Quand le mathématicien dit :
1+1=2, le cogito réfléchi rejette ce résultat avec toutes ses énergies, car c’est
le résultat, non d’une addition en tant qu’ajout, mais d’un recensement de deux
êtres situés à des moments différents du temp’spatial. L’addition véritable demande
que les éléments concernés par cette action soient au même moment du temp’spatial et qu’ils soient
de même substance pour qu’il y ait ajustement de l’un à l’autre. Elle a aussi
besoin d’une équivalence quantitative de ceux-ci, de peur que l’addition ne prenne
le caractère d’une domination de l’un sur l’autre ou inversement. La
mathématique doit se mettre à l’école du substantialisme pour se rapprocher des
humains, afin d’être à même de se rendre utile à ce siècle en introduisant dans
son objet l’être humains dans tous les aspects de sa vie terrestre.
La mathématique expérimentale est une mathématique substantialiste qui rompt avec le laborantisme des sciences actuelles dites « physiques ». A la base de cette nouvelle science, nous devons tenir compte, prendre en compte la spatialité du temps, l’indissociabilité du temps et de l’espace.
La mathématique expérimentale est une mathématique substantialiste qui rompt avec le laborantisme des sciences actuelles dites « physiques ». A la base de cette nouvelle science, nous devons tenir compte, prendre en compte la spatialité du temps, l’indissociabilité du temps et de l’espace.
L’addition ne se fait pas entre
l’un et son contradictoire (anti-un) : les deux se rencontrent pour une explosion
et une destruction totale. Il y a, certes, une équivalence quantitative entre l’un
et son contradictoire, mais il n’y a aucune consubstantialité possible entre eux.
Le principe de la consubstantialité doit se trouver à la base de toute science comprise
comme activité de l’humain.
Un + Anti-un = Néant
Matière + Anti-matière = Néant
Monde + Anti-monde = Chaos
Terre + Anti-terre = Chaos
Substance + anti-substance =
néant
Le néant, c’est le chaos.
Le chaos n’est pas le
désordre.
Le désordre est de ce monde
en tant qu’il est une activité humaine consistant en une opposition à ce qui
coule.
Le chaos n’est pas de ce
monde.
L’animal qui reçoit le sang
de l’humain meurt ; l’oiseau qui reçoit le sang d’un chien meurt. On en
conclut que le sang d’une race supérieure transfusé à un être de race
inférieure tue cette dernière, refusant de s’exprimer à un stade dépassé de son
évolution. Mais ce n’est point un problème d’évolution : le problème est
substantielle. Le sang porte la substance de l’être. Et il n’y a pas d’être
bisubstantiel. Deux substances différentes ne peuvent s’exprimer dans un seul
être. Cette coexistence mène au chaos. (Ceux
qui croient dur comme fer que le problème est d’évolution voudraient bien nous
prouver ici l’existence d’une race supérieure au sein de l’humanité. Par
exemple on peut montrer, comme on s’est contenté de l’affirmer depuis la
colonisation que le Noir est une race inférieure, que les deux sangs ne
cohabitent pas dans le même être. )
L’addition entre l’un et son
contradictoire aboutit à l’anéantissement de l’être. Et c’est une opération qui
ne peut sortir de la tête du mathématicien : l’ajustement n’est pas possible
entre la matière et l’anti-matière. Leur coexistence ne saurait non plus être admise
pour vraie, car coexistant, elles se toucheraient
quelque part sur le temp’spatial et, ainsi, s’anéantiraient. A moins qu’on n’admette
l’existence d’un troisième élément neutre séparant la matière de l’anti-matière,
nous pouvons affirmer sans crainte de nous tromper que l’existence de la matière
implique la non-existence de l’anti-matière, ne serait-ce que pour la mathématique
expérimentale. Que voulons-nous dire?
S’il y a le monde, il n’y a pas
d’anti-monde à côté ou au sein du monde ; s’il y a la particule, il n’y a pas
d’anti-particule ; s’il y a le proton, il n’y a pas d’antiproton ;
s’il y a la matière, il n’y a pas d’antimatière ; s’il y a la substance,
il n’y a pas d’antisubstance.
Et la fin du monde ne saurait
venir que de la rencontre du monde et de l’anti-monde. La matière ne peut produire
elle-même de l’anti-matière. L’être vient de l’être, l’anti-être vient de l’anti-être.
C’est, en effet, que si la thèse pose l’antithèse comme coexistant, il y a ce qui
n’est pas de ce monde. L’être de l’être pose le non-être de l’anti-être par souci
d’être. L’antimonde, l’antiêtre, l’antimatière, l’antiparticule, l’antiproton
et l’antisubstance ne sont donc point de ce monde.
Jean-Paul SARTRE
a donné l’être au néant, il est vrai. Mais le néant, dans le monde du
substantialisme, n’est pas le non-être ; le contradictoire n’est pas le contraire.
Contradictoire et contraire sont deux entités bien substantiellement différentes. Le néant est le
contradictoire du être et ne saurait appartenir au monde du « il y
a ». Nous ne sommes même pas en droit de penser que le néant est de l’anti-matière.
Hors de son monde, nous ne pouvons penser le néant. Tout ce que nous pouvons en
dire n’est que conjecture. Et le substantialisme n’en a que faire. Pour nous, le néant appartient au monde du possible
ou à l’anti-monde. Nous n’en savons rien. Il n’est qu’une simple imagination de l’esprit
qui restera à jamais dans la tête de ceux qui l’ont inventée.
L’être implique le non-être.
Il y a une équivalence quantitative et une
consubstantialité entre l’être et son contraire (non-être). C’est pourquoi leur
ajustement est parfaite et marque le retour à l’ineffable, à l’indéterminé, à l’être
primaire d’avant la création. En terme mathématique, le non-être c’est le zéro.
Etre+non-être=0
Le non-être n’existe ni avec
ni aux côtés de l’être. Le non-être précède la création et ne survit pas avec
celle-ci. Nous venons de dire que c’est le zéro. Et le zéro est le domaine de la
probabilité. Ce n’est pas la date de naissance de Jésus-Christ ou la fuite de
Mahomet de la Mecque
vers la Médine
; ce n’est pas non plus le rien des mathématiciens. Au niveau zéro, tout peut
arriver ; et quand quelque chose est arrivée, il n’y a plus de chemin
retour ; il n’y aura plus retour au non-être ; il n’y aura pas fin de
ce qui est arrivé, car le non-être n’est plus, le non-être est mort. Le
non-être, c’est l’être primordial qui était avant la création. Et cette matière
n’est ni bonne ni mauvaise. La création marque la victoire du mouvement sur cette
inertie.
QUESTION
Si l’être implique le non-être
et que leur rencontre marque le retour à l’être primaire d’avant la création, pourquoi est-ce que cette création survit
malgré l’existence de Dieu et de Satan ?
Merci à la muse (Marie)
pour avoir, à la lecture de ce texte, posé cette question.
Il n’y a pas une consubstantialité
possible entre Dieu et satan. Celui-ci n’est égal à celui-là ni en puissance ni
en n’importe quoi que ce soit. Si Satan était supérieur à Dieu, il aurait exterminé la création, et
Dieu avec, en tant bien sûr que destructeur ; s’il était le contraire de
Dieu, il aurait maintenu le monde de l’ineffable ; si Satan était le
contradictoire de Dieu, il ne serait pas de ce monde, il appartiendrait à
l’anti-monde et l’humain n’aurait pas connu le mal. Dieu et Satan sont deux
entités bien différentes, pas du tout complémentaires (la complémentarité
sollicite la consubstantialité comme principe de base). Tous les deux débordent
notre entendement et nous ne pouvons qu’en spéculer stérilement.