Les hommes dits « de sciences » aiment ce qu’ils appellent des symboles. Juste pour empêcher les déments comme moi d’accéder à leur univers du savoir. Ainsi ils se présentent à nos yeux d’ignorants comme des gens de l’au-delà inconnu qu’on ne peut atteindre. Les chimistes ont triché cette manie de faire chez les mathématiciens qui, eux, l’adorent. Ils ont écrit :
Lumière solaire
nCO2 + nH2O ========== (CH2O)n + nO2
il faut absolument la présence de la lumière pour que le phénomène ait lieu.
La Sainte Bible dit
aussi que le soleil n’est qu’un lampadaire placé dans le ciel par le Bon Dieu
pour présider au jour. Nous sommes donc d’accord avec « lumière
solaire ».
les chimistes utilisent donc cette équation chimique pour soutenir contre vents et marées que la verdure assure la vie sur la planète terre en assimilant le gaz carbonique de l’air pour, ensuite, rejeter de l’oxygène dans le même air, oxygène sans quoi, disent-ils, la vie s’arrêterait inéluctablement pour tout ce qui respire. Pendant le jour et en présence de la lumière du soleil et d’une substance appelée chlorophylle que l’on rencontre dans le chloroplaste de toute plante verte, les plantes absorbent donc de l’air par leurs feuilles. Déjà dans la feuille, la liaison moléculaire qui lie le carbone à l’oxygène dans la molécule de dioxyde de carbone, par un mécanisme que je suis certainement incapable d’expliquer, se rompt.
Cette rupture aboutit au
dépôt dans la feuille du carbone et au rejet dans l’air de l’oxygène. C’est
l’assimilation chlorophyllienne. Et elle a lieu le jour. Pendant la nuit la
plante respire, c’est-à-dire qu’elle absorbe l’oxygène de l’air et y rejette le
gaz carbonique, exactement le phénomène inverse de l’assimilation
chlorophyllienne. C’est pourquoi il est périlleux de dormir, la nuit, dans une
pièce close avec une plante vivante ; cela peut conduire à l’étouffement,
puis a la mort. Mais on ne peut pas négliger la respiration de la plante
pendant le jour : l’être vivant respire à tout moment.
Ces plantes aussi, par
certaines de leurs racines qu’on appelle poils absorbants, puisent l’eau et les
sels minéraux du sol. Cette eau et ces substances minérales absorbées par la
plante forment, en se mélangeant, la sève brute qui chemine à travers des vaisseaux,
arrivent sans doute au niveau du chloroplaste où une partie de l’eau est
rejetée dans l’air par transpiration sous forme de vapeur d’eau, humidifiant
ainsi cette atmosphère qui nous devient chaque jour de plus en plus brûlant. Ce
qui n’avait peut-être jamais été, depuis que la terre est terre des hommes.
Quant à la sève brute elle-même, elle se mélange au carbone issu de
l’assimilation chlorophyllienne pour former la sève nourricière, véritable
aliment de la plante. C’est cette sève nourricière qui va permettre à la plante de bien se développer, de produire
des feuilles qui nous servent de légumes, des racines et des fruits que nous
consommons, du bois qui nous sert aussi de matériau de construction et de
chauffage. Nous avons besoin de ce bois pour alimenter nos industries de
papeterie sans quoi l’école moderne n’est plus. Le bois nous sert à la
fabrication de nos supports d’éducation : livres, cahiers…
On le voit bien, toute la vie
terrestre dépend de sa verdure : notre vie, celle des animaux et l’état de
l’atmosphère. C’est donc de bonne guerre que nous protégions la nature, la
forêt ou que nous fassions obligatoirement le reboisement là où il y a eu
coupe. Que ceux qui n’ont plus de forêt se lancent dans la plantation des
arbres ; que ceux qui en ont encore fassent tout pour toujours en avoir.
Moi, j’en ai planté et fais planter plus de vingt mille arbres en trois ans. Si
tout le monde avait fait autant que moi, je crois que nous serions aujourd’hui
heureux, si et seulement si notre bonheur doit venir de là ! L’arbre a son
rôle à jouer dans la vie, et nous courons vers notre perte si nous ne le
protégeons pas.