La vie du
printemps des années
La vie vole
le long des années
Et juin voit
son inflorescence
Vienne juin
de vert’apparence
Le village
se vêt de brillance
Tous les
jours vont nos mères myrtées
Et leurs
filles nos sœurs emmyrrhées
Elles s’en
vont et la vie avance
Vienne juin
de vert’apparence
Le village
se vêt de brillance
Les citadins
viendront avec fracas
Le
fragmenter de leurs modernes appâts
Pour eux la
tradition n’a pas de sens
Vienne juin
de vert’apparence
Le village
se vêt de brillance
Les mères
les filles mains dans les mains
Vont aux
champs moissonner sans dédains
Tandis que
les gens de la ville
Esprits de
remontrances fertiles
Se déploient
pour des choses viles
Le sommeil
la scène et l’errance
Vienne juin
de vert’apparence
Le village
se vêt de brillance
O même
spectacle des années
Et tous les
juges immaculés
Quelle des
deux vies a-t-elle un sens
Vienne juin
de vert’apparence
Le village
se vêt de brillance
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