samedi 7 septembre 2013

LE RÉCHAUFFEMENT DES CLIMATS TERRESTRES



Les hommes dits « de sciences » aiment ce qu’ils appellent des symboles. Juste pour empêcher les déments comme moi d’accéder à leur univers du savoir. Ainsi ils se présentent à nos yeux d’ignorants comme des gens de l’au-delà inconnu qu’on ne peut atteindre. Les chimistes ont triché cette manie de faire chez les mathématiciens qui, eux, l’adorent. Ils ont écrit :

                Lumière solaire           
 nCO2 + nH2O ========== (CH2O)n + nO2

il faut absolument la présence de la lumière pour que le phénomène ait lieu.

La Sainte Bible dit aussi que le soleil n’est qu’un lampadaire placé dans le ciel par le Bon Dieu pour présider au jour. Nous sommes donc d’accord avec « lumière solaire ». 

les chimistes utilisent donc cette équation chimique pour soutenir contre vents et marées que la verdure assure la vie sur la planète terre en assimilant le gaz carbonique de l’air pour, ensuite, rejeter de l’oxygène dans le même air, oxygène sans quoi, disent-ils, la vie s’arrêterait inéluctablement pour tout ce qui respire. Pendant le jour et en présence de la lumière du soleil et d’une substance appelée chlorophylle que l’on rencontre dans le chloroplaste de toute plante verte, les plantes absorbent donc de l’air par leurs feuilles. Déjà dans la feuille, la liaison moléculaire qui lie le carbone à l’oxygène dans la molécule de dioxyde de carbone, par un mécanisme que je suis certainement incapable d’expliquer, se rompt.

CO2 ============C  + O2




Cette rupture aboutit au dépôt dans la feuille du carbone et au rejet dans l’air de l’oxygène. C’est l’assimilation chlorophyllienne. Et elle a lieu le jour. Pendant la nuit la plante respire, c’est-à-dire qu’elle absorbe l’oxygène de l’air et y rejette le gaz carbonique, exactement le phénomène inverse de l’assimilation chlorophyllienne. C’est pourquoi il est périlleux de dormir, la nuit, dans une pièce close avec une plante vivante ; cela peut conduire à l’étouffement, puis a la mort. Mais on ne peut pas négliger la respiration de la plante pendant le jour : l’être vivant respire à tout moment.

Ces plantes aussi, par certaines de leurs racines qu’on appelle poils absorbants, puisent l’eau et les sels minéraux du sol. Cette eau et ces substances minérales absorbées par la plante forment, en se mélangeant, la sève brute qui chemine à travers des vaisseaux, arrivent sans doute au niveau du chloroplaste où une partie de l’eau est rejetée dans l’air par transpiration sous forme de vapeur d’eau, humidifiant ainsi cette atmosphère qui nous devient chaque jour de plus en plus brûlant. Ce qui n’avait peut-être jamais été, depuis que la terre est terre des hommes. Quant à la sève brute elle-même, elle se mélange au carbone issu de l’assimilation chlorophyllienne pour former la sève nourricière, véritable aliment de la plante. C’est cette sève  nourricière qui va permettre à la plante de bien se développer, de produire des feuilles qui nous servent de légumes, des racines et des fruits que nous consommons, du bois qui nous sert aussi de matériau de construction et de chauffage. Nous avons besoin de ce bois pour alimenter nos industries de papeterie sans quoi l’école moderne n’est plus. Le bois nous sert à la fabrication de nos supports d’éducation : livres, cahiers…

On le voit bien, toute la vie terrestre dépend de sa verdure : notre vie, celle des animaux et l’état de l’atmosphère. C’est donc de bonne guerre que nous protégions la nature, la forêt ou que nous fassions obligatoirement le reboisement là où il y a eu coupe. Que ceux qui n’ont plus de forêt se lancent dans la plantation des arbres ; que ceux qui en ont encore fassent tout pour toujours en avoir. Moi, j’en ai planté et fais planter plus de vingt mille arbres en trois ans. Si tout le monde avait fait autant que moi, je crois que nous serions aujourd’hui heureux, si et seulement si notre bonheur doit venir de là ! L’arbre a son rôle à jouer dans la vie, et nous courons vers notre perte si nous ne le protégeons pas.

jeudi 5 septembre 2013

CONTRE LA GUERRE

Après la Libye, la Syrie! Les démons de la guerre rôdent partout où il y a des hommes. Et ceux qui disent être capables de frappes précises sont tellement faibles qu'ils sont incapables d'extirper l'ennemi du milieu des hommes comme on extirpe une chique du pied! Le vrai problème ne semble pas être cet ennemi appelé dictateur! Les danseurs se sont bien masqués!



 L’être hors du degré zéro de l’être est un être partagé entre ce qu'il est réellement, ce qu'il doit être et ce qu'il devrait être. Il croit parfois être ce qu'il devrait être, mais ce n’est qu'une illusion. Et cette illusion ne saurait lui apporter la paix ni avec lui-même ni avec ses semblables, même une paix provisoire ou un semblant de paix.  Toutes ses œuvres sont peine perdue, regrets infinis et sa vie, faite de fuite, fuite de son ombre, fuite du vent qui passe et qui semble le poursuivre, fuite en avant. L'homme ne se fuit que pour s'enfoncer encore plus car, la fuite, quelle que soit-elle, n'est pas la solution la meilleure. Apprenons à nous mettre face à la vérité, c'est ce qui est bon pour nous sur tous les plans, n'importe quand, n'importe où. 

Et l’ONU s’en va
Sans même regarder derrière
Mais toujours devant

 L'ONU pense-t-elle vraiment à la paix entre les Nations dont elle est née pour ou ne pense-t-elle qu'à servir les intérêts des Alliés de naguère et d'aujourd'hui? 
Les hommes sont-ils incapables d'avoir la paix sur le planète Terre par eux-même?

Peine perdue n’est évidemment qu'une façon de parler : aucune œuvre humaine n’est gratuite : elle vise une fin et, comme un messager envoyée dans la nature, elle retourne à sa source pour rendre compte. C'est la loi naturelle de la retroaction. Tout acte que nous commettons est comme un arbre que nous avons planté: il faut qu'il grandisse, fleurisse et donne des fruits.  Tous nos actes ont des conséquences et des manifestations de ces conséquences dans nos vies, d’après la redoutable loi de causalité. La guerre est la fin logique et inéluctable de la course aux armements ;  et toute arme déjà fabriquée doit servir : le seul service qu’elle peut rendre à son détenteur c’est tuer. Tuer nos semblables, tuer les animaux, tuer la végétation, détruire notre environnement pour, après, chercher d(autres espaces vitaux extraterrestre, faire face à ce que nous appelons OVNI et autres manifestations fantastiques inconnues et inattendues.

Et nous avons poursuivi du vent en IRAK. Parce qu'on était  tellement  agrippé sur soi, sur ce qu'on doit être ou paraître qu'on est incapable de saisir l’autre tel qu'il est, dans sa réalité, sa vérité profonde : on le prend pour ce qu'il n’est pas -confusion-, et surtout,-et c’est le comble des malheurs-, on le prend pour ce qu'on se dit qu'il est. Quelles fausses opinions n'avons-nous eues de Saddam Hussein et son pays!

On a poursuivi du vent en IRAK, même si, en fin de compte,c’est pour une goutte de pétrole et ces myriades de myriades de bêtises que nous appelons nos intérêts qu’on a massacré tant d’hommes,tant de femmes et d’enfants. Mais cette lutte effrénée pour l’argent et le positionnement géopolitique révèle parfois notre identité véritable : quand, après le massacre de Bassorah, Georges BUSH, Président des USA, homme de qui devrait venir l’exemple à suivre pour la bonne marche du monde, Georges BUSH , disais-je ,déclare à la face du monde : « C’est une victoire pour l’espèce humaine, pour le règne de la loi et pour le bien », tous les humains de la terre restent pantois devant de tels propos racistes et pleines de mégalomanie (comme il fallait s’y attendre). Ce « c’est une victoire pour l’espèce humaine, pour le règne de la loi  et pour le bien » regorge toute la honte du monde civilisé devant une souillure accomplie ; un monde recroquevillé sur lui-même et rabaissant l’autre jusqu’au niveau le plus bas possible ; en quoi est-il différent de la race supérieure d’Adolf Hitler ? Des fameuses races aryennes des occultistes (rosicruciens, il faut le préciser) occidentaux ?  Les Américains croient-ils qu’avec le règne de la loi du plus fort le monde vivrait dans la paix ?

Malheureusement, le monde n’a pas réagi ! Ou alors très peu !ou très mal ! Comme si tout venait de si bien se terminer ! Mais où mène-t-on le monde ? A qui le tour demain ? Que sera l’humain si ce siècle ressemble à celui que nous venons à peine de traverser ? A nos pieds inondés de sangs innocents crient des têtes de morts ! Pour un siècle nouveau, les avons-nous lavés ?

Nous nous sommes ainsi rendus au Golf par deux fois, non pas que les mobiles avancés par les promoteurs de la guerre dans l’humanité étaient justes et claires,  mais par peur des représailles de la redoutable et très redoutée Amérique gendarme de la terre, ou pour lui témoigner notre amitié et notre soutien indéfectibles, ou tout simplement pour faire des yeux doux à cette superpuissante Amérique lumière du monde. Que l’éclaireur daigne nous éclairer un seul instant de notre maigre vie ! Nul n’y était absent, puisque ceux qui ne s’y sont pas officiellement présentés ont dû faire un geste  matériel ou financier, pour le triomphe de l’organisation des nations unies transformée, pour la circonstance, en griot de sa propre cour, ramasseur de balles perdues  ou compteur des têtes de morts de l’occasion. Le monde a vu avec stupéfaction  une organisation simple arrêteur de tam-tam pour l’Amérique qui les joue à sa guise ! Sa dissolution avait été effective, pour le triomphe du grand juge Amérique infaillible ; elle n’avait pas été entérinée par les autres Etats, pour les raisons que nous avons déjà avancées ou pour laisser une brèche par laquelle retourner dans l’ennuyeuse carapace appelée ONU après l’accomplissement du très saint et sain grand dessein du fameux Etat pionnier clouant sans vergogne la pourtant digne bouche ouverte de cet petit enfant délinquant sorti de ses propres entrailles !

L’Amérique a bien joué ses tambours. Pas comme elle le voulait, mais comme le sort en a décidé ! Et après cette « victoire pour l’espèce humaine,  pour le règne de la loi et pour le bien », l’Europe a jubilé ! L’Europe a applaudi ! L’Europe a chanté victoire ! L’Europe a dansé au point de s’oublier ! Mais comme il est de droit que l’homme civilisé n’oublie pas ses intérêts, l’Europe a parlé reconstruction ! Pour dire que le fruit est tellement mûr que si on ne le partage pas au plus vite il va pourrir ! Oubliant qu’on ne reconstruit pas un être humain détruit ! L’humanité s’en va là où nos intérêts sont en jeu, devise de l’homme moderne.

Mais une bonne guerre ne finit jamais ; elle doit mener à la colonisation, à l’occupation du territoire des vaincus, à la haine des populations dudit sol ou de l’occupant, au racisme si la couleur de la peau du vaincu est différente de celle du vainqueur, à la recherche de l’armement pour se venger ou se maintenir au sommet, à l’esclavage puisque le vaincu doit passer un temps court ou long à payer dommages et intérêts… une guerre qui a atteint son objectif met au monde le terrorisme, la famine, la maladie, le chaos, la misère… elle ébranle les consciences humaines et les éloigne du bien, de Dieu : la guerre mène à l’athéisme.
Aucune guerre ne peut apporter la paix : il n’y a ni de guerre sainte ni de guerre propre : quand on prend un fusil dans sa main, c’est pour tuer, détruire, morceler, diviser, imposer la loi du plus fort. Et le fusil qui n’a pas encore tué est arme de pécheur ; c’est un instrument qui mène une vie inutile, un instrument qui s’est trompé de route. Il vaut mieux ne pas détenir une arme à feu que d’en avoir pour ne pas tuer.

En fin de compte, qui commande ? Les Nations Unies ? Les Etats Unis ? Le Conseil de Sécurité ? L’Union Européenne ? Ou chaque Nation membre de l’organisation ? Il faut bien répondre à cette question si nous voulons que les nations unies fassent quelque chose pour la paix dans le monde des humains ! Et bien malheureux sera celui qui répondra : l’assemblée Générale ! Quelles actions avons-nous entreprises pour que le 21e siècle ne soit pas aussi sanguinaire et raciste que le 20? Avons-nous réellement fait le bilan du siècle que nous venons à peine de traverser ?

 L’ONU doit cesser d’être la chasse gardée des Alliés si elle veut travailler véritablement pour l’avènement de la paix sur la terre : ce sont les Alliés qui sont responsables de toutes les guerres du vingtième siècle : c’est un Allié qui a assassiné le Prince héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie, Hitler n’était qu’une réaction normale aux âneries du traité de Versailles, c’est encore un Allié qui nous a traîné vers le Golf comme ses chiens de garde…

mardi 27 août 2013

VAS A LA PLAGE


Vas à la plage
Vas-y l’amour t’y attend
De l’aurore au couchant
L’amour qui a ton âge


Vas à la plage
Vas-y nager
Tu y seras aimée
Puisque tu as mon âge


Vas à la plage
Comme tu as des mandragores
Tu y seras comme le lin et l’or
Et tu n’auras plus d’âge

Vas à la plage
La plage de jaspe de sardoine
Ah tu t’es vêtue de moine
Viens donc arme la danse des sages


Mystérieux cantique
Romance de tout âge
Toi qui vas à la plage
Loin du monde atomique


Tu le chanteras
A pleine bouche
Et à pleine bouche

Tu m’embrasseras


Viens à la plage

lundi 26 août 2013

ARBRE DE VIE

=


Planter l’arbre de ta vie
C’est donner un peu d’oxygène à l’air
C’est diminuer un peu du gaz carbonique de l’air
C’est donc participer à la lutte contre la pollution de l’air
Pour permettre aux habitants de la terre de bien respirer

Planter l’arbre de ta vie
C’est augmenter la vapeur d’eau de l’air
Pour refroidir le temps qu’il fait
C’est donc participer à la lutte contre le réchauffement climatique
Pour permettre aux humains d’échapper aux durs rayons du soleil

Planter l’arbre de ta vie
C’est enrichir le sol en humus
C’est lutter contre l’érosion du sol
C’est lutter contre la latérisation du sol
C’est donc participer à la lutte contre la dégradation des sols
Pour permettre à la flore terrestre de bien se développer

Planter l’arbre de ta vie
C’est donner du bois de chauffage à ceux qui ont froid
C’est donner de la nourriture à ceux qui ont faim
C’est donner des médicaments à ceux qui  sont malades
C’est donc lutter pour la survie de l’humanité
Pour permettre aux humains de vivre longtemps sur la terre




Planter l’arbre de ta vie
C’est donner un abri aux animaux de la terre
C’est avoir où te réfugier pendant tes années de vieillesse
C’est donc  protéger la nature et la création
Pour avoir sur la terre des lendemains qui chantent

Planter l’arbre de ta vie
C’est reverdir cette terre naufragée
C’est donner de la dignité à cette terre dévastée et rasée à blanc
C’est donc proposer une solution à notre civilisation criminelle

Pour redonner espoir à l’humanité désorientée 



vendredi 23 août 2013

AMOUR IMMORTEL




Tout se tient agit dans le temps
Il fit de nous tous ses oints opérant
Sur ses vaseuses voies s’accointant
Sans clivages un voyage infusant

Charmant Amour si captivant
Nous palpitons dans l’anse du temps
Vous êtes ma Bien-aimée de tout temps

Ni la terre ni l’état du firmament
Ni les sentiments ni amour grands conquérants
Ni lui-même ni l’action de l’existant
Rien en ce monde n’échappe au changement


Charmant Amour si captivant
Nous palpitons dans l’anse du temps
Vous êtes ma Bien-aimée de tout temps


Las ma Muse sur la chaîne du temps
On vagabonde sur le temps enlaçant
Où tout naît et s’effondre lentement
Le temps conquistador astreignant


Charmant Amour si captivant
Nous palpitons dans l’anse du temps
Vous êtes ma Bien-aimée de tout temps


Passe les jours passe les nuits vexants
Cours file à travers monde ce fameux étant
Pas de jours pas de nuits se ressemblant
Souviens-toi nous vivons depuis longtemps


Charmant Amour si captivant
Nous palpitons dans l’anse du temps
Vous êtes ma Bien-aimée de tout temps


Il ne nous quitte jamais le temps
Entre vos bras je suis tout content
Et je me rappelle nos jours d’antan
Voulant vous aimer je vous adorais seulement


Charmant Amour si captivant
Nous palpitons dans l’anse du temps
Vous êtes ma Bien-aimée de tout temps




Diamant Enfant du Printemps de vie grouillant
Je suis à vous jusqu’au bout de mon temps
Mon amour pour vous c’est l’éternel printemps
C’est moi rien que moi ton sincère amant


Charmant Amour si captivant
Nous palpitons dans l’anse du temps
Vous êtes ma Bien-aimée de tout temps


Je vous veux ma Muse pour tout mon temps
Que tous mes possibles sur le temps
S’associant à tout façonnent un pur présent
Pour toi fille chérie toi que j’aime tant


Charmant Amour si captivant
Nous palpitons dans l’anse du temps

Vous êtes ma Bien-aimée de tout temps

jeudi 22 août 2013

L’INSTABILITÉ DU CLIMAT




Il y a quelques temps, d'aucuns pensaient ici que le changement climatique était l'affaire des pays dits "développés", car nous ne le percevions en réalité pas: nous avions toujours, et pas un degré de plus de chaleur d'augmentation , notre traditionnel climat à deux saisons: une courte saison sèche allant de novembre à mars et une longue saison pluvieuse allant de mars à mi-novembre. Mais cette année nous montre autre chose!
les traditionnelles abondantes pluies attendues du mois d’août ne tombent pas. On assiste même plutôt à une saison sèche qui ne dit pas son nom! Bien qu'il ne fasse pas chaud, il n'y a pas pluie. De gros nuages noirs opaques remplissent le ciel pour rien!Si cela continue comme ça, la deuxième campagne agricole de l'année va en pâtir et, bien que la première ait réussi à 100%, il y aura famine au courant de l'année prochaine. Réellement, la science bégaie à haute voix!
D’où vient-il que les climats terrestres changent au point de faire penser à une prochaine disparition de l’actuelle vie sur terre ? Dans mon plaidoyer, je vais tenter d’identifier ce qui, à mes yeux d’homme est la vraie cause du réchauffement de notre planète. En temps que victime et  témoin de victimes, je jure sur l’honneur de ne dire que ce dont nous sommes ou avons été victimes.



Il est vrai que le volume de la communauté humaine a augmenté et augmente toujours. Il n’en peut d’ailleurs être autrement, l’homme étant appelé à se multiplier pour perpétuer l’espèce, accomplir le dessein de la création. Cette augmentation de la population humaine ne saurait ne pas induire un changement en ce que, si les hommes dits « de sciences » parlent vrai en soutenant que lors de la respiration, nous rejetons du gaz carbonique dans l’air. A moins qu’on n’admette que la nature, appelant à une multiplication continue pour la pérennité de son espèce, doit avoir un certain mécanisme d’autorégulation qui fait que ces changements induits par la respiration des êtres vivants deviennent insignifiants. C’est très difficile de concevoir une nature derrière pour réparer ce qu’il s’acharne à détruire. Il reste tout de même établi que plus nous sommes nombreux, plus l’air est viciée et polluée, et plus il fait chaud. Plus nous sommes nombreux plus la nature doit nous céder la place pour créer nos villes.  Nous n’avons encore rien fait pour limiter notre nombre. Mais nous ne sommes pas seuls sur la terre.
Le volume de l’habitat augmente avec l’augmentation de la population ; et plus l’habitat est dispersé, plus on détruit la nature pour l’implanter. Le nombre d’arbre n’a pas augmenté avec l’augmentation de la population terrestre. C’est pourquoi les déchets, les gaz que nous émettons lors de nos activités sont devenus et deviendront insupportables pour la nature.  


Nous avons mis des objets mobiles et immobiles dans l’espace au-dessus de nous, sur la terre à côté ou avec nous, dans l’eau ou dans le sol en-dessous de nous. Ces objets sont : les satellites, les fusées, les avions, les stations spatiales, les voitures, les bateaux et beaucoup d’autres encore. Ils occupent plus d’espace que nous dans cette création et devraient, par conséquent, produire plus de chaleur. Leur caractère polluant n’est plus à démontrer. Certains se perdent dans les milieux où nous les avons placés ou avons voulu le faire. Ainsi perdus, ils errent un instant dans le monde, subissent des modifications que nous n’avons pas prévues, nous reviennent sur la terre sous la forme d’objets volants non identifiés(OVNI). D’autres restent prétendument sous notre contrôle, mais ils ne sont pas moins encombrants et destructeurs que ceux-là. A-t-on mesuré la quantité d’irradiations causée par ces engins qui surchargent la terre et son atmosphère ? Il n’y a pas que l’homme pour subir des mutations chromosomiques ou somatiques, la nature entière le peut aussi.



Le substantialisme scientifique pense que  le changement climatique que nous vivons est l'expression visible des mutations qui se sont opérées dans le soma ou le noyau de l'environnement terrestre du fait de l'action seule de l'homme. Si ces mutations s'avèrent être seulement somatiques, alors nos vœux de pouvoir les limiter à 2° dégrés pourront être exhaussés si nous parvenons à éradiquer les causes; mais si par hasard le génome de la terre à été touché par nos œuvres déraisonnées, nous n'y pourrons rien du tout, malgré la volonté(que nous n'avons d'ailleurs pas encore) et les moyens(qui ne nous manquent pas). Des mutations génétiques dans l'environnement terrestre vont aller croissantes jusqu'à extermination de la création. Et notre civilisation est inévitablement inductrice de ces changements. 

 Dans le registre des bonnes intentions, on est en train de demander aux hommes jadis estimés et couverts du plus vertueux des respects de sacrifier leurs véhicules individuels pour privilégier le transport public. Mais quel Etat est prêt à geler son industrie automobile ? À interdire à ses citoyens l’achat de véhicules individuels ? N’a-t-on pas érigé la voiture en signe de richesse, de puissance et de bien-être ? Quelle alternative peut-on proposer aux constructeurs automobiles ? Rien ne présage que la voiture individuelle devienne la cigarette aujourd’hui. Encore que les politiques du monde entier n’ont jamais eu la volonté de mettre celle-ci hors d’état de nuire. Juste à cause de la poursuite effrénée de l’argent. Aujourd’hui on parle de siècle de vitesse tout en demandant de se débarrasser des véhicules individuels de transport. Nous vivons plutôt un siècle de paradoxes. 
La nature n’est pas contre nous, elle est pour nous. Nous ne sommes victimes que de ce que nous avons mis dans la création. Ne cherchons pas la solution ailleurs qu’en nous-mêmes. Comme chacun doit porter sa croix, que chacun de nous saisisse l’épée salvatrice, se saigne lui-même avec pour extirper le mal de lui-même. Il faut arrêter de toujours penser que « l’enfer, c’est les autres ».

mardi 20 août 2013

UN PROBLÈME ECOLOGIQUE


ETUDE D’UN PROBLÈME ÉCOLOGIQUE



On entend par problème écologique tout problème qui touche à l'environnement.

Le problème avait été posé par les populations Bamougong lors du sondage effectué d’avril à juin 2003 par le RHAB (Réseau des Habitants de Bamougong). Les résultats de ce sondage sont consignés dans un document à part.
La présente étude vise la résolution d’un grand nombre de cas mis à l’ordre du jour par l’intense activité des membres de ce réseau durant les mois suscités. C’est l’œuvre de Bernalds MOTANBOU, Délégué du GIC JBR et Animateur principal du RHAB.

LE PROBLEME

INFERTILITÉ DES SOLS



BUT DE L’ETUDE

RÉDUIRE LA MALNUTRITION ET LA FAMINE DANS LE GROUPEMENT BAMOUGONG D’AVRIL A AOÛT DE ANNÉE

LES FINALITÉS



Ø Réduction des pratiques agropastorales archaïques
Ø Réduction de l’érosion du sol
Ø Protection du sol contre les durs rayons du soleil
Ø Améliorer et maintenir la fertilité des sols bamougong par l’utilisation d’engrais appropriés à des doses normales
Ø  Amélioration et augmentation de la production agropastorale



LES OBJECTIFS

Ø Renforcer les capacités des populations Bamougong sur les thèmes :
v Agriculture et protection de l’environnement
v Utilité des plantes de couverture et des plantes améliorantes
v Production en champ du compost
v Pratique de la fertilisation
Ø Doter les populations Bamougong des équipements et des personnes ressources appropriés pour leurs activités agropastorales
Ø Trouver des moyens de mise à disposition des planteurs Bamougong d’engrais minéraux aux prix les plus bas possibles

LES CAUSES DU PROBLÈME

Ø Absence d’un encadreur technique local ou manque d’initiative de la part de celui-ci
Ø Ignorance des paysans des techniques de défense et de protection des sols
Ø Mauvaises pratiques culturales
Ø Surfertilisation par les engrais chimiques lors de la culture du caféier, culture apportée par le colon
Ø Utilisation abondante et incontrôlée des pesticides
Ø Cherté des engrais minéraux sur le marché local
Ø Exposition des sols aux rayons du soleil
Ø Sols en pente et exposés aux calamités naturelles comme les eaux de ruissellement…



MANIFESTATION DES CAUSES

Ø Le paysan est seul face à son problème, ne reçoit aucun appui même conseil
Ø Le paysan utilise des engrais chimiques non appropriés et à des doses faramineuses ou insignifiantes
Ø Agriculture sur brûlis et écorbiage
Ø Mauvaise (ou manque de) rotation culturale
Ø Polyculture incontrôlée
Ø Mauvaise disposition des billons sur les sols en pente
Ø Non ou faible utilisation des engrais chimiques
Ø Pas d’ombrage sur les parcelles cultivées
Ø Transport de la couche arable du sol vers les bas-fonds généralement gorgés d’eau
Ø Terre végétale de très faible épaisseur ou inexistante

LES CONSEQUENCES DU PROBLEME

Ø Terre des bas-fonds noire, terre des sommets rouges et durs
Ø Faible rendement sur les sommets et le tiers des versants
Ø Pratique d’une agriculture de subsistance
Ø Destruction de la microfaune et de la flore du sol
Ø Latérisation du sol
Ø Faible capacité de rétention du sol en eau
Ø Acidification du sol
Ø Malnutrition et famine dans le groupe social


LES MANIFESTATIONS DES CONSÉQUENCES

Ø Plants chétifs et nains
Ø Echec de toute activité agricole sur les parcelles décapées
Ø Présence de la latérite sur le sol
Ø Présence de l’imperata cylindrica sur les sols
Ø Sols nus, sans végétation
Ø Absence d’arbres sur les parcelles cultivées
Ø Abandon des travaux champêtres qui ne rapportent rien
Ø Déplacement des populations vers d’autres contrées, à la recherche de sols fertiles
Ø Les maladies de carence sévissent au sein du groupe social
Ø Les sols sont compacts et ne laissent pas passer l’eau ou sont légers, friables et ne conservent pas suffisamment d’eau
Ø Culture de l’arachide
Ø Accentuation de la misère
Ø Exode rural

Ø Les jeunes restés au village s’investissent dans des activités autres que dans l’agropastoral : menuiserie, maçonnerie, coiffure…L’essentiel est d’éviter le champ.

CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...