lundi 25 novembre 2013

LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 6







LES FORCES


Qui dit fondamental dit naturel.
La physique actuelle reconnaît quatre forces fondamentales qu’elle attribue à la nature :
v La force électromagnétique qui s’exerce entre les électrons et le noyau de l’atome ;
v La force gravitationnelle qui s’exerce entre l’ultime densité (ce n’est pas leur langage) et la masse du corps ;
v La force nucléaire forte qui lie les particules du noyau entre eux ;
v Et la force nucléaire faible qui produit la radioactivité.


Tout cela est trop loin du substantialisme qui se veut pourtant une science physique. Mais l’observation de ces quatre forces reste tributaire du laboratoire. La nature a-t-elle besoin d’un laboratoire pour être appréhendée ? Le monde peut-il s’enfermer dans un laboratoire ? Nous nous trouvons là face à des forces qui ne sont que des créations de l’industrie. L’appréhension de l’objet du savoir des sciences physiques se réserve ainsi pour une classe d’individus capables d’entrer dans un laboratoire. Cette physique participe de l’atomisation du monde. C'est la physique de l'exclusion des uns par les autres. 


Tout l’objet des sciences physiques doit être naturel et susceptible d’être observé par tout être humain, si débile et petit soit-il. Car les sciences véritablement physiques ne se font pas dans le laboratoire, mais en plein air, partout sur la terre où l’homme peut passer.Le monde ne peut pas se laisser enfermer dans un laboratoire si équipé soit-il! Les forces des sciences physiques se sentent, elles se laissent sentir ; elles sont palpables par tout être capable de le faire. 

Le substantialisme a, pour le moment, identifié trois forces fondamentales :

La force substantielle , la force du système vital  et la force du vent .


dimanche 24 novembre 2013

ESPOIRS DE PAQUES






Des fonds de l’abîme monte
L’étendard de l’amour
Le grain que j’ensemence
Jésus brisant les chaînes de la mort

L’angélus mugit alors
L’angélus à sept cors
Autour de Jéricho la putain
Tremblant pour son pouvoir en péril

Coule sang du Christ
Laver l’homme si las

Ta couronne la sainte royale
Tissée d’un doux soleil
Ardente de toute brillance
Illumine le monde infernal

Coule sang du Christ
Laver l’homme si las

Les fidèles accourent
Armés de rameaux
Autour de l’agneau
Faces verdoyant la Pâques

Chantez
Le vent aussi chante
Dansez
Les eaux aussi dansent
Acclamez
Les oiseaux aussi applaudissent
Aura de la fusée vivante qui monte

Coule à jamais
Sang du Christ

Laver l’homme si las


samedi 23 novembre 2013

PLAIDOYER POUR UNE HISTOIRE AFRICAINE 2





L’âge des reptiles dont les dinosaures représentés par sa majesté le Tyrannosaure Royal, grand lézard mesurant quinze mètres de long et six mètres de haut s’il s’appuie sur sa queue. Après les reptiles, les primates, car l’homme est un primate. Les anthropoïdes dont le plus ancien, le Ramapithèque, a vécu en Afrique il y a quarante millions d’années. L’Australopithecus Africanus du professeur Dart. Le Zinjanthropus Boisei et l’homo habilis des anthropologues Leakey. Ce sont là les plus anciens ancêtres de l’homme. Et comme ils ont été tous découverts en Afrique, comme c’est de l’Afrique qu’ils ont colonisé tous les autres continents, on conclut logiquement et avec joie que l’Afrique est le berceau de l’humanité. Uns gros lot de consolation ! Car ce qui va suivre sera bien amer aux Noirs d’Afrique. Les reptiles et les primates dont il est question ne sont que des lézards, des singes, des gorilles et des chimpanzés bien grimaçants, mangeant de la banane, sautant de branches d’arbres en branches d’arbres, et dont tous les intérêts vitaux portent sur leurs ventres et leurs bas-ventres.


La sélection naturelle fit que le pré-homme vint plutôt d’Asie : le Pithecanthropus Erectus du docteur Dubois Eugène. Contrairement aux australopithèques d’Afrique, il se mettait debout et maîtrisait le feu (premier signe de civilisation). L’homme de Java et l’homme de Pékin ont tous les deux vécu pendant le Pléistocène et appartiennent à l’espèce homo erectus. En clair, on ne commence à parler d’homme qu’à partir d’Asie. L’Afrique, c’est la demeure des singes.
L’homme de la chapelle-aux-saints, 4004 ans avant Jésus-Christ, un mètre cinquante-cinq de taille, peau blanche. L’homme de Neandertal, le grand européen implorant les cieux, à côté de l’homme de Rhodésie, la belle petite fille appelée Lucy, dont les dents sont pleines de carie dentaire et les jambes de rhumatisme. Ce sont les vrais ancêtres de l’homo sapiens.



Les outils utilisés par les hommes de la préhistoire : les objets en pierre taillée ou polie pour les australopithèques ; le silex et les objets en pierre pour l’homo erectus ; les poinçons, les burins, les lampes, les scies, les couteaux, les sifflets et les brosses découverts les grottes du Cro-Magnon pour l’homo sapiens. Ceci fait de l’homme de Cro-Magnon un homme moderne, par opposition à ses prédécesseurs qui sont restés dans la primitivité.
Comment ne pas comprendre qu’avec ce genre d’enseignement l’Afrique devienne aujourd’hui le berceau de groupes terroristes dont la cause principale de création, portée par la dénomination, soit l’école occidentale ? L’enfant africain d’aujourd’hui n’est pas prêt à digérer ça ! Ci-devant la critique de cette pensée puis l’ouverture d’autres horizons pour l’Afrique.


 Les Européens ont divisé le temps en trois grandes périodes  qui sont : la préhistoire, la protohistoire et l’histoire.  Le repère de cette division est Jésus-Christ. La préhistoire, disent-ils, est la période allant de l’apparition de l’homme sur la terre jusqu’à l’émergence des premières civilisations. La protohistoire, quant à elle, est la période pendant laquelle une civilisation ne possède pas encore d’écriture mais apparaît dans les écrits d’autres civilisations. Nous avons déjà donné la définition de l’histoire telle que reçue.
On le voit bien, dans la réalité de la colonisation, l’écriture et la division du temps étaient certaines des armes du colon pour épouvanter le Noir analphabète fraîchement sorti de sa broussaille. Elles classaient d’emblée le colonisé « homme préhistorique » ou, selon le cas, « homme protohistorique ». La théorie s’est développée d’âge en âge et,  Jusqu’à nos jours, la même pensée reste vraie en Europe. Pour s’en convaincre, rappelons-nous, à titre de preuve ;  les propos de Nicolas Sarkozy, président de la République Française,  en plein troisième millénaire et en terre africaine (au Sénégal) : « L’Afrique n’est pas encore entrée dans l’histoire de l’humanité ».  Les prétendus hommes de la période pré-écriture sont en réalité de lents acheminements du singe vers l’homme qui, lui, est par essence de couleur blanche. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ce que dit le Blanc au Noir ! Et c’est bien normal, bien compréhensible, que des supporters de clubs de football européens lancent des peaux de banane sur le terrain de jeu quand un certain monsieur Samuel Eto’o Fils, noir qu’il est, se déploie à leur montrer ce que l’on appelle vrai football !




L’histoire, telle que nous l’enseignons aujourd’hui, telle qu’on nous l’a enseignée hier, est donc une école du racisme. Et nous l’enseignons à l’enfant africain ! 

vendredi 22 novembre 2013

LA DEMOCRATIE AVANCEE 2



Mena, Ndirinkin, Nnefaa, Yen’e.

Grande route. Paysage vert. Les personnages observent des manifestants qui passent en chantant. Explosions. Coups de sifflets. Klaxons de voitures. Survient une forte explosion qui fait sursauter plusieurs personnes. Calme plat.




Mena, elle se rapproche de Ndirinkin.- Alors… C’est ça la démocratie !
Ndirinkin, distrait.- c’est ça la démocratie.
Mena, elle se tourne vers les manifestants.- ce vacarme, ce bordel, ce vandalisme, ces agressions, ces explosions qui me font si mal au cœur et … (elle se tourne vers Ndirinkin). Et puis quoi encore ?
Ndirinkin.- et puis l’espoir. L’espoir qui nous anime. (Un silence). Et ces villes qui meurent. Mais il faut que ce peuple évolue sur une voie qui lui convienne. Cette voie est celle qu’il aura choisie en toute liberté, en toute conscience, en toute transparence.
Mena.- a quoi sert-il d’être libre si c’est pour faire tant de bruits et de mal pour mettre les autres mal à l’aise ?
Ndirinkin.- je ne sais pas. Mais le peuple ne réclame qu’un peu de justice et de bien-être : c’est son droit.
Nnefaa.- tout homme a le droit de revendiquer son droit. Aujourd’hui, nous avons le moyen le plus sûr pour ce faire : c’est la contestation ; c’est le refus de travailler …si nous ne jouissons pas de nos pleins droits. Nous avons la volonté de nous donner tous nos droits, même si c’est   en mettant le désordre là où les choses vont mal. Le but poursuivi, c’est anéantir toutes les forces conservatrices.
Yen’e.- ça alors ! (Un silence). En démocratie, le peuple est entre les mains d’une minorité qu’il a librement choisie pour le conduire à travers ronces et épines de ce monde où nous devenons chaque jour étrangers vers son bonheur véritable. A travers ronces de sa destinée et épines de son destin. Vers son bonheur véritable. Ce peuple avait choisi ses dirigeants dès la fondation de ce royaume. Ceux-ci ont toujours fait ce qu’un peuple peut attendre de ses dirigeants depuis qu’ils sont aux affaires…
Ndirinkin.- Boue ! Les dirigeants d’aujourd’hui, dans notre royaume, sont les plus forts d’une époque très reculée. Et le peuple est dehors pour que ses dirigeants ne soient plus ceux qui l’ont vaincu par la force des armes, mais par le bon travail, le savoir-être, le savoir-faire, la clairvoyance, la sagesse, l’humanité…
(Éclats et coups de tonnerre. Un instant. Il règne un calme plat. Le brouhaha des manifestants reprend.)




Nnefaa.- las ! Comme si c’était le commencement de la fin du monde !
Ndirinkin.- c’est le commencement de la fin d’un règne. Et il est le bienvenu.
Yen’e.- mon prince ?
Ndirinkin.- je vous écoute.
Yen’e.- pensez-vous que la solution à nos maux se trouve dans le changement d’hommes ou de régime politique comme le front le réclame avec véhémence ?
Ndirinkin, sèchement.- la solution à un problème se trouve partout où on peut la trouver.
Yen’e.- Mais pour le moment, la solution à notre problème, c’est vous ! Vous êtes le fils unique du Roi, le seul en vue pour prendre la relève. Le pays a besoin de vous. Vous avez le devoir de répondre à l’appel de votre destin. Et Sa Majesté le Roi m’a chargé de vous dire qu’il a urgemment besoin de vous.
Ndirinkin.- mon père n’a donc besoin de moi que quand il a des problèmes de gouvernance ! Pour accomplir de basses besognes ! Pas vrai ?
Yen’e, comme à son oreille.- c’est pour prendre le pouvoir dans vos deux mains. Fermement. Vous êtes nés pour ça !
Ndirinkin.- je veux faire le bien toute ma vie durant.
Yen’e.- mon seigneur croit-il donc que le Roi m’a envoyé ici pour mettre une vipère dans sa poche ?
Ndirinkin.- c’est plus qu’une vipère : c’est tous les démons de l’enfer.
Yen’e.- …eh bien ! … le père veut toujours le bonheur de son fils. Et tout ce qu’il lui donne, tout ce qu’il voudrait lui donner, tout ce qu’il lui fait, tout ce qu’il voudrait lui faire, tout cela le mène tout droit à ce but : le rendre heureux.
Ndirinkin.- apocalypse ! Chacun vit toujours pour soi, malgré tout. (Un silence). De quel bonheur voulez-vous que je jouisse si le peuple que j’incarne est malheureux ? (Un silence). Mon père veut me donner ce pouvoir qu’il n’a plus pour sauver sa tête et me faire perdre la mienne. Il s’imagine que, par amour, je ne dénoncerai pas ses crimes ni ses malversations de tous genres si je parviens aux affaires. Je dis parvenir. Et c’est peine perdue !
Nnefaa.- le temps où il fallait se soumettre à de pareilles conceptions du pouvoir est révolu.
Mena.- vilaine ! Le pouvoir est bon pour mon mari.
Ndirinkin.- madame ! Madame ! Je voudrais bien avoir ce pouvoir. Mais avec droiture, mérite et justice. Aujourd’hui dans ce pays, le pouvoir n’est plus le gâteau privé d’une certaine famille. Il se trouve dans la rue, entre les mains du peuple. Et le peuple donne son pouvoir à qui il veut, sans avoir des comptes à rendre. M’entendez-vous ? Ce que mon père veut me donner est une coque vide.
Mena.- hum… une coque vide... c’est-à-dire une coque à remplir. Et, la remplissant, lui donner le contenu qu’on désire.
Nnefaa.- maman ?
Un silence.




Ndirinkin.- j’aime les gens qui cherchent à mener les hommes vers la positivité ; j’ai horreur de ceux qui tirent le peuple vers la barbarie des manifestations : toute manifestation est destructrice de quelque chose. La bonne gouvernance est celle qui modèle les comportements animaux de l’actuelle civilisation soi-disant humaine pour concentrer l’homme sur le travail et le bien. Assurer la continuité du règne de mon père, c’est tirer ce peuple vers l’arrière, c’est le faire rétrograder : c’est le tuer. Pourtant ce peuple a soif de progrès. Dois-je le précipiter dans le pire ? (Un silence). Je mettrai le désordre partout : il n’y a que le désordre pour faire avancer les choses. (Un silence). Je prendrai le bout du fil ; et je voudrais bien mourir s’il faut le perdre. (Se tournant vers Yen’e) N’est-ce pas ce que vous voulez ?
Yen’e, déçu.- je me demande à quelle sauce sera mangé ce peuple ?
Ndirinkin.- le peuple ne veut plus de la sauce dans laquelle il est mangé actuellement, ce qui est sûr. Joignons nos bras à nos maux dans le sens de nos seuls intérêts : voilà qui devrait plaire à tous dans le monde moderne.
Mena.- où est donc l’universalité de l’homme ?
Ndirinkin.- dans les mots. Et dans la tête de ceux qui l’ont inventée.
Mena.- vous endoctrinez le peuple avec les opinions du Front ou avec la démocratie ?
Ndirinkin.- « ventre affamé n’a point d’oreilles ». Et ce peuple a faim. (A Mena). Si vous avez besoin d’endoctrinement, entrez dans une église, et vous serez bien servie. Pour moi, c’est le moment de rejoindre ce peuple dans la rue et lui montrer tout ce qu’il vaut dans une démocratie. En démocratie, le peuple est irremplaçable et premier.
Mena, avec insistance.- où est alors la grande famille humaine s’il faut se borner à assurer le bien-être d’un groupuscule ?
Ndirinkin.- la grande famille humaine restera à jamais dans la tête de ceux qui l’ont inventée. Les cartes avaient été faussées dès la base : en refusant l’humanité à certains tout en en accordant un peu aux autres, on s’est posé comme homme, et le jeu est vite joué : pour universaliser l’homme, il faut l’exporter et l’implanter partout où il peut prospérer, d’où les impérialismes, la colonisation. Et comme l’homme doit être maître partout où il se trouve, viennent la traite négrière, le commerce des esclaves, les guerres des conquêtes et de domination, la course aux armements. A la fin, on n’a exporté que le mal ; et l’animal de la forêt, aujourd’hui, n’a rien à envier à l’homme. On a oublie en sortant de chez soi, ce qu’il fallait pour relever les mœurs des autres dont on disait indignes de l’humanité ; on a ainsi détruit des trésors de l’humanité. Vous m’entendez, Madame ? La grande famille humaine a été pour nous l’apprentissage de la haine inconditionnelle de nous-même. Elle nous a poussé au suicide. Elle nous a appris que seul le mal existe, et que rien au monde n’est pour notre bien, même ce bon dieu dont on dit super bon, superpuissant, super voyant …
Nnefaa.- la technologie ne sera jamais exportée, de peur qu’elle ne nous fasse du bien.
Ndirinkin.- c’est vrai. (Un silence). Si universaliser l’homme revient à occidentaliser encore plus le monde, nous avons intérêts à repousser cette bêtise de toutes nos forces. Ça, c’est notre devoir. Et c’est surtout une question de vie ou de mort.
(Fracas indescriptible. Sons de tambours et de xylophones. Cris. Coups de sifflets. Klaxons de voitures. Explosions. Applaudissements. Un temps. Yen’e devient inquiet ; il s’agite un peu ; il est nerveux. Il se tourne vers le prince.)




Yen’e.- mon Seigneur ?
Ndirinkin, à mi-voix.- je vous écoute.
Yen’e.- comment refusez-vous de comprendre que si nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui, c’est à cause de ceux avec qui nous coopérons ? Ce n’est pas à cause du roi que nous souffrons : la puissance de nos pays amis est fascinante, charmante, assimilatrice et très supérieure à la nôtre. Tu t’y rapproches, elle t’avale ; tu t’en éloignes, elle vient te trouver là où tu es et te lampe. (Il bégaie un peu.) Vous ne voyez pas ?
Ndirinkin, fâché.- j’attends toujours la conclusion.
Yen’e.- la coopération Nord-Sud telle qu’elle se fait actuellement est un suicide pour l’Afrique. C’est elle qui est responsable de ce qui nous arrive aujourd’hui.
Ndirinkin.- vous m’agacez.
Yen’e.- pour dire ?
Ndirinkin.- ça va pour aujourd’hui : on va se dire au revoir.
Yen’e.- du jamais vu !
Ndirinkin.- quoi ?
Yen’e.- un prince qui se déplace sans garde de corps !
Ndirinkin.- on verra bien.

(Survient Tekaa, masqué. Il montre sa face et remet le masque aussitôt.)


jeudi 21 novembre 2013

PROPOS SUR LE RACISME




Le racisme est une forme  d’exclusion sociale basée sur la couleur de la peau. C’est un préjuge de couleur que l’Europe a institutionnalisé en lui donnant un fondement écrit à travers sa théorie de l’évolution des espèces. Voir les évangiles du racisme sur cz même blog.

Le racisme consiste en un rejet pur et simple de ceux qui ne sont pas de la même race que soi. Les autres races sont donc considérées comme inférieures et dangereuses par rapport à celle du raciste et condamnées à la servir. Pour les maintenir dans cette position de servitude, il met tout en œuvre pour les empêcher d’émerger. Le raciste réserve toutes les faveurs aux gens de sa race, leur accorde tous les droits qu’il refuse aux autres, toutes les facilités pour accéder au bonheur, à la richesse…

Le racisme se manifeste essentiellement dans la relation du Blanc au Noir sur les stades de football (Samuel Eto’o et Idriss Carlos Kameni en ont été victime en Espagne), dans les bureaux et le monde de l’emploi, (les emplois les plus subalternes sont réservés aux races considérées comme inférieures, vous n’avez qu’à voir ce que font les Noirs en Europe pour vous en convaincre : ils sont en majorité des domestiques, hommes ou femmes, obligés de rester « sans papiers » de peur d’émerger.) le racisme se manifeste aussi dans notre vie quotidienne : quand vous voyer un Noir yeux et bouche grandement ouverts devant un Blanc passant dans la rue ou prenant un verre dans un bistrot, c’est bien une attitude venant d’un fond raciste : il est surpris de voir un Blanc marchant et faisant comme lui, ce Blanc qu’il avait placé à un très grand échelon du fait de l’éducation reçue. Cette éducation reçue est la raison de l’enseignement des fossiles et du darwinisme dans les écoles d'Afrique noire.

Le racisme a atteint son apothéose avec la colonisation, l’apartheid, le nazisme, le commerce triangulaire et la traite négrière. Il a donné naissance à des préjugés dits « de couleur », à savoir, par exemple : les Noirs excellent en disciplines sportives car ils sont forts et doués pour les travaux durs ; par contre les Blancs sont les dirigeants, les maîtres ; le monde (Européen) se demandait un temps si un Noir pouvait diriger les USA quand Barack Obama s’était porté candidat aux présidentielles USA!

Le racisme vise la destruction des autres races. C’est ainsi qu’on a réussi à faire encrer dans la conscience Noir l’image d’infériorité du Noir par rapport au Blanc. Des écrivains Noirs des Antilles ont écrit que la couleur de leur peau (noire) relevait du fait d’une brûlure du soleil, c’est-à-dire que la peau noire n’est pas originelle, qu’elle est un accident et une punition de la nature. Des pommades et des produits pharmaceutiques ont été mis au point pour transformer la peau noire en peau blanche : Michaël Jackson en était une manifestation type de ce faux changement de couleur. Faux parce que le s produits utilisés changent le phénotype, pas le génotype de la victime ; il fait des purs noirs des bruns, des Fanta-coca (comme on dit). Mais d’autres Noirs ont réagi autrement contre le racisme.

Le racisme est une bêtise humaine qui ôte la paix de la terre. C’est une invention des penseurs Européenne dont les causes, d’après moi, sont :
-la peur de l’autre ;
-le sentiment (justifié ou pas) de la faiblesse de soi
-la volonté de puissance, l’un des chevaux de bataille de l’Europe.
-la poursuite effrénée de l’argent
-l’origine douteuse de la puissance économique

-l’ignorance de la vie


mercredi 20 novembre 2013

PRIS DANS LA TETE






Les yeux tourbillonnent
La tête ronchonne
La tête fourmille
Les jambes raidissent
Des étoiles apparaissent
Le ciel  prend possession de moi
Nocturne

Je suinte
Je dégouline
Je tombe des gouttes
Je coule
J’encrasse
Je m’encrasse
Et de noir
Je m’inonde
Tout est noir

Je me comprime
Je me déprime
Je me dégraisse
Je dégonfle
Je m’aplatis
Et dans mon corps
Je recule
Je recule
Je recule

Je fonce cependant
Je défonce
Je m’enfonce
Mon cœur se morcelle
Je me divise
Je dilapide
Je me dilapide
Je m’éparpille
Et dans ma vie
Je recule
Je recule
Je recule

Le monde s’en moque
Le monde passe


Le monde s’en va
Mes entours se vident
Et de ce monde
Plus rien
Rien ne me connaît
Rien ne m’accepte
Rien ne me croit
Rien ne me reste
Rien ne me ressemble
Je suis seul
Etranger chez moi-même

Etranger à moi-même


lundi 18 novembre 2013

LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 5






DANS LE CŒUR DU MONDE


L’ultime densité est la densité maximale d’une matière. C’est ainsi que nous en distinguons trois : la mer, la terre et l’air. Ce sont des densités, c’est-à-dire qu’elles sont là, « statiques ». Chacune d’elles sert de socle aux êtres vivants maximalement denses en sa matière. Statiques, elles ne sont douées d’aucune force. Ni attractive ni pulsive ni répulsive ni poussive. Sans force, d’où leur viendrait l’énergie leur permettant de s'auto mouvoir ?

Les mouvements de rotation et de révolution d’une ultime densité requièrent qu’elle soit dotée d’une force pulsive. Notre véhicule n’a-t-il pas besoin de l’énergie produite par le moteur pour aller du point A au point B ? D’où vient donc l’énergie qui permet à la terre de tourner autour d’elle-même (mouvement de rotation) ou autour du soleil (mouvement de révolution) ? Peut-être est-ce le doigt de Dieu ? Ce serait trop accabler Dieu que de le concevoir esclave de ce qu’il a créé.


Pour le substantialisme scientifique, l’ultime densité n’est soumise à aucune force. Elle n’est pas une force. Elle n’a pas en elle quelque chose qui est une force et qui s’appellerait pesanteur ou quoi que ce soit. Les êtres d’un système vital se meuvent autour de leur ultime densité ou dans, les uns pour marquer le temps par leurs différentes position occupées sur le temp’spatial, les autres pour vivre leur temps. 


samedi 16 novembre 2013

PLAIDOYER POUR UNE HISTOIRE AFRICAINE 1




"L'histoire est la connaissance du passé basée sur les écrits de l'invention de l'écriture jusqu'à nos jours". Voilà la définition de l'histoire enseignée aux camerounais dès leurs bas âges dans les écoles du Cameroun, une définition qui déclare expressément que les peuples ayant existé de la naissance du monde jusqu'à l'invention de l'écriture par les Egyptiens n’ont pas d’histoire. N’ayant pas d’histoire, ils ne sauraient faire partie intégrante de l’humanité. C’est une conception ségrégationniste de l’histoire développée et promue par le colon européen pour s’implanter en Afrique en excluant l’Africain du monde des hommes. C’est les jalons du racisme que le néo colon plante dans les cœurs et la pensée de nos enfants. Et nous n’en avons cure !   

Pourtant l’histoire, tout comme la géographie, est classée dans la catégorie appelée « sciences humaines et sociales ». Et il faut bien que l’homme existe avant l’invention de l’écriture qui, elle, est une œuvre humaine. Avant d’être écrite, l’histoire est orale. Avant l’invention de l’écriture, le monde des hommes existe, les hommes existent, agissent, et leurs actes de la période pré-écriture doivent s’inscrire dans l’histoire de l’humanité.




Dans le milieu scolaire, pendant que l’élève acquiert, en géographie, des notions sur son espace physique immédiat ainsi que son contenu, l’histoire lui est proposée pour acquérir des notions du temp’spatial. Il est appelé à s’imprégner de cette notion de la spatialité du temps comme première preuve de ce que le temps n’est qu’un cadre à travers quoi tout se fait. Cet enseignement lui permettra, entre autres, d’inscrire toutes les actions de sa vie dans le temps, en les rangeant normalement dans l’ordre d’exécution, c’est-à-dire des plus anciennes aux plus récentes : c’est chaque être humain qui écrit sa propre histoire. Et cette histoire n’est rien d’autre que l’ensemble de tous les événements bons ou mauvais vécu pendant toute son existence. Aucun, parmi mes descendants ou mes semblables, n’a le droit ni le devoir d’ajouter ou retrancher une lettre, un mot ou une phrase à mon histoire : mon histoire m’appartient. L’histoire est inamovible ! Mais qu’attend l’Afrique pour écrire son histoire à elle ? Cinquante années après les soi-disant indépendances, sommes-nous si éloignés de la colonisation ? Nous avons fêté les cinquantenaires de nos indépendances en grande pompe, en plein Paris, autour de monsieur Sarkozy, Président de la République de France qui nous avait dit la veille au Sénégal que l'Afrique n'est pas encore entrée dans l'histoire de l'humanité! Ne comprenons-nous donc pas, après plusieurs siècle plus cinquante années de bons et loyaux service rendus sans arrières pensées à l’impitoyable Europe, qu’il est temps de tourner le dos à une école qui divise l’humanité, plante des épées mortelles dans son cœur profond , l’humilie pour l’éternité ? Faisons attention à une école mère du terrorisme et de la guerre ! Ce qui se passe au Nigeria avec son groupe terroriste « made in Africa » , Boko Haram, est là pour nous en dire long.
Je me demande par quel mystère une pauvre petite secte religieuse se mute subitement en un groupe terroriste international! jusqu'à se faire reconnaître comme dangereux par l'administration Obama (US)! Vraiment l'Afrique s'effondre! L'Afrique tombe en ruine! Le Dieu Noir tombe sur sa propre tête! Sans vergogne! Lamentablement! Sans pitié pour cette Afrique déboussolée péniblement à la quête de repères propres dans un monde irréversiblement devenu global! L'Afrique s'écroule, avec en toile de fond une éducation au contenu imposé par le colon! Et Boko Haram, (qui signifie "l'école occidentale est un péché"), voudrait remplacer ce "péché" par un autre péché qui est la loi islamique! L'islam n'est pas africain! L'Afrique profonde rejette l'islam de toutes ses forces, de tout son cœur, avec toute l'énergie de ses nègres mains!
L’Afrique doit écrire son histoire à elle, il y va de sa propre survie ! Et faisons bien attention à ce que nous enseignons à nos enfants dans les écoles!
Quels sont les contenus d’apprentissage de la honte enseignés à l’élève des écoles d’Afrique, qu’elles soient primaires (éducation de base) ou secondaires (éducation secondaire) ? Ce sera le contenu du deuxième plaidoyer. 


vendredi 15 novembre 2013

LA DEMOCRATIE AVANCEE 1





Le vent de la démocratie souffle sur le royaume; le pouvoir central est aux aboies et prêt à tout pour se maintenir au sommet de l'état. Toutes les clés possibles jusqu'à présent pour ce maintient au pouvoir tournent autour du Prince héritier. Mais celui-ci ne l'entends pas de cette oreille et réclame même la remise du pouvoir au peuple...
Cette série paraîtra ici chaque vendredi. 

LES PERSONNAGES

TEKAA, le roi, masqué.

NDIRINKIN II, le prince, masqué.

MENA, épouse du prince, masquée.

NNEFAA, princesse, masquée.

YEN’E, colonel, garde de corps du prince.

YOSHUA, ministre, griot de la cour.

YESSIEP, ministre, progressiste.

ERICK T, jeune révolutionnaire.

LE CHAIRMAN, chef  de la rébellion.

ABIGOR, prétendu ange.

AKLEXH, prétendu ange.

URIEL, prétendu ange serviteur des hommes solitaires.

AGALIAREPT, prétendu ange.

LA VOIX.

LES MANIFESTANTS.

LES GENDARMES

L’HOMME

LE BARMAN

LES MINISTRES

LES GENERAUX


LES TROIS HOMMES. 



jeudi 14 novembre 2013

BON AN







L'amour un drap chaud

Et l'aura du nouvel an


Seront ta couronne



mercredi 13 novembre 2013

L'EVANGILE DU RACISME CHAPITRE QUATRIEME






Les ossements préhistoriques montrent sans ambages que l’homme et tout ce qui lui ressemble viennent d’un type unique et commun initial qui avait des traits féminins, Emile Durkheim le montre très bien dans son livre qu’il a appelé « de la division du travail social ».

On le dit (et Lebon démontre), qu’il y a une ressemblance originelle des deux sexes.

Que de ce que l’homme est aussi fort que la femme,

Que de ce que le squelette de l’homme est à peu près comme celui de la femme,

Que de ce que la femme vit à la maison avec l’homme,

Il s’en suit très logiquement qu’il y avait un type originel unique et commun qui était la Femme.

Et cette femme était la purée initiale.

Et cette femme était dans la purée initiale.

En elle était la vie. Aussi la femme est-elle celle qui nous donne la vie.

L’évolution faisant son chemin, la femme est restée femme, tout comme le Noir resté Noir. 


Et c’est ainsi que le Noir et la Femme ne font pas partie de l’humanité. 


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...