Il y a quelques temps, d'aucuns pensaient ici que le changement climatique était l'affaire des pays dits "développés", car nous ne le percevions en réalité pas: nous avions toujours, et pas un degré de plus de chaleur d'augmentation , notre traditionnel climat à deux saisons: une courte saison sèche allant de novembre à mars et une longue saison pluvieuse allant de mars à mi-novembre. Mais cette année nous montre autre chose!
les traditionnelles abondantes pluies attendues du mois d’août ne tombent pas. On assiste même plutôt à une saison sèche qui ne dit pas son nom! Bien qu'il ne fasse pas chaud, il n'y a pas pluie. De gros nuages noirs opaques remplissent le ciel pour rien!Si cela continue comme ça, la deuxième campagne agricole de l'année va en pâtir et, bien que la première ait réussi à 100%, il y aura famine au courant de l'année prochaine. Réellement, la science bégaie à haute voix!
D’où vient-il que les
climats terrestres changent au point de faire penser à une prochaine
disparition de l’actuelle vie sur terre ? Dans mon plaidoyer, je vais
tenter d’identifier ce qui, à mes yeux d’homme est la vraie cause du
réchauffement de notre planète. En temps que victime et témoin de victimes, je jure sur l’honneur de ne dire que ce dont nous
sommes ou avons été victimes.
Il est vrai que le
volume de la communauté humaine a augmenté et augmente toujours. Il n’en peut
d’ailleurs être autrement, l’homme étant appelé à se multiplier pour perpétuer
l’espèce, accomplir le dessein de la création. Cette augmentation de la
population humaine ne saurait ne pas induire un changement en ce que, si les
hommes dits « de sciences » parlent vrai en soutenant que lors de la
respiration, nous rejetons du gaz carbonique dans l’air. A moins qu’on
n’admette que la nature, appelant à une multiplication continue pour la
pérennité de son espèce, doit avoir un certain mécanisme d’autorégulation qui
fait que ces changements induits par la respiration des êtres vivants
deviennent insignifiants. C’est très difficile de concevoir une nature derrière
pour réparer ce qu’il s’acharne à détruire. Il reste tout de même établi que
plus nous sommes nombreux, plus l’air est viciée et polluée, et plus il fait
chaud. Plus nous sommes nombreux plus la nature doit nous céder la place pour
créer nos villes. Nous n’avons
encore rien fait pour limiter notre nombre. Mais nous ne sommes pas seuls sur
la terre.
Le volume de l’habitat
augmente avec l’augmentation de la population ; et plus l’habitat est dispersé,
plus on détruit la nature pour l’implanter. Le nombre d’arbre n’a pas augmenté
avec l’augmentation de la population terrestre. C’est pourquoi les déchets, les
gaz que nous émettons lors de nos activités sont devenus et deviendront
insupportables pour la nature.
Nous avons mis des
objets mobiles et immobiles dans l’espace au-dessus de nous, sur la terre à
côté ou avec nous, dans l’eau ou dans le sol en-dessous de nous. Ces objets
sont : les satellites, les fusées, les avions, les stations spatiales, les
voitures, les bateaux et beaucoup d’autres encore. Ils occupent plus d’espace
que nous dans cette création et devraient, par conséquent, produire plus de
chaleur. Leur caractère polluant n’est plus à démontrer. Certains se perdent
dans les milieux où nous les avons placés ou avons voulu le faire. Ainsi
perdus, ils errent un instant dans le monde, subissent des modifications que
nous n’avons pas prévues, nous reviennent sur la terre sous la forme d’objets
volants non identifiés(OVNI). D’autres restent prétendument sous notre
contrôle, mais ils ne sont pas moins encombrants et destructeurs que ceux-là.
A-t-on mesuré la quantité d’irradiations causée par ces engins qui surchargent
la terre et son atmosphère ? Il n’y a pas que l’homme pour subir des
mutations chromosomiques ou somatiques, la nature entière le peut aussi.
Le substantialisme
scientifique pense que le changement climatique que nous vivons est
l'expression visible des mutations qui se sont opérées dans le soma ou le noyau
de l'environnement terrestre du fait de l'action seule de l'homme. Si ces
mutations s'avèrent être seulement somatiques, alors nos vœux de pouvoir les
limiter à 2° dégrés pourront être exhaussés si nous parvenons à éradiquer les
causes; mais si par hasard le génome de la terre à été touché par nos œuvres déraisonnées, nous n'y pourrons rien du tout, malgré la volonté(que nous
n'avons d'ailleurs pas encore) et les moyens(qui ne nous manquent pas). Des
mutations génétiques dans l'environnement terrestre vont aller croissantes
jusqu'à extermination de la création. Et notre civilisation est inévitablement
inductrice de ces changements.
Dans le registre
des bonnes intentions, on est en train de demander aux hommes jadis estimés et
couverts du plus vertueux des respects de sacrifier leurs véhicules individuels
pour privilégier le transport public. Mais quel Etat est prêt à geler son
industrie automobile ? À interdire à ses citoyens l’achat de véhicules
individuels ? N’a-t-on pas érigé la voiture en signe de richesse, de
puissance et de bien-être ? Quelle alternative peut-on proposer aux
constructeurs automobiles ? Rien ne présage que la voiture individuelle
devienne la cigarette aujourd’hui. Encore que les politiques du monde entier
n’ont jamais eu la volonté de mettre celle-ci hors d’état de nuire. Juste à
cause de la poursuite effrénée de l’argent. Aujourd’hui on parle de siècle de
vitesse tout en demandant de se débarrasser des véhicules individuels de
transport. Nous vivons plutôt un siècle de paradoxes.
La nature n’est pas contre
nous, elle est pour nous. Nous ne sommes victimes que de ce que nous avons mis
dans la création. Ne cherchons pas la solution ailleurs qu’en nous-mêmes. Comme
chacun doit porter sa croix, que chacun de nous saisisse l’épée salvatrice, se
saigne lui-même avec pour extirper le mal de lui-même. Il faut arrêter de
toujours penser que « l’enfer, c’est les autres ».
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