vendredi 21 mars 2014

JEUNESSE FER DE LANCE CASSE





Verdure fracture
Verdure sous cette vilaine atmosphère
Verdure pourtant verdure lumière
Verdure qui endure


Verdure fracturée
Verdure massacrée
Verdure violée
Verdure fer de lance cassé


Verdure envahie par des rapaces
Verdure asphyxiée
Verdure au lendemain brouillé
Verdure cependant encore tenace


Verdure terre de préjudice
Verdure terre de prestige
Verdure que dis-je
Verdure terre de prétentions et de vices


Verdure o verdure

O ô ô



NOS INTUITIONS



Les jugements mathématiques viennent de l’intuition et sont des jugements synthétiques apriori, déclare E. Kant. Mais, pratiquement, toute intuition est une dictée de…

L’intuition se manifeste à la conscience au-delà de l’expérience et de la réflexion. . Elle est un acte, non un compartiment de la conscience. L’humain ne se donne pas une intuition : l’intuition révèle l’existence d’un être extraconscienciel dictant son contenu à la conscience réceptive. Ceux qui balkanisèrent l’esprit humain ont appelé cet être extraconscienciel « l’inconscient ». Si nous leur donnons raison, la mathématique ne pourra plus se prétendre une quelconque exactitude : elle devient le fruit d’une faiblesse de la censure surmoïque ou d’une maladie mentale avec rupture partielle ou totale des barrières du sur-moi. Elle vient ainsi, non pas d’une intelligence pure, mais d’un esprit coupé du réel et ne se basant plus que sur les données du passé. Elle est, de ce fait, à l’origine d’une connaissance en retard dans le temps, un savoir qui vient d’un être incapable de s’assumer dans l’instant présent. Mais tout le monde sait que cette connaissance est a-temporospatiale : on pose, on suppose, on convient, on admet et on se moque de tout le reste. On nous a fait savoir que c’est cette a-temporospatialité forcée qui fait l’universalité de la science occidentale. Mais une chose, une pensée, un acte visible qui n’appartient ni au temps ni à l’espace n’est pas de ce monde : l’a-temporospatialité est la propriété de tout ce qui n’est pas terre. Or la mathématique est une science humaine. Il faut la dépouiller de toute cette mégalomanie !


L’intuition venant de l’inconscient est imagée et prend le caractère d’une vision, d’un rêve ou d’un songe. Elle a un centre de référence : c’est le problème qui préoccupait la réflexion dans le passé. Elle survient ainsi pour tenter de le résoudre. Dans tous les cas, l’intuition se manifeste indépendamment du sujet qui, lui, est réceptif.  Elle survient sans son accord et parfois même à un moment où il ne s’y attend pas du tout ; l’intuition s’impose à la conscience dans l’instant et reste candidate à l’examen de l’humain, car pleine d’immondices et nécessitant d’être mise face à l’expérience et son objet.


Il y a une intuition qui vient d’une conscience supérieure. Elle est pure et ne demande aucun examen.  C’est une divination qui ne peut être qualifiée de scientifique. Le sujet réceptif la reçoit et la transmet a qui de droit s’il n’en est que le messager. Ce fut l’œuvre des prophètes. Mais ce temps-là se trouve derrière nous.


Il reste l’intuition poétique. Elle vient d’une conscience en état d’éveil. L’intuition poétique ne nécessite pas une autre conscience qu’elle, en dehors ou au dedans, car, aux prises avec l’expérience, elle produit elle-même ses intuitions. C’est la rencontre du poète avec autrui qui produit l’intuition poétique. N’étant pas candidate à un quelconque examen de la Raison, l’intuition poétique ne peut être qualifiée de scientifique. (La Raison est un autre compartiment créé dans l’esprit humain par les Occidentaux).



L’intuition est donc une idée ; ce n’est pas un contenant d’idées ; ce n’est pas non plus une partie de l’esprit humain. Elle met en quarantaine la Raison et ne saurait, de ce fait, être la base d’une science dite « discipline de raisonnement ». Les jugements synthétiques apriori sont jugements d’idées imaginées et ne peuvent valoir pour une science certaine. Kant n’aurait pas fait une telle affirmation s’il ne s’était enfermé dans un système inextricable et accablant pour l’humanité, ce système qui décrète la mathématique : science pure de la Raison, oubliant ainsi que la Raison ne saurait produire une connaissance digne de foi qu’à partir des données de l’expérience qu’elle est en train de vivre dans ses moindres détails. C’est vrai que ceux qui ont posé les bases de cette mathématique réflexive avaient des mobiles autres que la recherche du savoir véritable, par exemple, montrer aux autres qu’on détient la vérité et les inonder de babel-rêves et  de polluants linguistiques et culturelles comme : raison, science pure, conscient, inconscient, sur-moi… mais toute science de la raison qui n’est pas expérimentale est un mensonge qui a son origine et ses mobiles ailleurs que dans la conscience humaine.


jeudi 20 mars 2014

LES BABEL REVES



J’ai été ce que je suis aux yeux de l’autre, dit Jean Paul SARTRE ; l’autre est la mesure de mon être, il me possède, car « l’existence précède l’essence ». Celui qui parle ainsi se trouve déjà dans l’au-delà.  Mais au sein de ce monde qu’on vient de quitter -pour où ?-on ne saurait être que ce qu’on s’est fait être pour autrui. Cependant j’ai à être le fruit du couple destin destinée selon mon espèce. J’entends par destin mes entours selon la voie que j’ai choisie sur le temp’spatial ; ma destinée est tout ce qui m’arrive indépendamment de moi, dû à la présence de l’autre. Je ne suis qu’un mobile sur ce temp’spatial. A cause donc de ces interactions pleines d’à-coups, je suis une création et une recréation perpétuelle ; je suis un arrêt continu et permanent : je dois pouvoir, à des moments précis de mon existence, prendre en totalité en moi mes deux fins possibles et provisoires (doit-être, devrait-être) qui sont miennes et y trouver des armes pour mon existence future en tant que celui-ci doit être le plus agréable possible. Je me refuse d’être un modèle social ; je n’affirme pas un type social : j’affirme l’humanité. Et L’humanité est universelle : elle se trouve partout où il y a l’homme ou la femme. Quant aux modèles sociaux, ils s’exportent et créent partout la discorde et la tension : l’être social est un char de guerre aux mains des politiques. La nationalité n’est pas un droit de l’homme : c’est un frein à l’hominisation maximale du singe de Darwin. Les drapeaux, le patriotisme, les langues (dialectes) sont des armes contre la globalisation. Alors que l’Occident, ce père donateur de l’humanité, pouvait profiter de cette globalisation pour aligner dans les rangs de l’humanité ceux que Darwin exclut.
Les forteresses linguistiques (Commonwealth, Francophonie, Ligue arabe…), les forteresses géographiques (UE, UA…), les forteresses militaires (OTAN, …) que nous formons et y tenons fort participent de la fragilisation des Nations Unies ; elles sont l’expression de notre discordance, de notre désunion, de nos divergences et de notre incapacité à regarder, à nous orienter vers une même fin ; ce sont des associations terroristes qui montrent notre incapacité à subvenir à nos vraies nécessités. Elles effacent tout espoir d’harmonie entre les humains de la terre. Nous devrions  en avoir honte plutôt que de nous en réjouir. Dans le passé, ces forteresses géostratégiques nous ont monté de quoi elles sont capables. Je parle des Triple Alliance et  Triple Entente. Aujourd’hui, demain comme hier, elles ne peuvent mener qu’à la guerre. Et tout babel-rêve n’étant qu’un rêve d’enfant au biberon, les babel-rêves ne trouveront leur germe de destruction que parmi les singes de Darwin. Il a fallu un 28 juin 1914 pour que l’assassinat du prince héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie mit fin aux Triple Alliance et Triple Entente ; le très célèbre Adolf Hitler des Allemands est venu décapiter la Société des Nations ; les Georges Bush ont voulu mettre hors d’état de nuire les Nations Unies, mais comme nous sommes civilisés, nous avons fait qu’ils échouent leur tristement noble mission de destruction assidue et continue de l’humanité, ratant ainsi le train de l’histoire.
Notre insatiable folie des grandeurs donne naissance à des îlots de puissances et de faiblesses qui, tous, lèvent notre honte et notre culpabilité vers le ciel nous regardant, rieur et moqueur.
Nos différences linguistiques, raciales et géographiques ne sont pas une richesse, un patrimoine à conserver. Elles sont une épée plantée au sein de l’humanité, la saignant, la désorganisant, la désorientant, la trahissant, la déshonorant…nous n’avons aucun intérêt à les entretenir.
Heureux qui croit, non à la terre des montagnes, mais à la terre montagne. Aussi haute que nos genoux. Sans barrières. Sans frontières. Je me refuse d’être un modèle social. Et je veux bien être l’être-monde, l’être-terre, l’être-sans-qui-la-terre-n’est-pas, l’être-pour-qui-la-terre-est, l’être-pour-qui-la-terre-doit-être-terre. A moi toute la primitivité de mon espèce : je rentre dans l’ineffable.




mercredi 12 mars 2014

L'HOMME QUI TE RESSEMBLE





René Philombe, un poète camerounais qui prône l’harmonie, la cohabitation entre les races. La religion, nos phénotypes ne doivent pas être pour nous motifs de séparation et de dissemblance : nous appartenons tous à l’humanité, à la même humanité, car il n’y a pas deux types d’homme. L’homme est un et indivisible comme la terre qui lui sert de support pour cette vie… l’auteur s’affirme ici comme l’un des précurseurs du village planétaire.
Admirons la beauté de cette œuvre.



J’ai frappé à ta porte
J’ai frappé à ton cœur
Pour avoir bon lit
Pour avoir bon feu
Pourquoi me repousser ?
Ouvre-moi mon frère !...

Pourquoi me demander
Si je suis d’Afrique
Si je suis d’Amérique
Si je suis d’Asie
Si je suis d’Europe ?
Ouvre-moi mon frère !...

Pourquoi me demander
La longueur de mon nez
L’épaisseur de ma bouche
La couleur de ma peau
Et le nom de mes dieux ?
Ouvre-moi mon frère !...

Je ne suis pas un noir
Je ne suis pas un rouge
Je ne suis pas un jaune
Je ne suis pas un blanc
Mais je ne suis qu’un homme
Ouvre-moi mon frère !...

Ouvre-moi ta porte
Ouvre-moi ton cœur
Car je suis un homme
L’homme de tous les temps
L’homme de tous les cieux
L’homme qui te ressemble !...


René Philombe




mardi 4 mars 2014

LE TEMPS ET L'ESPACE




Ma Muse
C'est ça le temp'spatial
Sur l'éternité
Pour couvrir toute action
Toute création
L'immortel
L'incréé
Le nécessaire


C'est ça le temp'spatial
L'inchangé
L'inchangeant
Le contradictoire de l'éternité
Joyau de l'éternel
Pour ne point égaler l'Eternel
Inchangeable
Qui me lie à toi


O perle née de la Toute-puissance
O engrenage de situations
Parsemé de moments
Et de lignes de mouvements
Boyau du vivant crée
Sur qui ce monde se meut
Protège-nous de l'inaction


Toi qui du sein de la Conscience Première
Sortis par la Toute-puissance
Pour donner à ses yeux le premier jour
Entité unique
Universelle
Sur laquelle s'étant la vie
O temp'spatial
Grâce à toi nous n'avons point accès à l'éternité


Ma Muse
C'est ça le temp'spatial
L'enveloppe du monde
Dans laquelle tout se meut
Le transporteur de nos destinées
Sur lequel tout se fait
Le support de nos destins
Dans quoi tout nous vient
Sur lequel se trouvent nos destinations


Ma Muse
C'est ça le temp'spatial
Atemporel
Temporalisant
Le vecteur du mouvement
De l'écoulement
De l'altération
Du changement
Du devenir
De la mort
Qui nous empêche d'être


Ma Muse
C'est ça le temp'spatial
L'apôtre de la finitude
L'ennemi de la plénitude
De la complétude
Vecteur d'inquiétudes
Source d'actions
D'agissements
De décisions
D'imperfections
D'échecs
La perle
Qu'elle nous protège de la précipitation


Ma Muse
C'est ça le temp'spatial
Invisible
Métaphysique
Un mystère pour nous
O perle
Qu'on nous donne l'esprit pour te toucher


Toi dans et sur qui tout a été créé
Par le créateur
Toi dans et sur qui tout se fait
Par les créatures et le créateur
Tu étais avant toute chose
Et toute chose passe tu demeures

 Ma Muse
Ce monde est quelque part sur le temps pour un temps


samedi 1 mars 2014

FEMMES, SAUVONS LE MONDE




Toi ma femme si tu investis ta foi
O mon enfant en cette terre criminelle
Ma sœur tu ne seras jamais seine en elle
Voici le flot d’âmes tombant laisse pantois

La main dans la main marchons
Côte à côte tandis que
Sous nos pieds le mal sanglote

L’onde du Bien circule dans nos veines
La voix du Bien dans nos oreilles chuchote
Et dans le monde le mal au bien se frotte
C’est la guerre faiseuse de nos peines

La main dans la main marchons
Côte à côte tandis que
Sous nos pieds le mal sanglote

Nos amour sur le temp’spatial trottent
Mais leurs rudes combats en nous nous malmènent
Les armées du mal partout nous étreignent
O toi mon alter restons dans nos bottes

La main dans la main marchons
Côte à côte tandis que
Sous nos pieds le mal sanglote

Marchons allons contre ce monde peinant
Point n’est besoin de porter des fusils
Des tréfonds de nous la sagesse nous file
Gare à tout monde par le feu, s’affirmant

La main dans la main marchons
Côte à côte tandis que
Sous nos pieds le mal sanglote

Marchons laisse-le à son supplice
Ni famine ni armes ne résistent
Ni douleurs ni pleurs ne subsistent
Marchons laisse-lui ses choses factices

Marchons que tous les humains se rassemblent
Marchons ensemble faisons un monde meilleur
Marchons ensemble à cet heureux ailleurs
Marchons marchons soyons heureux ensemble

La main dans la main marchons
Côte à côte tandis que
Sous nos pieds le mal sanglote


jeudi 27 février 2014

LA REINCARNATION




Plusieurs matières forment la substance de l’être. Plus la substance est complexe, c’est-à-dire composée de plusieurs matières différentes, plus l’espace vital dédié à l’être en question est important, et il ainsi capable d’aller de réincarnation en réincarnation. Chacune de nos matières nous donne droit de vie sur l’ultime densité de cette matière. Si l’homme a vécu dans un paradis hors de la terre avant de se retrouver ici à la suite d’un péché dit originel, c’est qu’il y a en lui quelque chose qui lui permette de vivre ailleurs que sur cette terre. Le tout est de retrouver ce paradis. La réincarnation est inter systèmes vitaux, non intra.
Dans l’article sur la force substantielle, nous avons écrit :
M1 > M2 > M3
D1 > D2 > D3
M et d étant la masse et la densité du corps.
C’est, en effet qu’au moment de la mort, qu’au moment de la mort, la matière de densité maximale actuelle se « déconnecte » du noyau. C’est ce corps qui gît là sur le sol, sur ce lit, en attente de sa mise en bière. Il gît là, mais ayant perdu un peu de son poids : le vivant pèse nécessairement plus que le mort : le noyau de l’être mort vient de décoller et de foncer vers le système vital de seconde densité (du vivant de l’être). Cette jadis seconde densité est actuellement maximale du fait de la mort. La mort annule la première force substantielle spécifique et l’être s’en va par le seul fait de la deuxième. Rien ne peut l’en détourner. La précédente matière de densité maximale passe en dernière position dans le noyau, ce qui fait que cet être soit toléré par ce système et échappe au tribunal de la nature qui demande, en ces circonstances, une destruction totale.
Le vivant pèse plus que le mort parce qu’à la mort, le noyau de l’être ainsi que les autres matières précédemment de densité minimale s’en vont pour une autre aventure vitale, laissant en place une masse diminuée gisant là, inutile et inerte. Les morts ne sont pas morts. Du moins, ils n’ont plus de sens pour le présent système, mais ils comptent pour un autre. Et un corps vraiment mort n’a pas de sang parce que le sang fait partie de ce qui pénètre dans le noyau, pour marquer la mort, et aller dans un autre système vital participer à la substantialisation de cet être ayant fini son aventure vitale ici.
La substantialisation se fait à partir du noyau. La mère ne donne pas son sang au nouveau-né : chacun a son sang à lui. Et il y a un moment de l’accouchement où le flux sanguin a lieu. Si la maman devait donner de son sang au nouveau-né, toutes les mamans du monde seraient anémiées.
La réincarnation  se fait à la vitesse de la lumière ; et le noyau ne fait escale nulle part. il n’y a pas un système vital quelque part appelé purgatoire.
La nouvelle aventure vitale ne doit pas avoir lieu dans le même système vital que la précédente vie.

Mais l’autopsie traditionnelle nous révèle un type d’êtres : c’est ces fameux enfants deux, trois, quatre…cours. Ils passent leur vie à errer de famille en famille sans jamais pouvoir faire trois ans quelque part : ce sont des caïn. Et ils ne trouveront jamais nulle part un lieu où se reposer dans ce système qui n’a plus besoin d’eux pour le moment. Le mort doit partir sans regarder derrière. Quand il se retourne, il devient de l’ivraie pour le système. C’est cette fausse réincarnation qu’enseignent les écoles occidentales de l’occultisme. 





mercredi 26 février 2014

LA MOMIFICATION




La momification peut être comprise comme l’ensemble des processus qui permettent d’obtenir une momie. C’est la branche du substantialisme qui s’occupe de l’éternel.
 La momie est un corps qui a perdu toutes ses matières sauf une : la matière en laquelle il était maximalement dense. Il n’est pas erroné de dire que la momie est un corps désubstantialisé, ce d’autant plus qu’il n’a plus de substance que celle de son ultime densité. Compris ainsi, il devient possible d’avoir des momies pour chaque matière qui existe : il y a des momies « poussière », des momies « eau », des momies « air »…
Pour donc réussir la momification, il faut débarrasser le corps considéré de toutes les matières concourant à la substantialisation de sa matière de densité maximale. La momification est ainsi une sorte de purification qui produit des corps purement poussière, purement eau ou purement air… pour le corps humain, il s’agit de le débarrasser de toute son eau, de toute son air pour qu’il ne reste plus qu’une masse de poussière inoxydable et impérissable.
Si la momification ne va pas jusque dans le noyau de l’être substantiel, c’est un échec. La bonne momie n’a pas besoin d’être mise à l’abri de la terre, de l’eau ou de l’air. Quand la pureté matérielle a été atteinte, la momie survie n’importe où sur son jadis ultime densité.
L’Occident nous a appris que nous voyons les anciens pharaons comme s’ils vivaient encore parce que  les égyptiens de l’antiquité embaumaient les morts. Mais en attendant qu’ils trouvent cette pommade désubstantialisante dans les laboratoires, le substantialisme déclare fausse cette théorie de l’embaumement qui se donne la prétention de créer des momies.

Seules la maîtrise et la bonne manipulation des substances, la connaissance de la matière peuvent nous permettre de rivaliser avec ces peuples qui ont vécu avant nous. Cessons de nous croire au-dessus de ceux qui nous ont précédés alors que nous n’avons pas encore atteint « leur degré d’évolution ».  


lundi 24 février 2014

JE SUIS POETE




Le sol agite ses fleurs du mal
Avec toute sa puissance de Mâle
De haine flambant à ta poursuite
Les terreurs assiègent le monde
Au son de tes plaintes sans suite
L’amour est devenu immonde
Et l’humanité se flambant
De violences et de cris grinçant
Les clapotis de nos désirs en transe
Les vagues sifflant de cliquetis
Où percutent nos esprits endoloris
Tremblote sur l’onde de l’existence
L’océan de nos larmes avec remontrance
Les puissances du sol font bombance


Adramalech exalte sa préséance
Flauros retentit de prescience
Cali prend de la chair en abondance
Chair de sang et de misères inondée
Sous le ciel de parfum du mal bondé
Et les apôtres au sol entrent en jactance
Prenant des humains l’apparence
Où sont toi tes préférences

Derrière ma mémoire d’innocent
Ma mémoire rouge teintée de sang
Ma mémoire humide mouillée de larmes
Ma mémoire à sa juste misère réduite
Ma mémoire de faible sans un’arme
Ma mémoire de forçat pillée faite de fuites
Ma mémoire de Caïn sans abri
Ma mémoire blessée faite de cris
Ma mémoire de dément sans conception
Ma mémoire de laissé-sans-subside
Ma mémoire de Poussé-au-suicide
Ma mémoire pleine de déceptions
Ma mémoire arrière et indigne de moi
O ma mémoire me remplit d’émois


Au sein de cette horde exsangue
Au sein de leurs douleurs aiguës
Passe monde vaniteux d’imbus
Adieu horrible passé honteux
Passez cruels christs nébuleux
Passe monde foisonnant d’obus
Adieu Adieu Vous savez mon but
Le poète est messager de la vertu





samedi 22 février 2014

POUR TOI

Toi qui donna la vie
A moi et à nos enfants

 Toi qui donna l’amour
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna l’éducation
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna des soins
A nos enfants et à moi

 Mon cœur restera entre tes mains
Et tes douces mains le berceront

 Toi qui donna la sagesse
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna la paix
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna la joie
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna un abri
A nos enfants et à moi

 Viens tout document vers nous
Nous sommes ta seule consolation

 Toi qui soigna la désolation
De nos enfants et moi

 Toi qui nous priva de dépression
Nos enfants et moi

 Toi qui veilla sur notre humanité
Notre humanité sans tache
De nos enfants et moi

 Toi qui fut toujours là temps
Pour nos enfants et moi


 Tu es la lumière qui éclaire le monde




jeudi 20 février 2014

MEA CULPA





Une colonne d’anges elle monte au ciel
Comme des oiseaux ils ont des ailes
Ils chantent des louanges louant avec zèle
L’Eternel Dieu trônant au Ciel

 
Un trait de nuée lie terre et Ciel
Portant dedans pavanant coi
Le Christ Messie rentrant au Ciel

 
C’est le soleil qui s’en va à l’autre monde
L’éclairer il n’est jamais fatigué
Et la joie monte chez les unis à la ronde
Comme il s’en va comme il nous a laissé

 
Voici le train uni passe en fanfare
En Bosnie en Somalie en Angola en Irak en Libye
Il n’a en son sein que des papelards
Ceux qui boiront la coupe jusqu’à la lie

 

D’Amérique bégayant les dieux cornus
Tambourinaient en grelottant au son
Des cris tremblants de nos cœurs ingénus
Et les unis vibraient à l’unisson
Saccadaient ses sabres sismiques
Où trépidait la racaille réplique
Palpitante à la putain nue

 
Des criminels dans vos nations
Mines sereines de mauvais prélats
Les démons décident par portion
De nos sorts attristés et par amas
Font tonner leurs feux nos potions

 
Potions braisant nos êtres corrompus
s ses feux sanglants équilibres rompus
Douleurs ardentes d’un combat ardu
Les larmes enflammées d’un esprit repu
Plaies brûlantes d’un amour déçu

 
Airains ô cœurs impénitents
Si vous n’êtes pas mus par Satan
O triste ombre ô mon être chancelant
Que sur moi tombe ce monde rampant
Les contingents vont leurs canons sifflants
 

Ténébreux seigneurs planant sous la nue
L’amour est mort je tombe des nues
L’amour est mort j’en suis déçu
L’amour est mort vous l’avez voulu
Passez ce train je ne le prendrai pas 

Adieu 


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...