mardi 16 avril 2013

LAMENTATIONS SUR L'EUROPE





Lumières opaques ténébreux amours
J’étais au lycée les années passées
J’y pensais mon départ pour l’Amérique
Sur les dix-sept autoroutes de New York
Mènent-ils au Ciel ou à Rome

Seigneurs  j’y pensais
J’y pensais mon départ pour l’Europe
L’Europe de vos roses
L’Europe lumière
L’Europe le paradis des bons nègres
L’Europe des bons dieux de la terre
L’Europe des chercheurs
L’Europe des grands bâtisseurs
L’Europe des démiurges



L’Europe pionnière
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de colonisation
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de nouveau monde
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de traite des Noirs
L’Europe sans qui il n’y eut  jamais de commerce triangulaire
L’Europe sans qui il n’y eut jamais de guerres mondiales
L’Europe sans qui il n’y a pas de racisme
L’Europe sans qui il n’y a pas de radio
L’Europe sans qui il n’y a pas d’électricité
L’Europe sans qui il n’y a pas de démocratie
L’Europe sans qui il n’y a pas de téléphone
L’Europe sans qui il n’y a pas d’évolutionnisme
L’Europe sans qui il n’y a pas de philosophie
L’Europe sans qui je serai ignorant
L’Europe sans qui il n’y a pas de nivaquine ni vaccin ni sérum
L’Europe sans qui il n’y a ni vélo ni voiture
L’Europe qui donne la science
L’Europe qui donne la raison avec grand R
L’Europe de qui vient l’argent
L’Europe sans qui la terre n’est pas terre des hommes

L’Europe en tout que je pense
L’Europe destructrice
L’Europe des mensonges
L’Europe fière de me voir souffrir
L’Europe sur qui l’humanité se heurte
L’Europe sans qui il n’y a pas de réchauffement de la terre
L’Europe sans qui il n’y a pas de changements climatiques
L’Europe incapable de bien vouloir
L'Europe sans argent
L’Europe enfin malgré qui le Noir est



Vous étiez si dociles et si soumis
Ce monde aujourd’hui fiévreux sentait la fiente
Quand tu voyais ton Europe où coulent le lait et le miel
Tu étais pourtant sans beaucoup de peines

O brûlantes nébuleuses de Canaan
Que ne vous ai-je jamais eu de ma vie

Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douç’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu


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