Respecter la nature n’est pas un acte superflu, jeté ou
inutile ; ça fait de nous fille ou fils de cette nature. Ça nous met en
phase avec cette nature.
Et la nature est en
même temps protectrice et servante de l’homme. La nature n’est pourtant pas
aveugle. Elle sait reconnaître les siens. Elle ne sert et ne protège que ce qui
est en phase avec elle. Aucune erreur de sa part n’est possible. Quiconque
s’oppose à la nature ou la détruit le fait aux risques, périls et dépens de
l’homme. Car au reste, l’homme peut passer, mais le monde restera. Nous ne
devons pas croire un seul instant de notre maigre vie qu’à un moment donné
inconnu du temp’spatial apparaisse une quelconque fin du monde. C’est une
impossibilité criarde. Et ce n’est pas la nature qui doit suivre l’homme et s’y
adapter ; au contraire, l’homme doit suivre la nature et s’y adapter pour
sa propre survie et sa puissance d’homme image de Dieu. Voulons-nous être
rejetés par la nature ? Toute notre
liberté doit être bornée et censurée par les lois de la nature qui sont, somme
toute, implacables.
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