Comme des
oiseaux ils ont des ailes
Ils
chantent des louanges louant avec zèle
L’Eternel
Dieu trônant au Ciel
Un trait de
nuée lie terre et Ciel
Portant
dedans pavanant coi
Le Christ
Messie rentrant au Ciel
C’est le
soleil qui s’en va à l’autre monde
L’éclairer
il n’est jamais fatigué
Et la joie
monte chez les unis à la ronde
Comme il
s’en va comme il nous a laissé
Voici le
train uni passe en fanfare
En Bosnie
en Somalie en Angola en Irak en Libye
Il n’a en
son sein que des papelards
Ceux qui
boiront la coupe jusqu’à la lie
D’Amérique
bégayant les dieux cornus
Tambourinaient
en grelottant au son
Des cris
tremblants de nos cœurs ingénus
Et les unis
vibraient à l’unisson
Saccadaient
ses sabres sismiques
Où
trépidait la racaille réplique
Palpitante
à la putain nue
Des
criminels dans vos nations
Mines
sereines de mauvais prélats
Les démons décident
par portion
De nos
sorts attristés et par amas
Font tonner
leurs feux nos potions
Potions
braisant nos êtres corrompus
s ses feux
sanglants équilibres rompus
Douleurs
ardentes d’un combat ardu
Les larmes
enflammées d’un esprit repu
Plaies
brûlantes d’un amour déçu
Airains ô
cœurs impénitents
Si vous
n’êtes pas mus par Satan
O triste
ombre ô mon être chancelant
Que sur moi
tombe ce monde rampant
Les
contingents vont leurs canons sifflants
Ténébreux
seigneurs planant sous la nue
L’amour est
mort je tombe des nues
L’amour est
mort j’en suis déçu
L’amour est
mort vous l’avez voulu
Passez ce
train je ne le prendrai pas
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