jeudi 22 août 2013

L’INSTABILITÉ DU CLIMAT




Il y a quelques temps, d'aucuns pensaient ici que le changement climatique était l'affaire des pays dits "développés", car nous ne le percevions en réalité pas: nous avions toujours, et pas un degré de plus de chaleur d'augmentation , notre traditionnel climat à deux saisons: une courte saison sèche allant de novembre à mars et une longue saison pluvieuse allant de mars à mi-novembre. Mais cette année nous montre autre chose!
les traditionnelles abondantes pluies attendues du mois d’août ne tombent pas. On assiste même plutôt à une saison sèche qui ne dit pas son nom! Bien qu'il ne fasse pas chaud, il n'y a pas pluie. De gros nuages noirs opaques remplissent le ciel pour rien!Si cela continue comme ça, la deuxième campagne agricole de l'année va en pâtir et, bien que la première ait réussi à 100%, il y aura famine au courant de l'année prochaine. Réellement, la science bégaie à haute voix!
D’où vient-il que les climats terrestres changent au point de faire penser à une prochaine disparition de l’actuelle vie sur terre ? Dans mon plaidoyer, je vais tenter d’identifier ce qui, à mes yeux d’homme est la vraie cause du réchauffement de notre planète. En temps que victime et  témoin de victimes, je jure sur l’honneur de ne dire que ce dont nous sommes ou avons été victimes.



Il est vrai que le volume de la communauté humaine a augmenté et augmente toujours. Il n’en peut d’ailleurs être autrement, l’homme étant appelé à se multiplier pour perpétuer l’espèce, accomplir le dessein de la création. Cette augmentation de la population humaine ne saurait ne pas induire un changement en ce que, si les hommes dits « de sciences » parlent vrai en soutenant que lors de la respiration, nous rejetons du gaz carbonique dans l’air. A moins qu’on n’admette que la nature, appelant à une multiplication continue pour la pérennité de son espèce, doit avoir un certain mécanisme d’autorégulation qui fait que ces changements induits par la respiration des êtres vivants deviennent insignifiants. C’est très difficile de concevoir une nature derrière pour réparer ce qu’il s’acharne à détruire. Il reste tout de même établi que plus nous sommes nombreux, plus l’air est viciée et polluée, et plus il fait chaud. Plus nous sommes nombreux plus la nature doit nous céder la place pour créer nos villes.  Nous n’avons encore rien fait pour limiter notre nombre. Mais nous ne sommes pas seuls sur la terre.
Le volume de l’habitat augmente avec l’augmentation de la population ; et plus l’habitat est dispersé, plus on détruit la nature pour l’implanter. Le nombre d’arbre n’a pas augmenté avec l’augmentation de la population terrestre. C’est pourquoi les déchets, les gaz que nous émettons lors de nos activités sont devenus et deviendront insupportables pour la nature.  


Nous avons mis des objets mobiles et immobiles dans l’espace au-dessus de nous, sur la terre à côté ou avec nous, dans l’eau ou dans le sol en-dessous de nous. Ces objets sont : les satellites, les fusées, les avions, les stations spatiales, les voitures, les bateaux et beaucoup d’autres encore. Ils occupent plus d’espace que nous dans cette création et devraient, par conséquent, produire plus de chaleur. Leur caractère polluant n’est plus à démontrer. Certains se perdent dans les milieux où nous les avons placés ou avons voulu le faire. Ainsi perdus, ils errent un instant dans le monde, subissent des modifications que nous n’avons pas prévues, nous reviennent sur la terre sous la forme d’objets volants non identifiés(OVNI). D’autres restent prétendument sous notre contrôle, mais ils ne sont pas moins encombrants et destructeurs que ceux-là. A-t-on mesuré la quantité d’irradiations causée par ces engins qui surchargent la terre et son atmosphère ? Il n’y a pas que l’homme pour subir des mutations chromosomiques ou somatiques, la nature entière le peut aussi.



Le substantialisme scientifique pense que  le changement climatique que nous vivons est l'expression visible des mutations qui se sont opérées dans le soma ou le noyau de l'environnement terrestre du fait de l'action seule de l'homme. Si ces mutations s'avèrent être seulement somatiques, alors nos vœux de pouvoir les limiter à 2° dégrés pourront être exhaussés si nous parvenons à éradiquer les causes; mais si par hasard le génome de la terre à été touché par nos œuvres déraisonnées, nous n'y pourrons rien du tout, malgré la volonté(que nous n'avons d'ailleurs pas encore) et les moyens(qui ne nous manquent pas). Des mutations génétiques dans l'environnement terrestre vont aller croissantes jusqu'à extermination de la création. Et notre civilisation est inévitablement inductrice de ces changements. 

 Dans le registre des bonnes intentions, on est en train de demander aux hommes jadis estimés et couverts du plus vertueux des respects de sacrifier leurs véhicules individuels pour privilégier le transport public. Mais quel Etat est prêt à geler son industrie automobile ? À interdire à ses citoyens l’achat de véhicules individuels ? N’a-t-on pas érigé la voiture en signe de richesse, de puissance et de bien-être ? Quelle alternative peut-on proposer aux constructeurs automobiles ? Rien ne présage que la voiture individuelle devienne la cigarette aujourd’hui. Encore que les politiques du monde entier n’ont jamais eu la volonté de mettre celle-ci hors d’état de nuire. Juste à cause de la poursuite effrénée de l’argent. Aujourd’hui on parle de siècle de vitesse tout en demandant de se débarrasser des véhicules individuels de transport. Nous vivons plutôt un siècle de paradoxes. 
La nature n’est pas contre nous, elle est pour nous. Nous ne sommes victimes que de ce que nous avons mis dans la création. Ne cherchons pas la solution ailleurs qu’en nous-mêmes. Comme chacun doit porter sa croix, que chacun de nous saisisse l’épée salvatrice, se saigne lui-même avec pour extirper le mal de lui-même. Il faut arrêter de toujours penser que « l’enfer, c’est les autres ».

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