samedi 11 octobre 2014
vendredi 10 octobre 2014
MÉMOIRE D'UN ETUDIANT
Je suis un grand enfant
Je suis un singe tapageur
Je suis un
apprenti-sorcier
Je suis un étudiant
Eh bien je le suis
Je suis bien tout cela
Et me voici dans la rue
Je traîne dans tes écoles
Au Cameroun je traîne
Sans espoir d’y trouver un
abri
Me voici à l’université
Cett’université opaque de
Yaoundé J’y suis
Et en son sein infernal
Messieurs du printemps
rassurez-vous ce matin
Ce matin je suis l’homme
qui parle droit
Je suis l’homme qui parle
liberté
Je suis l’homme-liberté
Je suis le grand prince
des eaux
Et j’ai le tonnerre dans
ma main droite
Sur le tapis sanguinolent
de cette rue abandonné
Rougi par le sang de tes
pères ici morts armes à la main
Ils ont eu des tombeaux le
lendemain sans oraison funèbre
Nos cendres reposent loin
de nos Pères tu n’en as cure
Je flambe dans leurs
flammes
Je flambe
Je veux leur rendre leur
dernier honneur
En vérité ce matin je vous le dis je suis l’homme-lumière
Je suis la lumière de ce
monde
Je suis celui qui fait
tomber vos vieilleries
Je suis celui qui fait
tomber votre printemps
Ton printemps dans lequel
tu recules
Tu recules
Tu reculesjeudi 9 octobre 2014
YAOUNDÉ
Te voici à présent à
l’université
Tout autour cette ville gangrenée
Angoissante douloureuse
mondaine
Elle répand partout ses
excréments
Cette ville vendue
contredite vexante
Barbare esquintante
mangeuse de ses hommes
Elle monte sur ses propres
selles vers l’enfer
Dans ses bras son temple
puant d’un savoir puant
Il monte crachant du feu
Je veux flamber dans vos flammes
J’ai les bras bien vides
Ici de faux amours
t’inondent les bras
Ils repartent tous l’un
après l’autre vie d’étudiantes
Et il ne reste plus que
ton cœur tourmenté
Et ce monde affligé
miséreux
Mélancolique débout
Délaissé en desquamation
avancée
Et cette ville pleine de
mouches
Bouchée muette aveugle
devant ses maux
O monteurs nauséabonds ô toi Yaoundé vous descendez
Je ne suivrai pas ton cours
Adieu puanteur révoltante
mercredi 8 octobre 2014
samedi 4 octobre 2014
LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 10
LA FORCE SUBSTANTIELLE PURE PROPRE A LA TERRE
C’est une
force descendante, produit de la masse substantielle et de la densité de
poussière contenue dans le corps considéré.
SSt = m.dt
Dt = densité de poussière.
Elle est
plus grande que les autres substantielles spécifiques pour les êtres vivants de
l’ultime densité terre.
vendredi 3 octobre 2014
jeudi 2 octobre 2014
samedi 27 septembre 2014
LA DECADENCE DE L'HUMANITE
Les problèmes
de l’humanité trouvent leurs causes au sein même de la société humaine
terrestre.
Les quelques symptômes parmi les plus « forts » de la décadence de
l’humanité sont :
Ø Ici le Pentagone, là l’Hexagone ; ce sont des figures géométrique apparemment anodines, mais pleines de significations : ce sont des représentations de la sainte raison avec grand R, cette raison qui domine le monde, sans désir ni intention de le partager. La raison avec grand R a pour arme de combat l'intimidation, la manipulation de l'opinion et la volonté de puissance. L'homme a créé la géométrie, mais pour s'en rendre esclave.
Ces figures géométriques se transforment en de symboles animaux comme le lion, la panthère, l’éléphant… là où la raison tarde à s’implanter. Comment pouvons-nous croire qu’en nous identifiant à un animal ou à une figure géométrique nous devenons puissants ?
Les partisans de la sainte raison avec grand R ont toujours raison et doivent paître les autres comme le berger paissant son troupeau. Là où la rébellion se signale, on diabolise tout ce qui bouge pour justifier le recours aux armes à feu et à la guerre. Ainsi va la terre des hommes. Mais la terre restera terre des hommes.
Ø Le détournement de notre naturelle croyance en Dieu vers la croyance en la religion ou en de théorie scientifiques qui n'ont rien de scientifique que la critique qu'elles portent sur les doctrines fondamentalement religieuses. Il faut croire en certaines doctrines scientifiques de la même manière qu'on croit au doctrines religieuses.
lundi 15 septembre 2014
ENSEIGNER LA GEOGRAPHIE
La
géographie est l'une des disciplines des Sciences dites "Humaines et
Sociales" enseignées dans les écoles du Cameroun. Globalement, son
enseignement vise, de façon intrinsèque, à donner à l'élève les premières
notions scientifiques de l'espace et de son contenu. L'acquisition des
compétences requises fait de lui le maître-connaisseur de tout ce qui
l'entoure, l'interpelle directement. Il est appelé à avoir, en fin de cycle du
primaire par exemple, la meilleure appréhension des notions de base sur son pays
le Cameroun, tout en s'ouvrant sur le monde qui l'entoure, l'Afrique.
L'Approche par les
Compétences(APC) véhiculée par la politique nationale de l'éducation, en
géographie, oriente le travail de l'enseignant suivant quatre domaines de
compétences bien précis:
- § la géographie physique du Cameroun
- § la géographie humaine du Cameroun
- § la géographie économique du Cameroun
- et la géographie générale de l'Afrique.
lundi 8 septembre 2014
DISCOURS 4 SUR LA POESIE
LES POÈMES
Il faut une
bonne photo pour donner vie à un poème bourgeois. Ainsi, le lecteur ayant fini
de lire ce texte qui n’appelle aucun commentaire de sa part, puisse s’y
attarder un peu. La photo remplace ou représente l’image de la nature là où
cette nature n’existe plus. C’est pourquoi il est toujours bon d’adjoindre à
tout poème une image pouvant permettre au lecteur de faire corps avec la
nature.
Quant au
métapoème, il est une œuvre de la Raison. Au fond ce n’est même pas un poème.
Car la poésie naît, grandit, vieillit et meurt très très loin de la
Raison.
Nous avons dit qu’un poème est une recherche d’équilibre au sein d’un
monde qui chavire. Dans cette recherche, il peut cajoler le lecteur, au sens
même du poil. Mais un poème trop doux l’enlise, valorise sa condition, le remet
à celle-ci et enclenche très faiblement un quelconque changement. Pourtant il
doit être atteint, le lecteur. S’il faut que le poème soit une frappe pour
l’atteindre, cette frappe doit être bien appuyée, autant bien appuyée qu’elle
puisse enclencher un effet immédiat sur la cible. Que cet effet soit de
rejet, de joie, de peur ou de tristesse, peu importe. Le poète, à moins qu’il
ne soit poète du cajolement ou de la bourgeoisie, doit changer son monde. Pour
cela, le poème est un coup de tonnerre qui retentit pour le crépuscule
de…quelque chose. Ce « quelque chose » est son thème, le
problème qu’il pose.
C’est de
cela qu’a besoin le vingt-et-unième siècle. Car l’homme dit moderne a plus que
par le passé besoin de se
ramasser en totalité en ses propres mains, de se tenir, de se dévoiler en
entier sous sa propre vue pour se laisser complètement examiner par lui-même,
lui, son existence et sa modernité avec, comme un objet, avant de continuer sa
course(folle) vers une vie délicieuse devenant chaque jour de plus en plus
incertaine, le monde se transformant au jour le jour en un chantier de guerre,
en un véritable enfer pour l’humanité. Au fond, qui doit être protégé si ce
n’est l’homme ? Qui doit agir si ce n’est l’homme ? Qui doit renaître
si ce n’est l’homme ? Où donc sommes-nous ? Et que
sommes-nous ! Voyons-nous donc !
samedi 6 septembre 2014
DISCOURS 3 SUR LA POESIE
LE POÈME
Le poème
révèle la qualité de la poésie et
c’est toujours en même temps le moi, toi et lui pour nous. Il doit
nécessairement tirer son objet d’un événement donné et vécu (physiquement ou
moralement) par son auteur. Ce qui le relie d’emblée à ce dernier. Mais en tant
que restauratrice ou exacerbatrice de valeurs humanisantes, cette liaison ne
lui enlève pas son universalité poétique. Car l’universalité poétique d’un
poème se mesure par la capacité qu’a eue le poète (son auteur) de faire d’un
problème particulier un problème humainement bon, c’est-à-dire un problème qui
touche toute l’espèce humaine. Le poète est un homme de paix, et le problème de
paix vient au monde pour la première fois avec la présence de l’autre.
La création n’est rien si elle ne doit
profiter qu’a son créateur seul. Ce qui est doit être toucher et transformé
dans le sens positif. Tout d’un coup, la situation où s’enracine le poème
ne devient plus qu’un simple exemple monstratif de ce qui fait véritablement
problème. Ce « ce qui fait problème » c’est l’universalité thématique
du poème. Cette universalité n’est jamais universelle : c’est une
universalité régionale dans la mesure où c’est ancré dans un milieu donné et
vécu par un être humain donné. Le poème est encore une œuvre humaine, en
attendant que l’homme moderne nous façonne des animaux pouvant écrire des
poèmes. Quant à l’universalité poétique, elle est toujours universelle par son
caractère humanisant.
Pour donc se prévaloir d’une certaine authenticité, tout poème doit
nécessairement poser un problème humain, si ce n’est l’homme lui-même comme
problème. Un poème, c’est presque toujours une recherche d’équilibre au sein
d’un monde qui chavire. Il s'adresse à l'homme. Et pour ce, le poète pose
tous les problèmes qu’il recueille. Car il est un être libre qui n’a peur de
rien dans sa quête de justice, de paix ou de nouveauté. Au degré 0 de l’être,
l’autre et moi ne sommes qu’un « nous »
vibrant et sonnant qui se place à la toute action, fait fondre la peur qui,
normalement, éloigne l’homme de son semblable. La peur de l’autre ne devrait pas
exister dans une société humaine. Voyons-nous donc !
On dira, et
c’est vrai, que la compréhension d’un poème sorti du degré 0 de l’être est
ardue et pas du tout évidente, Car la panoplie d’images et de créations vient
envelopper le message et dévie même parfois le lecteur. C’est malheureusement
ce qui fait la force d’un poète, d’une œuvre poétique. Un poème sans
images est une œuvre subjective, une œuvre extraterrestre dont les hommes n’ont
pas besoin.
Mais le
poème, c’est d’abord et toujours un texte, jamais avant tout une image
matérielle comme cela se passe sur le web aujourd’hui. Le poème de cajolement
est une pâle copie de cette image, source de l’inspiration : c’est une
œuvre descriptive qui, dans tous les cas, tait le coté négatif de son objet,
juste par amour aveugle. Or le positif et le négatif de l’autre sont mis face à
face devant le poète universel, question de voir en quoi et comment
changer. Dieu en avait
marre des ténèbres; il appelle la lumière et l'être devient autre qu'il était:
voilà qui est bien.
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