mardi 17 septembre 2013

UNE SCIENCE CRIMINELLE




Vous démontrez et nous admettons :  « tout comprimé acheté en pharmacie est bourré d’irradiations ; toute dose d’irradiations, si petite soit-elle, est susceptible de provoquer des mutations soit géniques soit chromosomiques soit les deux à la fois. Toute mutation génique ou chromosomique est héréditaire et s’accumule de façon irréversible pour environ quatre mille ans. » Le comprimé du pharmacien ne guérit donc pas seulement, il enlève la maladie en nous donnant une qu’on ne peut pas soigner.
De cela et de ce que la théorie de l’évolution des espèces est enseignée dans vos écoles comme une vérité, non comme une hypothèse de travail (de recherche) ou une triste et mauvaise chose qui nous arrive et que nous devons chercher à combattre, il s’en suit que ce sont les mutations dues aux empoisonnements divers par les médicaments et les autres produits irradiants qui vont permettre à cette civilisation de justifier sa théorie de l’évolution des espèces demain.

La science de l’homme moderne est vicieuse, criminelle et coupable. 

lundi 16 septembre 2013

A LA LUMIÈRE DU SINGE




Votre civilisation malade d’elle-même, s’appuyant sur l’évolutionnisme et la technologie de fer et de feu que vous dites « avancée », veut que nous considérions les civilisations qui nous ont précédées comme inférieures et primitives. Bien sûr que le modernisme est, par exemple, supérieur à la civilisation de l’Egypte ancienne par sa puissance à massacrer les humains. Pour elle, la paix et le bonheur se trouvent au bout du canon. Civiliser à coups de kalachnikov, tel semble être le mot d’ordre aujourd’hui ! Au nom de la civilisation ou de la race supérieure ! Pour que vive le surhomme ! Et qu’à l’effondrement (comme tout s’en va), il ne reste pour la postérité que des pyramides  plus précieuses que celles laissées par les anciens,  des restes dignes de l’homme-qui-n’a-point-connu-la-primitivité : du sang et des larmes . Des cadavres ! Rien que du sang, des larmes et des cadavres d’innocents, de faibles, de ceux qui dénoncent cette civilisation ou qui la refusent. Mais auparavant, la terre de nos ancêtres aura été, par la circonstance, transformée en  une grande brousse où règnent la jungle, la guerre, la fourberie, l’escroquerie, la mesquinerie, la corruption sous toutes ses formes, la barbarie, la terreur, la famine et les tueries orchestrées par « l’animal supérieur », descendant direct du singe de la forêt équatoriale. D’ailleurs le fossé entre ce singe et l’homme moderne n’est que physique : l’un marche à deux pattes et l’autre le fait à quatre, l’un n’a pas la queue et l’autre en a. Pour le reste, l’homme moderne dit « civilisé » a les mêmes habitudes et les mêmes mentalités que les animaux de la brousse !

La civilisation de l’homme qui se dit moderne et civilisé est faite pour développer des tonnes et des tonnes de myriades de myriades d’énergie pour urtiquer la terre. C’est tout pour elle.

dimanche 15 septembre 2013

LE TRIBUNAL DE LA NATURE




Respecter la nature n’est pas un acte superflu, jeté ou inutile ; ça fait de nous fille ou fils de cette nature. Ça nous met en phase avec cette nature.

 Et la nature est en même temps protectrice et servante de l’homme. La nature n’est pourtant pas aveugle. Elle sait reconnaître les siens. Elle ne sert et ne protège que ce qui est en phase avec elle. Aucune erreur de sa part n’est possible. Quiconque s’oppose à la nature ou la détruit le fait aux risques, périls et dépens de l’homme. Car au reste, l’homme peut passer, mais le monde restera. Nous ne devons pas croire un seul instant de notre maigre vie qu’à un moment donné inconnu du temp’spatial apparaisse une quelconque fin du monde. C’est une impossibilité criarde. Et ce n’est pas la nature qui doit suivre l’homme et s’y adapter ; au contraire, l’homme doit suivre la nature et s’y adapter pour sa propre survie et sa puissance d’homme image de Dieu. Voulons-nous être rejetés par la nature ?  Toute notre liberté doit être bornée et censurée par les lois de la nature qui sont, somme toute, implacables.

samedi 14 septembre 2013

VINGTIÈME SIÈCLE: SIÈCLE DE GUERRES




Les flots dansaient au son des vagues
Et nos regards s'en régalaient comme à la plage
Les vagues de bombes chaviraient nos cœurs épouvantés
Traînés à peine par les prélats vibrant de peur
Sur la vingtième frange de ton œil nucléaire
L'affreuse année qui saigne la terre

Les siècles s'en vont nos maux demeurent
Sans vergogne sifflés par le vent mélodieux
Qui psalme à pleine bouche un cantique divin
Ils passent ornés de gris
Couleur de l'an de fragmentation

Cette terre a bu de notre sang
Cannes ouvertes de la mer rouge
Lui en donnerons-nous toujours



vendredi 13 septembre 2013

RACISME






Délavés accomplis

L'insulte de vos peaux détruites


Rabaisse mon âme en peine

jeudi 12 septembre 2013

ET LE MONDE ME DIRA...NOIR





Demain
Nous serons au soleil
Le soleil nous éclairera
Et le monde verra
Les bons dieux Blancs
Les bons singes  Noirs
Et le monde me dira
Ouou hou Noir


Demain
Nous serons dehors dans la cour
Nous respirerons
Et le monde verra
L’air que tu respires blanc
L’air que je respire noir
Et le monde me dira
Ouou hou Noir



Demain
Nous serons à la fontaine
Nous boirons l’eau sortant de terre
Et le monde verra
L’eau que tu bois blanche
L’eau que je bois noire
Et le monde me dira
Ouou hou Noir


Demain
Nous serons au Ciel
Devant le Créateur
Et le monde verra
Le Bon Dieu blanc
Le  diable et Satan noir
Et le monde me dira
Ouou hou Noir



Demain
A l’heure de vérité
Qu’on se présente à l’autopsie
Et le monde verra
Ton sang et ton cœur blancs
Mon sang et mon cœur noirs
Et le monde me dira
Ouou hou Noir


Demain
Ton dessein accompli
Il y aura deux terres
Et le monde verra
La terre blanche pour toi
La terre noire pour moi
Et le monde me dira
Ouou hou Noir




Demain
Nous serons au bord de la tombe
Quand la calebasse voudra se rompre
Et le monde verra
La mort qui te saisit blanche
La mort qui me saisit noire
Et le monde me dira
Ouou hou Noir



Demain
Nous serons sur la montée
Quand la calebasse se sera rompue
Et le monde verra
Ton âme blanche
Mon âme noire
Et le monde me dira

Ouou hou Noir

mercredi 11 septembre 2013

EXORCISME




Quel printemps a donc germé les braises de la mort
Les plaies sanguinolentes de la flamme trépidante
Et flambant vif ce monde que j'ai
Pour le crépuscule de ma nudité juvénile
 
Un feu a poussé sur tes lèvres lasses
Tes lèvres couvertes de craquelures intrépides
Et sur l'arbre suant de douleur pendent
Les fruits défendus de mon jardin très haut
Ce sont les seins de tes mères épouses

Ils ont connu la peine de tes mains gercées

Tu défiles seul parmi les belles murailles de New York
Le coeur aussi gros honteusement crispé
Un jour au sortir de l'école avec Marie croquant la pomme
T'en souvient-il elle exhalait sa nègre face cou coupé
Avec tes yeux qui n'ont jamais vu l'Amérique
Bameghang toujours et encore plus infidèle
Où est-elle donc partie la femme que j'avais
Et les hommes
Et les enfants


 Le regard humiliant de la putain
Errant comme un lion affamé
Coups d’éclats de poignards dans ton cœur
Faisait trembler le cœur de la terre
Exsangue phagocytant nos hommes
Grignot de mes substances mâles
C’était une eau humide
Une eau silencieuse
Une eau qui coule
Une eau qui avance
Une eau qui heurte
Une eau qui envahit
Elle inonde elle inonde elle inonde
Et dans ta vie tu recules tu recules tu recules




La mer a fleuri ce matin à l'ardent soleil
Les flots de tes yeux ont gonflé l'abîme
Océan de fumées volant vers le ciel prière de saint
Et tes lèvres arborant ton candide sourire coupable
Flambe contre toi le sable impur que j'ai à l'heure bien découvert
Ah Qui élèvera ce sable effrité


Tu t'éloignes sur ma peine
Ta terre entière rit et danse avec mes larmes à la ronde
Elle danse au son de ta bouche semant le mensonge à tout vent
Tandis que dans ma vie tu recules tu recules tu recules



Te voici à l'église
Ton église proclame saints devant Dieu ses saints
Et j’envie prier
Prier pour eux
Prier pour toi
Prier pour toi que j’aime
Toi qui m’a déreçu  
Ton église chantant victoire te vêt du caillou blanc de son saint nom
Tandis qu'à Douala dans la rue je pleure
Je suis bien Caïn je le jure mais je n'ai point assassiné d'Abel


Les années pour moi s'étalent
La vie s'écoule
Lente
Peinant
Et noire de supplice




Toi tu t'es entourée de gros requins
Ils n'ont pour vivre que ton suc vital
Ils te suceront
Et quand il ne restera de toi que carapace
Ils t'abandonneront
Et le bonheur ne te rendra jamais visite


Si tu es l'épouse soeur lèves-toi
Toi toi qui a élevé ces flammes bénies
Elles sont pour toi souffle de mort
Mort violente
Sans retour ni éternel ni ethérique
Elles te brûleront


Au feu
Avec toute l'énergie de mes nègres mains
J'ai le pouvoir que le Ciel me donne
Au feu
Votre blanche bouillie malaxée
Au feu
Vos conseils poussières
Au feu
Vos religions vos coutumes vos dieux qui m'ont heurtés
Au feu
Ma vie que vous avez martyrisée
Je veux oublier ce monde où j'étais
 
Au feu
Chair de ma chair à l'amour descendant
Ma soeur ton passé est vaincu par le présent
Au feu
 
J'ai jeté ma coupe dans le feu qui l'a grillée
Mon verre ivre du vin de la prostitution
Et comme un éclat de rire
Mon verre s'est brisé main sur sa poitrine
 
Tu es maintenant debout à New York
Tu regardes le feu que tu as allumé
Ton feu est plein de têtes de morts
Ils clament honteusement leur innocence vers le Ciel fermé



Le Ciel t'acclame avec fracas  
Je l'ai vaincue la prostituée
Et je ne descendrai pas à son tribunal
Son tribunal est mensonge et fausseté
 
Qui donc riait sur ma peine
Au feu
Vos larmes hypocrites
Pas de pitié
Mon enfant pas de mort jamais de renaissance
Vois le feu de mes entrailles a tout dévasté
Pour toi
Pour elle
Pour moi
Pour la postérité
Voici j'ai tout fait nouveau
 
Et dans la cours vive de la brisure stupéfaite
Jadis enchaîné comme Orion le centaure
Flèche cou coupé par le feu cassé
O Bamougong
Attise les flammes de mes entrailles fertiles
 
Tu as à présent croisé tes bras sur le monde
Et sur l'océan de larmes lumineux
Se mire l'amour saigné par son glaive
L'amour ensoleillé du bleu feu nouveau

Le feu t'a donc édulcoré
 Te voici dans ton triangle magique
Tu trônes sur le monde avec une verge de fer
Le feu de tes entrailles est à présent souffle de paix
O humains
Portez inlassablement le flambeau de la flamme nouvelle

mardi 10 septembre 2013

CHUTE






Mon cœur braisé chante

Ma vie grillée tout en roses


Mon cœur brûlé gèle

lundi 9 septembre 2013

ATTENTE






J'ai les bras ouverts

En vérité je t'attends

Qu'importe le temps
 

samedi 7 septembre 2013

LE RÉCHAUFFEMENT DES CLIMATS TERRESTRES



Les hommes dits « de sciences » aiment ce qu’ils appellent des symboles. Juste pour empêcher les déments comme moi d’accéder à leur univers du savoir. Ainsi ils se présentent à nos yeux d’ignorants comme des gens de l’au-delà inconnu qu’on ne peut atteindre. Les chimistes ont triché cette manie de faire chez les mathématiciens qui, eux, l’adorent. Ils ont écrit :

                Lumière solaire           
 nCO2 + nH2O ========== (CH2O)n + nO2

il faut absolument la présence de la lumière pour que le phénomène ait lieu.

La Sainte Bible dit aussi que le soleil n’est qu’un lampadaire placé dans le ciel par le Bon Dieu pour présider au jour. Nous sommes donc d’accord avec « lumière solaire ». 

les chimistes utilisent donc cette équation chimique pour soutenir contre vents et marées que la verdure assure la vie sur la planète terre en assimilant le gaz carbonique de l’air pour, ensuite, rejeter de l’oxygène dans le même air, oxygène sans quoi, disent-ils, la vie s’arrêterait inéluctablement pour tout ce qui respire. Pendant le jour et en présence de la lumière du soleil et d’une substance appelée chlorophylle que l’on rencontre dans le chloroplaste de toute plante verte, les plantes absorbent donc de l’air par leurs feuilles. Déjà dans la feuille, la liaison moléculaire qui lie le carbone à l’oxygène dans la molécule de dioxyde de carbone, par un mécanisme que je suis certainement incapable d’expliquer, se rompt.

CO2 ============C  + O2




Cette rupture aboutit au dépôt dans la feuille du carbone et au rejet dans l’air de l’oxygène. C’est l’assimilation chlorophyllienne. Et elle a lieu le jour. Pendant la nuit la plante respire, c’est-à-dire qu’elle absorbe l’oxygène de l’air et y rejette le gaz carbonique, exactement le phénomène inverse de l’assimilation chlorophyllienne. C’est pourquoi il est périlleux de dormir, la nuit, dans une pièce close avec une plante vivante ; cela peut conduire à l’étouffement, puis a la mort. Mais on ne peut pas négliger la respiration de la plante pendant le jour : l’être vivant respire à tout moment.

Ces plantes aussi, par certaines de leurs racines qu’on appelle poils absorbants, puisent l’eau et les sels minéraux du sol. Cette eau et ces substances minérales absorbées par la plante forment, en se mélangeant, la sève brute qui chemine à travers des vaisseaux, arrivent sans doute au niveau du chloroplaste où une partie de l’eau est rejetée dans l’air par transpiration sous forme de vapeur d’eau, humidifiant ainsi cette atmosphère qui nous devient chaque jour de plus en plus brûlant. Ce qui n’avait peut-être jamais été, depuis que la terre est terre des hommes. Quant à la sève brute elle-même, elle se mélange au carbone issu de l’assimilation chlorophyllienne pour former la sève nourricière, véritable aliment de la plante. C’est cette sève  nourricière qui va permettre à la plante de bien se développer, de produire des feuilles qui nous servent de légumes, des racines et des fruits que nous consommons, du bois qui nous sert aussi de matériau de construction et de chauffage. Nous avons besoin de ce bois pour alimenter nos industries de papeterie sans quoi l’école moderne n’est plus. Le bois nous sert à la fabrication de nos supports d’éducation : livres, cahiers…

On le voit bien, toute la vie terrestre dépend de sa verdure : notre vie, celle des animaux et l’état de l’atmosphère. C’est donc de bonne guerre que nous protégions la nature, la forêt ou que nous fassions obligatoirement le reboisement là où il y a eu coupe. Que ceux qui n’ont plus de forêt se lancent dans la plantation des arbres ; que ceux qui en ont encore fassent tout pour toujours en avoir. Moi, j’en ai planté et fais planter plus de vingt mille arbres en trois ans. Si tout le monde avait fait autant que moi, je crois que nous serions aujourd’hui heureux, si et seulement si notre bonheur doit venir de là ! L’arbre a son rôle à jouer dans la vie, et nous courons vers notre perte si nous ne le protégeons pas.

jeudi 5 septembre 2013

CONTRE LA GUERRE

Après la Libye, la Syrie! Les démons de la guerre rôdent partout où il y a des hommes. Et ceux qui disent être capables de frappes précises sont tellement faibles qu'ils sont incapables d'extirper l'ennemi du milieu des hommes comme on extirpe une chique du pied! Le vrai problème ne semble pas être cet ennemi appelé dictateur! Les danseurs se sont bien masqués!



 L’être hors du degré zéro de l’être est un être partagé entre ce qu'il est réellement, ce qu'il doit être et ce qu'il devrait être. Il croit parfois être ce qu'il devrait être, mais ce n’est qu'une illusion. Et cette illusion ne saurait lui apporter la paix ni avec lui-même ni avec ses semblables, même une paix provisoire ou un semblant de paix.  Toutes ses œuvres sont peine perdue, regrets infinis et sa vie, faite de fuite, fuite de son ombre, fuite du vent qui passe et qui semble le poursuivre, fuite en avant. L'homme ne se fuit que pour s'enfoncer encore plus car, la fuite, quelle que soit-elle, n'est pas la solution la meilleure. Apprenons à nous mettre face à la vérité, c'est ce qui est bon pour nous sur tous les plans, n'importe quand, n'importe où. 

Et l’ONU s’en va
Sans même regarder derrière
Mais toujours devant

 L'ONU pense-t-elle vraiment à la paix entre les Nations dont elle est née pour ou ne pense-t-elle qu'à servir les intérêts des Alliés de naguère et d'aujourd'hui? 
Les hommes sont-ils incapables d'avoir la paix sur le planète Terre par eux-même?

Peine perdue n’est évidemment qu'une façon de parler : aucune œuvre humaine n’est gratuite : elle vise une fin et, comme un messager envoyée dans la nature, elle retourne à sa source pour rendre compte. C'est la loi naturelle de la retroaction. Tout acte que nous commettons est comme un arbre que nous avons planté: il faut qu'il grandisse, fleurisse et donne des fruits.  Tous nos actes ont des conséquences et des manifestations de ces conséquences dans nos vies, d’après la redoutable loi de causalité. La guerre est la fin logique et inéluctable de la course aux armements ;  et toute arme déjà fabriquée doit servir : le seul service qu’elle peut rendre à son détenteur c’est tuer. Tuer nos semblables, tuer les animaux, tuer la végétation, détruire notre environnement pour, après, chercher d(autres espaces vitaux extraterrestre, faire face à ce que nous appelons OVNI et autres manifestations fantastiques inconnues et inattendues.

Et nous avons poursuivi du vent en IRAK. Parce qu'on était  tellement  agrippé sur soi, sur ce qu'on doit être ou paraître qu'on est incapable de saisir l’autre tel qu'il est, dans sa réalité, sa vérité profonde : on le prend pour ce qu'il n’est pas -confusion-, et surtout,-et c’est le comble des malheurs-, on le prend pour ce qu'on se dit qu'il est. Quelles fausses opinions n'avons-nous eues de Saddam Hussein et son pays!

On a poursuivi du vent en IRAK, même si, en fin de compte,c’est pour une goutte de pétrole et ces myriades de myriades de bêtises que nous appelons nos intérêts qu’on a massacré tant d’hommes,tant de femmes et d’enfants. Mais cette lutte effrénée pour l’argent et le positionnement géopolitique révèle parfois notre identité véritable : quand, après le massacre de Bassorah, Georges BUSH, Président des USA, homme de qui devrait venir l’exemple à suivre pour la bonne marche du monde, Georges BUSH , disais-je ,déclare à la face du monde : « C’est une victoire pour l’espèce humaine, pour le règne de la loi et pour le bien », tous les humains de la terre restent pantois devant de tels propos racistes et pleines de mégalomanie (comme il fallait s’y attendre). Ce « c’est une victoire pour l’espèce humaine, pour le règne de la loi  et pour le bien » regorge toute la honte du monde civilisé devant une souillure accomplie ; un monde recroquevillé sur lui-même et rabaissant l’autre jusqu’au niveau le plus bas possible ; en quoi est-il différent de la race supérieure d’Adolf Hitler ? Des fameuses races aryennes des occultistes (rosicruciens, il faut le préciser) occidentaux ?  Les Américains croient-ils qu’avec le règne de la loi du plus fort le monde vivrait dans la paix ?

Malheureusement, le monde n’a pas réagi ! Ou alors très peu !ou très mal ! Comme si tout venait de si bien se terminer ! Mais où mène-t-on le monde ? A qui le tour demain ? Que sera l’humain si ce siècle ressemble à celui que nous venons à peine de traverser ? A nos pieds inondés de sangs innocents crient des têtes de morts ! Pour un siècle nouveau, les avons-nous lavés ?

Nous nous sommes ainsi rendus au Golf par deux fois, non pas que les mobiles avancés par les promoteurs de la guerre dans l’humanité étaient justes et claires,  mais par peur des représailles de la redoutable et très redoutée Amérique gendarme de la terre, ou pour lui témoigner notre amitié et notre soutien indéfectibles, ou tout simplement pour faire des yeux doux à cette superpuissante Amérique lumière du monde. Que l’éclaireur daigne nous éclairer un seul instant de notre maigre vie ! Nul n’y était absent, puisque ceux qui ne s’y sont pas officiellement présentés ont dû faire un geste  matériel ou financier, pour le triomphe de l’organisation des nations unies transformée, pour la circonstance, en griot de sa propre cour, ramasseur de balles perdues  ou compteur des têtes de morts de l’occasion. Le monde a vu avec stupéfaction  une organisation simple arrêteur de tam-tam pour l’Amérique qui les joue à sa guise ! Sa dissolution avait été effective, pour le triomphe du grand juge Amérique infaillible ; elle n’avait pas été entérinée par les autres Etats, pour les raisons que nous avons déjà avancées ou pour laisser une brèche par laquelle retourner dans l’ennuyeuse carapace appelée ONU après l’accomplissement du très saint et sain grand dessein du fameux Etat pionnier clouant sans vergogne la pourtant digne bouche ouverte de cet petit enfant délinquant sorti de ses propres entrailles !

L’Amérique a bien joué ses tambours. Pas comme elle le voulait, mais comme le sort en a décidé ! Et après cette « victoire pour l’espèce humaine,  pour le règne de la loi et pour le bien », l’Europe a jubilé ! L’Europe a applaudi ! L’Europe a chanté victoire ! L’Europe a dansé au point de s’oublier ! Mais comme il est de droit que l’homme civilisé n’oublie pas ses intérêts, l’Europe a parlé reconstruction ! Pour dire que le fruit est tellement mûr que si on ne le partage pas au plus vite il va pourrir ! Oubliant qu’on ne reconstruit pas un être humain détruit ! L’humanité s’en va là où nos intérêts sont en jeu, devise de l’homme moderne.

Mais une bonne guerre ne finit jamais ; elle doit mener à la colonisation, à l’occupation du territoire des vaincus, à la haine des populations dudit sol ou de l’occupant, au racisme si la couleur de la peau du vaincu est différente de celle du vainqueur, à la recherche de l’armement pour se venger ou se maintenir au sommet, à l’esclavage puisque le vaincu doit passer un temps court ou long à payer dommages et intérêts… une guerre qui a atteint son objectif met au monde le terrorisme, la famine, la maladie, le chaos, la misère… elle ébranle les consciences humaines et les éloigne du bien, de Dieu : la guerre mène à l’athéisme.
Aucune guerre ne peut apporter la paix : il n’y a ni de guerre sainte ni de guerre propre : quand on prend un fusil dans sa main, c’est pour tuer, détruire, morceler, diviser, imposer la loi du plus fort. Et le fusil qui n’a pas encore tué est arme de pécheur ; c’est un instrument qui mène une vie inutile, un instrument qui s’est trompé de route. Il vaut mieux ne pas détenir une arme à feu que d’en avoir pour ne pas tuer.

En fin de compte, qui commande ? Les Nations Unies ? Les Etats Unis ? Le Conseil de Sécurité ? L’Union Européenne ? Ou chaque Nation membre de l’organisation ? Il faut bien répondre à cette question si nous voulons que les nations unies fassent quelque chose pour la paix dans le monde des humains ! Et bien malheureux sera celui qui répondra : l’assemblée Générale ! Quelles actions avons-nous entreprises pour que le 21e siècle ne soit pas aussi sanguinaire et raciste que le 20? Avons-nous réellement fait le bilan du siècle que nous venons à peine de traverser ?

 L’ONU doit cesser d’être la chasse gardée des Alliés si elle veut travailler véritablement pour l’avènement de la paix sur la terre : ce sont les Alliés qui sont responsables de toutes les guerres du vingtième siècle : c’est un Allié qui a assassiné le Prince héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie, Hitler n’était qu’une réaction normale aux âneries du traité de Versailles, c’est encore un Allié qui nous a traîné vers le Golf comme ses chiens de garde…

CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...