Te voici à présent à
l’université
Tout autour cette ville gangrenée
Angoissante douloureuse
mondaine
Elle répand partout ses
excréments
Cette ville vendue
contredite vexante
Barbare esquintante
mangeuse de ses hommes
Elle monte sur ses propres
selles vers l’enfer
Dans ses bras son temple
puant d’un savoir puant
Il monte crachant du feu
Je veux flamber dans vos flammes
J’ai les bras bien vides
Ici de faux amours
t’inondent les bras
Ils repartent tous l’un
après l’autre vie d’étudiantes
Et il ne reste plus que
ton cœur tourmenté
Et ce monde affligé
miséreux
Mélancolique débout
Délaissé en desquamation
avancée
Et cette ville pleine de
mouches
Bouchée muette aveugle
devant ses maux
O monteurs nauséabonds ô toi Yaoundé vous descendez
Je ne suivrai pas ton cours
Adieu puanteur révoltante
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