Plusieurs
matières forment la substance de l’être. Plus la substance est complexe,
c’est-à-dire composée de plusieurs matières différentes, plus l’espace vital
dédié à l’être en question est important, et il ainsi capable d’aller de réincarnation
en réincarnation. Chacune de nos matières nous donne droit de vie sur l’ultime
densité de cette matière. Si l’homme a vécu dans un paradis hors de la terre
avant de se retrouver ici à la suite d’un péché dit originel, c’est qu’il y a
en lui quelque chose qui lui permette de vivre ailleurs que sur cette terre. Le
tout est de retrouver ce paradis. La réincarnation est inter systèmes vitaux,
non intra.
Dans
l’article sur la force substantielle, nous avons écrit :
M1 > M2 > M3
D1 > D2 > D3
M
et d étant la masse et la densité du corps.
C’est,
en effet qu’au moment de la mort, qu’au moment de la mort, la matière de
densité maximale actuelle se « déconnecte » du noyau. C’est ce corps
qui gît là sur le sol, sur ce lit, en attente de sa mise en bière. Il gît là,
mais ayant perdu un peu de son poids : le vivant pèse nécessairement plus
que le mort : le noyau de l’être mort vient de décoller et de foncer vers
le système vital de seconde densité (du vivant de l’être). Cette jadis seconde
densité est actuellement maximale du fait de la mort. La mort annule la
première force substantielle spécifique et l’être s’en va par le seul fait de
la deuxième. Rien ne peut l’en détourner. La précédente matière de densité
maximale passe en dernière position dans le noyau, ce qui fait que cet être
soit toléré par ce système et échappe au tribunal de la nature qui demande, en
ces circonstances, une destruction totale.
Le
vivant pèse plus que le mort parce qu’à la mort, le noyau de l’être ainsi que
les autres matières précédemment de densité minimale s’en vont pour une autre
aventure vitale, laissant en place une masse diminuée gisant là, inutile et
inerte. Les morts ne sont pas morts. Du moins, ils n’ont plus de sens pour le
présent système, mais ils comptent pour un autre. Et un corps vraiment mort n’a
pas de sang parce que le sang fait partie de ce qui pénètre dans le noyau, pour
marquer la mort, et aller dans un autre système vital participer à la
substantialisation de cet être ayant fini son aventure vitale ici.
La
substantialisation se fait à partir du noyau. La mère ne donne pas son sang au
nouveau-né : chacun a son sang à lui. Et il y a un moment de
l’accouchement où le flux sanguin a lieu. Si la maman devait donner de son sang
au nouveau-né, toutes les mamans du monde seraient anémiées.
La
réincarnation se fait à la vitesse de la
lumière ; et le noyau ne fait escale nulle part. il n’y a pas un système
vital quelque part appelé purgatoire.
La
nouvelle aventure vitale ne doit pas avoir lieu dans le même système vital que
la précédente vie.
Mais
l’autopsie traditionnelle nous révèle un type d’êtres : c’est ces fameux
enfants deux, trois, quatre…cours. Ils passent leur vie à errer de famille en
famille sans jamais pouvoir faire trois ans quelque part : ce sont des
caïn. Et ils ne trouveront jamais nulle part un lieu où se reposer dans ce
système qui n’a plus besoin d’eux pour le moment. Le mort doit partir sans
regarder derrière. Quand il se retourne, il devient de l’ivraie pour le
système. C’est cette fausse réincarnation qu’enseignent les écoles occidentales
de l’occultisme.
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