jeudi 11 avril 2013

LA DESTINEE DE L'HOMME-ANIMAL




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Ce matin des oiseaux chantent platement le réveil
Et sous ces bruits déchirant le firmament
En amant déçu nonchalamment
En sifflotant pestant par moment
Tout cœur tout esprit sous ce ciel fumant
Sans le sourire d’un bon larbin
Tu suis étourdiment le droit chemin
Qui mène je ne sais où sous cette terre répugnante
La gorge sèche chaude et bien brûlante
Mère de ton printemps ton fameux renouveau
Dans lequel tu recules 
Tu recules
Tu recules




Tu longes cette rue avenue de Gaulles
Tu défiles entre tes Français morts il y a longtemps
On dit qu’ils sont partis leurs noms leur esprit sont restés
Vois tu es le meilleur élève de ton maître à Paris

Voici Louis XIV ton roi favori
Tu penses à ce qu’il a fait pendant son règne
Tu es rentré dans le monde ancien
Et tu fais l’histoire la pire des sciences
Tu fouilles partout l’image de ton maître
Pourtant tu ne voudrais pas qu’il vienne ici si tôt
Règne des morts Tu fonces vers le plein cœur de la brousse
Tu veux aller là-bas là-bas à Paris ta ville lumière
Tu veux aller là-bas suivre ta leçon de démocratie  avancée



Te voici resté en brousse
La brousse est jolie
La brousse est belle
La  brousse est verdoyante
La brousse est ombrageuse
La brousse est  fraîche
La brousse est  douce
La brousse est accueillante
La brousse est  en fête
La brousse est enchantée d’avoir enfin part à l’humanité
Des chants joyeux vous disent bonjour
Des chants joyeux vous escortent
L’homme est le plus grand de tous les animaux
Vois les oiseaux passent ils vont à pieds
Les oiseaux planent sur ta tête
Les oiseaux veulent se poser sur ta tête
C’est ta blanche colombe qui te saisi au nom du Père
Elle te saisira sans le Fils ni le Saint esprit
Car tu ne connais point ces dieux ci bas
Les feuilles mortes tombent sur le sol en criant
Chacun de tes pas fait perdre sa verdeur à la brousse
Les animaux passent en bandes bien  bavards
Les éléphants défilent par couples devant toi
Voici des gorilles chacun tient la main de sa femme
Un serpent te fesse avec sa queue
Des singes des chimpanzés te tapotent les épaules
Ils te souhaitent la bienvenue
Ils repartent tous en riant bien fort
Ils rejoignent les chiens quittant la brousse
Pendant que tu y fonces y fonces toujours
Observant des animaux contents
Pensant à ce qui faisait ta joie
Pensant à celle que tu as aimée
Pensant à Roosevelt d’Amérique
Pensant à Ramsès II le grand mythe d’Egypte
Pensant aux rois qui ont rendu leurs peuples heureux
Et dans le passé tu recules
Tu recules
 Tu recules

Terre des hommes descendants du singe
Serons-nous jamais heureux



Maintenant tu es à côté d’un beau surgeon
C’est le petit-fils d’un bel arbre sauvage
Tu penses à ce qu’a produit ton printemps
Tu penses qu'il est la mère des guerres
Tu penses qu'il est le père du terrorisme
Tu penses qu’il a été celui de toutes les crises
Ton renouveau ne t’a donné que récession
A cause de ton renouveau tu as abandonné ta patrie
A cause de ton renouveau tu te resserres dans ta tribu
A cause de ton renouveau tu n’as plus de nation que ton village
A cause de ton renouveau tu ne connais plus que ta famille
J’ai suivi cette marche à reculons
Je connais ton monde fiévreux
Je connais ton printemps ton printemps qui t’a rendu si méconnaissable
Ton renouveau devenu ton ennemi redoutable
Ton renouveau dans lequel tu recules
 Tu recules
 Tu recules


O mois de douleur ô  mois de Shévat
Une perle dans les bras d’un thuriféraire
Et toi mon renouveau toi qui t’en vas
Pour tout de bon d’un pas vulgaire
O ahans je fais de vous mon affaire
Si je ne peux aller à Golgotha

Mélancoliques amours dans les bras d’un pourceau
Etouffant’air écrasant’atmosphère
Je vais fêter demain mon  quattrocentro
Avec vos coups de pieds dans mon derrière
Moi cette fleur dans cette brousse sans arbres
Je le fêterai dans ma taupinière pour faire comme vous
Mon cœur mon âme tombent en lambeaux



Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douç’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu

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