelé  « Nations Unies ».  Il n’y a que le Noir pour sauver le Noir ; il n’y a que l’Africain de l’Afrique pour sauver l’Afrique. On a beau signé des doubles nationalités pour avoir la facilité d’obtenir des armes qui crépiteront sur le sol africain pour prétendre chasser de soi-disant dictateurs du pouvoir, mais c’est la misère, la pauvreté, la famine, le terrorisme, la guerre et l’instabilité qui seront notre lot quotidien. De la rébellion ne saurait naître qu’un changement négatif, car un rebelle n’écoute pas : un rebelle ne peut être un démocrate ! Notre problème se trouve du côté de l’éducation. 


vendredi 22 août 2014

FOR PEACE




We must trace back to the origins of the World to find weapons that will enable us to combat racism, war and all the ills that undermine our human society. 

Who are we?

Why are we?

Our existence has a meaning?

What has originally been saided?

And what has been done?






mardi 19 août 2014

DISCOURS 1 SUR LA POESIE





On dit que la poésie est première. Ce qui fait frémir de joie tout cœur de poète ainsi porté au firmament ,placé à l’origine de la création  et peut-être confondu au Dieu créateur. Je ne voudrais pas, ici, intenter un procès contre ceux qui le disent. Surtout que cela n’enlève rien sur les maux de la terre. Mais le poète n'est pas un dieu; c'est un esprit humain; et il faut de l'esprit pour apporter du nouveau au monde.


Ce qui est sûr, c’est que la  poésie naît d’une crise en vigueur. Du moins, la poésie en tant qu'acte transformateur de son milieu.  Il s’agit, pour cet être dévoré, rongé et tenaillé par son être-ci puant, dégoûtant et rebutant : sévère  et rébarbatif qui, à cause de tout cela, de son incomplétude et de sa finitude, doit être dépassé pour son être-là pouvant être ou non son doit-être ou son devrait-être (en tant que créature et donc dépendance totale), non de  sombrer dans la passivité(à cause peut-être de la vie qui  est dure), mais de  se saisir tout entier en ses propres mains, pas  pour se contempler et s’admirer ni se rejeter comme une ordure, encore moins s’extasier devant  soi- à la manière du narcissique devant son miroir- et jouer au conformisme, mais de se prendre en tant qu’être assumant la totalité de son être sur le temp’spatial, un être qui est ce qu’il est, ce qu’il  doit être selon les exigences de la pleine positivité humaine. La poésie naît donc d’un non vif et vibrant qui cherche à se néantiser à l’immédiat vers autre chose d’améliorée. Il y a un côté psychosocial du poème qui se cache derrière les mots posés sur le papier.

C’est, en effet, que l’être vient à l’être par l’être ; il ne peut jaillir que de l’être.  Et, s’il doit être autre qu’il est, il s’immerge dans  l’être, à la manière d’un poisson qui s’immerge dans l’eau,  se prend en totalité en ses propres mains, se laisse  examiner par lui-même, se découvre, découvre ses possibilités et ses possibles, et toujours en rapport avec l’autre, avant  de se diriger vers son être-là  sain (du moins à ses  yeux).  Cette poétothérapie est source de poésie véritable et ne saurait donner naissance à la poésie du divertissement qui peuple la terre au nom des années et du siècle de vitesse : elle met au monde une poésie transformatrice de son milieu, une poésie qui dénonce, qui indexe son objet, mais qui n'en reste pas là: la poésie transformatrice de son milieu propose des solutions aux problèmes posés. Le poète embrasse son objet en le rejetant. 

Le Créateur dont il est question dans la bible s’immerge dans l’être-ténèbres,  opaque, immense, dense, infini, et en jaillit avec l’être-lumière, léger, mouvant… c’est cet être de qui l’homme est l’image. L’étant, il doit, à chaque moment de sa vie, se créer et se recréer pour son propre bonheur et celui du monde. Car l’homme est une création et une recréation perpétuelle et permanente. N’est-ce pas qu’un homme doit se rendre utile à son siècle ? En tant que premier habitant du village planétaire, il connaît sa destinée et la reconnaît partout où il est ; il pose, cherche à résoudre des problèmes.  A quoi sert un village divisé, plein de misères, de famine, d’injustice, de guerres, de ségrégations, de terroristes… ? 



jeudi 7 août 2014

DEMAIN, LA JEUNESSE





Demain
Le monde devenu un
Sans corruption
Sans drogues
Sans tabac
Sans alcools
Sans violences
Sans errances
Sans délinquances
Sans complaisances
Sans favoritisme

Tout jeune aura
Pour éducateurs tout le monde
Pour trésors le savoir véritable
Pour travail l’apprentissage de la vie
Pour espoir le lendemain meilleur
Pour armes respect et obéissance
Pour défense son opinion
Pour amis les jeunes
Pour sauveur le monde

Et chaque jeune sera
Initiatives immenses
Souffle de paix en transe
Du progrès soif intense
De la terre fer de lance
Trêve de patience pour sa pitance sous le soleil intense

Et la jeunesse sera espoir de demain


lundi 4 août 2014

LE MOIS D'OR DE L'ANNEE





J'ai survécu dans le passé
J'ai eu les lèvres fendillées
Avec le soleil mortel de février
Février et janvier heurtaient
Nos désirs de douleurs partagées
Nos douloureux baisers étaient
Blessants amers sanguinolents
Et l'amour devenait rebutant
Vienne le mois d'or de l'année
Sa douceur le temps qu'on s'échine
Avril ô Avril ton décor de chine
Et le chant d'amour de l'année
Les conquêtes des filles des armées
Les compliments des âmes glacées

Vienne le mois d'or de l'année
Les maîtresses des complaintes alarmées
Avec leurs jadis gercées
Au soleil verdoyant du Printemps
Avec la gloriette verdissant
Et les bouches d'Achas transpercées
Nos larmes s'y sont versées
Jusqu'au bout de la traversée

J’ai pensé à mon jardin de vie
A ses ondes mon eau de vie
Et à ses fleurs exhibant leurs calices
Le pré était de vie florissant
Et tes cheveux ô douce Florice
Au vent dansaient blondissant
Au sein des feelings qui foisonnent
Nos cœurs d'amour frissonnent
Quant Mars lentement conduisait nos pas
Vers Avril tendrement pansant nos plaies
Sur nos douleurs passant ses doux traits
Avril de beau parfum berçant nos odorats
Au son des amours qui fredonnent
Et des horreurs qui s'en assaisonnent

Vienne le mois d'or du Printemps
Son soleil doucement fleurant
Réchauffer tous ces plants montants
Le Cyclamen le Colchique le Pissenlit
Le Lilas et couleur de vos yeux le Lys
Avec ces cœurs d'amour frémissant
Avec l'humanité agonisant

O Avril de beau soleil je t'aime tant


vendredi 1 août 2014

LA PLAGE





Vas à la plage

Vas-y l’amour t’y attend

De l’aurore au couchant

L’amour qui a ton âge


Vas à la plage

Vas-y nager

Tu y seras aimée

Puisque tu as mon âge


Vas à la plage

Comme tu as des mandragores

Tu y seras comme le lin et l’or

Et tu n’auras plus d’âge


Vas à la plage

La plage de jaspe de sardoine

Ah tu t’es vêtue de moine

Viens donc arme la danse des sages


Mystérieux cantique

Romance de tout âge

Toi qui vas à la plage

Loin du monde atomique


Tu le chanteras

A pleine bouche

Et à pleine bouche

Tu m’embrasseras


mardi 29 juillet 2014

VANITÉ DES VANITÉS




Tu fis le monde pour toi
Et tu lui donnas son contenu
Et le monde est à la dérive
Pourtant tu ne chavires point
Il a glissé de tes mains

Tu fis toute chose
Et tu donnas norme à toute chose
Et le monde n’a plus de tes lois
Le monde appartient à ses grandes nations
Et ces nations ne sont point tiennes

Tu fis l’homme de la terre
Tu le fis à ta ressemblance
Et l’homme ne te ressemble pas
Ce que tu as construit il détruit
Et il détruit sans jamais construire

Tu fis l’homme et les choses
Et tu soumis les choses à l’homme
Et l’homme ne maîtrise plus rien aujourd’hui
Il est peureux devant toute chose
Et il vit dans le monde sans le connaître

Tu créas la terre par qui l’homme fut créé
Tu y mis l’homme pour la cultiver
Et l’homme préfère l’atome et le feu
L’homme aime mieux la lune que la terre
Et le laboureur est le plus malheureux des travailleurs

Tu fis donc tout cela
Tu le fis pour toi et pour moi
Pour toi et pour moi tu le fis
Et tu n’as rien moi non plus

L’ordre a été remis en cause


mardi 8 juillet 2014

LE LION INDOMPTABLE DOMPTE




Tous les ponts se cassent
Tous les chemins se brisent
Et le vent subitement s’arrête

Les lampes s’éteignent
Les têtes se visent
Le malade est rebelle à tout remède

Les flots dansent au son des vagues
Et nos regards s’en régalent
Comme à la plage
Ces vagues chavirent nos cœurs épouvantés
Traînés à peine par le prélat vibrant de peur
Sur la vingtième frange de ton œil nucléaire
Vingtième siècle vénéneux qui saigna la terre

Ils s’en vont chaque monde à part
Lions Indomptables de la décadence
Sans vergogne sifflés par le mélodieux vent
Qui psalme à pleine bouche un cantique divin
Tout de blanc vêtus puis ornés de gris
Divines couleurs de ce siècle de fragmentation

Le regard humiliant des yeux de la putain
Caïn errant comme un lion affamé
Coupe en de cris éclairs de verres
Le nombril de sa mère patrie
Ah Saint Paul se referme en cascade
Honteusement silencieux

Cette terre a besoin de nous
L'abandonnerons-nous toujours





jeudi 3 juillet 2014

FEMMES DE GUERRE




Les Takumbeng symbole du pur amour
Auréoles luminescentes de la grande cour
De la persévérance la voie lactée
Vont chantonnant dans le sacré anneau
Ceinture lumineuse de la nation braisée
Par le régime infernal son bourreau
Vacillant au top de sa banqueroute
Ces déesses dont la beauté déroute
Doucement nous mènent avec espérance
A travers air et chemins enflammés
Berçant tendrement nos cœur damnés
Par les flammes d’ennemis de l’alternance
Harde de brigands hardis à leur poursuite
De la horde affamée par elle séduite

Et Lucifer qui avait bien trempé
Ses mains de souillures inondées
Dans la merde le sang d’âmes bien nées
Dans la fournaise avec sa glu
Devant toutes ces mamans bien nues
Bégaie coupable de ses insanités
Devant l’aura du palais encerclé
Exhalant l’air qu’il a gazéifié

Les Takumbeng symboles de patience
Maîtresses du courage la science
Puissances câlines forces humaines
Flambant dans un monde assassin
Barbare forestier exfolié avec peines
Cependant mais tourments de requins
Sanglotent devant les corps martyrisés
Des enfants sur le chemin de la liberté
Ces divinités maîtresses de la souffrance
De la lutte sans feu sans sang pacifique
Vertueux canons étoiles du prolifique
Tendrement nous initient à l’endurance
C’est la lumière de nos voies ensanglantées
C’est la honte de leurs voix animalisées

L’armée fidèle du renouveau
Ses loups ses lions ses lourdauds
Tous les hommes allant à vau-l’eau
Par voie d’homicides tressaillirent
Quand ces mamans à la fin assaillirent
Les troupes autour du palais criant ces mots
Hommes laissez la brousse aux animaux
Et le monde resta idiot comme un badaud


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...