lundi 1 avril 2013

LA JUSTICE EN QUESTION




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Piètre démon du petit matin
Tu fus un homme bien débrouillard
Tu fis ta maison côté du Charognard
Belle demeure que tu baptisas Lanace

Tu ne fis jamais grasse matinée
Et un jour tu achetas le Charognard

Mais bon gré mal gré tu t’absentas
Carrelet et tous tes biens s’en allèrent

Vint février le mois brûlant
Soleil des tropiques soleil harassant
Le soleil éreinte ta tête nue
Tu auras plus chaud au cœur
Tu fis recours à un tribunal avec rancœur
Le premier jour du procès
Ce fut le premier nonidi du mois de Ziv
Lee Président du tribunal te dit devant la barre
Qui vous a permis sur mon amour de faire mainmise
Sais-tu à qui tu as affaire
Le chef de ce régime est de mon village
Mon père ma mère sont ses secrétaires

Votre plainte est contre Carrelet et le régime
Quel régime Sur ce je ne vous suivrais jamais

Un vieillard dans votre maison un grand enfant
La vie aussi est une reculade
Vous fûtes si jeune si riche si heureux
Aujourd’hui si inquiet la rage au cœur
Vers ton rien initial tu recules
 Tu recules
 Tu recules

Misérable purotin criant
La BICIC ne paya pas les vingt-cinq millions
Et l’autr’entreprise verrouilla ses portes
Bamboutos ne rentrera pas dans ses droits
Mais je vais bien le prouver
Si l’on doute qu’elle est ma femme
Comme il est de la justice la règle



Un papier on ne sait par qui et quand dressé fut présenté
C’était blanc comme de la neige
Du Président à Carrelet l’acte de mariage
Même l’église avait béni ce couple de même sexe

Tu en eu la bouche bien close
Et la tête enfin bien troublée
Tu vas vers ta demeure Lanace
Sous le ciel bruissant
Attendre peinement la huitaine
Pour être condamné aux dépens et peines
Sans jamais plaider ta cause

Ingénu intercis brûlant de pyrosis
Tu suis le cour du sec vent de la sèche saison
Le vent d’Est te traîne dans sa course vers l’Ouest
Et ta colombe s’est envolée dans le ciel enflammé
Roules-toi sur les brûlures de ces herbes ensanglantées
Les plaies brûlantes de ce sol douloureux
Écœuré par la démocratie la plus avancée du monde
Car tu as perdu ta colombe
Ta colombe ton espérance
Ta colombe crève-cœur
Ta colombe ta richesse
Ta colombe ton point de mire
Ta colombe ton amour
Ta colombe ses parfums emmyrrhés
Ta colombe son teint safrané
Ta colombe ses paupières argentées
Ta colombe ses douces caresses myrtées
Ta colombe son œillade enlaçant
Et tu recules
 Tu recules
 Tu recules


Destin destin ô amour guillotiné
Pour mes efforts est-ce ici mon pourboire
Ténébreux amours que faire pour vous oublier
Pour vous éjecter de ce territoire
Mon cœur qui n’est point une armoire
Mon cœur que vous avez grillé

Tout passe mais la vie continue
Tu te moques de moi je demeure
Et enfin incroyablement déchu
Tranquillement rentre dans ta demeure
Tout est  perdu c’est une gageure
Car même  le plus bavard s’est tu



Précieuse mélodie d’un cœur ingénu
Un rituel d’une douc’âme déçue
Par douloureux cœur qui ne s’est pas tu
Un cri un cri bien perçant dans la nue
Pour toi âme sœur comme lui vaincue
Par un cœur impénitent corrompu

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