jeudi 9 octobre 2014

YAOUNDÉ








Te voici à présent à l’université


Tout autour cette ville gangrenée
Angoissante douloureuse mondaine
Elle répand partout ses excréments
Cette ville vendue contredite vexante
Barbare esquintante mangeuse de ses hommes
Elle monte sur ses propres selles vers l’enfer
Dans ses bras son temple puant d’un savoir puant
Il monte crachant du feu


Je veux flamber dans vos flammes
J’ai  les bras bien vides
Ici de faux amours t’inondent les bras
Ils repartent tous l’un après l’autre vie d’étudiantes
Et il ne reste plus que ton cœur tourmenté
Et ce monde affligé miséreux
Mélancolique débout
Délaissé en desquamation avancée
Et cette ville pleine de mouches
Bouchée muette aveugle devant ses maux


O monteurs nauséabonds ô toi Yaoundé vous descendez


Je ne suivrai pas ton cours


Adieu puanteur révoltante


Adieu 








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