jeudi 2 octobre 2014
samedi 27 septembre 2014
LA DECADENCE DE L'HUMANITE
Les problèmes
de l’humanité trouvent leurs causes au sein même de la société humaine
terrestre.
Les quelques symptômes parmi les plus « forts » de la décadence de
l’humanité sont :
Ø Ici le Pentagone, là l’Hexagone ; ce sont des figures géométrique apparemment anodines, mais pleines de significations : ce sont des représentations de la sainte raison avec grand R, cette raison qui domine le monde, sans désir ni intention de le partager. La raison avec grand R a pour arme de combat l'intimidation, la manipulation de l'opinion et la volonté de puissance. L'homme a créé la géométrie, mais pour s'en rendre esclave.
Ces figures géométriques se transforment en de symboles animaux comme le lion, la panthère, l’éléphant… là où la raison tarde à s’implanter. Comment pouvons-nous croire qu’en nous identifiant à un animal ou à une figure géométrique nous devenons puissants ?
Les partisans de la sainte raison avec grand R ont toujours raison et doivent paître les autres comme le berger paissant son troupeau. Là où la rébellion se signale, on diabolise tout ce qui bouge pour justifier le recours aux armes à feu et à la guerre. Ainsi va la terre des hommes. Mais la terre restera terre des hommes.
Ø Le détournement de notre naturelle croyance en Dieu vers la croyance en la religion ou en de théorie scientifiques qui n'ont rien de scientifique que la critique qu'elles portent sur les doctrines fondamentalement religieuses. Il faut croire en certaines doctrines scientifiques de la même manière qu'on croit au doctrines religieuses.
lundi 15 septembre 2014
ENSEIGNER LA GEOGRAPHIE
La
géographie est l'une des disciplines des Sciences dites "Humaines et
Sociales" enseignées dans les écoles du Cameroun. Globalement, son
enseignement vise, de façon intrinsèque, à donner à l'élève les premières
notions scientifiques de l'espace et de son contenu. L'acquisition des
compétences requises fait de lui le maître-connaisseur de tout ce qui
l'entoure, l'interpelle directement. Il est appelé à avoir, en fin de cycle du
primaire par exemple, la meilleure appréhension des notions de base sur son pays
le Cameroun, tout en s'ouvrant sur le monde qui l'entoure, l'Afrique.
L'Approche par les
Compétences(APC) véhiculée par la politique nationale de l'éducation, en
géographie, oriente le travail de l'enseignant suivant quatre domaines de
compétences bien précis:
- § la géographie physique du Cameroun
- § la géographie humaine du Cameroun
- § la géographie économique du Cameroun
- et la géographie générale de l'Afrique.
lundi 8 septembre 2014
DISCOURS 4 SUR LA POESIE
LES POÈMES
Il faut une
bonne photo pour donner vie à un poème bourgeois. Ainsi, le lecteur ayant fini
de lire ce texte qui n’appelle aucun commentaire de sa part, puisse s’y
attarder un peu. La photo remplace ou représente l’image de la nature là où
cette nature n’existe plus. C’est pourquoi il est toujours bon d’adjoindre à
tout poème une image pouvant permettre au lecteur de faire corps avec la
nature.
Quant au
métapoème, il est une œuvre de la Raison. Au fond ce n’est même pas un poème.
Car la poésie naît, grandit, vieillit et meurt très très loin de la
Raison.
Nous avons dit qu’un poème est une recherche d’équilibre au sein d’un
monde qui chavire. Dans cette recherche, il peut cajoler le lecteur, au sens
même du poil. Mais un poème trop doux l’enlise, valorise sa condition, le remet
à celle-ci et enclenche très faiblement un quelconque changement. Pourtant il
doit être atteint, le lecteur. S’il faut que le poème soit une frappe pour
l’atteindre, cette frappe doit être bien appuyée, autant bien appuyée qu’elle
puisse enclencher un effet immédiat sur la cible. Que cet effet soit de
rejet, de joie, de peur ou de tristesse, peu importe. Le poète, à moins qu’il
ne soit poète du cajolement ou de la bourgeoisie, doit changer son monde. Pour
cela, le poème est un coup de tonnerre qui retentit pour le crépuscule
de…quelque chose. Ce « quelque chose » est son thème, le
problème qu’il pose.
C’est de
cela qu’a besoin le vingt-et-unième siècle. Car l’homme dit moderne a plus que
par le passé besoin de se
ramasser en totalité en ses propres mains, de se tenir, de se dévoiler en
entier sous sa propre vue pour se laisser complètement examiner par lui-même,
lui, son existence et sa modernité avec, comme un objet, avant de continuer sa
course(folle) vers une vie délicieuse devenant chaque jour de plus en plus
incertaine, le monde se transformant au jour le jour en un chantier de guerre,
en un véritable enfer pour l’humanité. Au fond, qui doit être protégé si ce
n’est l’homme ? Qui doit agir si ce n’est l’homme ? Qui doit renaître
si ce n’est l’homme ? Où donc sommes-nous ? Et que
sommes-nous ! Voyons-nous donc !
samedi 6 septembre 2014
DISCOURS 3 SUR LA POESIE
LE POÈME
Le poème
révèle la qualité de la poésie et
c’est toujours en même temps le moi, toi et lui pour nous. Il doit
nécessairement tirer son objet d’un événement donné et vécu (physiquement ou
moralement) par son auteur. Ce qui le relie d’emblée à ce dernier. Mais en tant
que restauratrice ou exacerbatrice de valeurs humanisantes, cette liaison ne
lui enlève pas son universalité poétique. Car l’universalité poétique d’un
poème se mesure par la capacité qu’a eue le poète (son auteur) de faire d’un
problème particulier un problème humainement bon, c’est-à-dire un problème qui
touche toute l’espèce humaine. Le poète est un homme de paix, et le problème de
paix vient au monde pour la première fois avec la présence de l’autre.
La création n’est rien si elle ne doit
profiter qu’a son créateur seul. Ce qui est doit être toucher et transformé
dans le sens positif. Tout d’un coup, la situation où s’enracine le poème
ne devient plus qu’un simple exemple monstratif de ce qui fait véritablement
problème. Ce « ce qui fait problème » c’est l’universalité thématique
du poème. Cette universalité n’est jamais universelle : c’est une
universalité régionale dans la mesure où c’est ancré dans un milieu donné et
vécu par un être humain donné. Le poème est encore une œuvre humaine, en
attendant que l’homme moderne nous façonne des animaux pouvant écrire des
poèmes. Quant à l’universalité poétique, elle est toujours universelle par son
caractère humanisant.
Pour donc se prévaloir d’une certaine authenticité, tout poème doit
nécessairement poser un problème humain, si ce n’est l’homme lui-même comme
problème. Un poème, c’est presque toujours une recherche d’équilibre au sein
d’un monde qui chavire. Il s'adresse à l'homme. Et pour ce, le poète pose
tous les problèmes qu’il recueille. Car il est un être libre qui n’a peur de
rien dans sa quête de justice, de paix ou de nouveauté. Au degré 0 de l’être,
l’autre et moi ne sommes qu’un « nous »
vibrant et sonnant qui se place à la toute action, fait fondre la peur qui,
normalement, éloigne l’homme de son semblable. La peur de l’autre ne devrait pas
exister dans une société humaine. Voyons-nous donc !
On dira, et
c’est vrai, que la compréhension d’un poème sorti du degré 0 de l’être est
ardue et pas du tout évidente, Car la panoplie d’images et de créations vient
envelopper le message et dévie même parfois le lecteur. C’est malheureusement
ce qui fait la force d’un poète, d’une œuvre poétique. Un poème sans
images est une œuvre subjective, une œuvre extraterrestre dont les hommes n’ont
pas besoin.
Mais le
poème, c’est d’abord et toujours un texte, jamais avant tout une image
matérielle comme cela se passe sur le web aujourd’hui. Le poème de cajolement
est une pâle copie de cette image, source de l’inspiration : c’est une
œuvre descriptive qui, dans tous les cas, tait le coté négatif de son objet,
juste par amour aveugle. Or le positif et le négatif de l’autre sont mis face à
face devant le poète universel, question de voir en quoi et comment
changer. Dieu en avait
marre des ténèbres; il appelle la lumière et l'être devient autre qu'il était:
voilà qui est bien.
mardi 26 août 2014
DISCOURS 2 SUR LA POESIE
LES FORMES DE POÉSIE
Des quatre
formes de poésies : poésie de la bourgeoisie ou poésie du divertissement,
poésie du cajolement ou poésie du « toi devant qui je
m’extasie », méta poésie ou poésie extraterrestre, et poésie universelle,
l’homme doit être réellement poète
universel.
Et
l’agir universel se fait au degré zéro de l’être poétisant : c’est le
moment de sa vie où l’être fait sien l’autre, degré de l’immédiateté, de
l’ineffable ; degré où l’être ne s’oppose plus à rien, ne se donne à rien
et se contente seulement et uniquement de recueillir tout ce qui s’offre à
lui : l’être au niveau zéro, c’est la liberté même. C’est la liberté, pas la démocratie,
cette grosse plaie au pied de l’humanité. Et l’homme a toujours besoin de
s’immerger dans son être. Du moins, l’humain qui a besoin d’être autre chose d’améliorée.
Le poète pour son propre et seul compte est un homme perdu. Le créateur ne détruit pas; et le
poète est un créateur. Dans son acte de création, le dieu que nous apporte la
bible ne détruit pas, il apporte la lumière au sein des ténèbres et appose des
limites à chaque entité en leur donnant à chacune une durée déterminée sur
le temp'spatial, par l'institution du jour et de la nuit. C'est ce que doit
être un poète.
Mais il faut
appartenir à l’être pour pouvoir le modifier. Ce
Jésus dont de nombreux vendeurs d'illusions disent « roi puissant au
ciel » doit se faire terre, descendre de ce ciel s’il veut sauver la
terre : les humains n’ont pas part à ce ciel dont on parle ; l’être
humain est terre ; et la terre restera terre des hommes. Les plans
d’ajustement structurels, les aides (bilatéraux, multilatéraux et consorts), les
messieurs Afrique, les initiatives PPTE qu’on passe des nuits, des jours et des années à
développer pour prétendre sauver l’Afrique sont un simple saut dans le vide,
car aucun de ces fameux médecins de la race noire ne vit le Noir, ne maîtrise
vraiment le vivre du Noir. Aucun d’ailleurs ne voudrait vraiment faire quelque
chose de bon pour l’Afrique.une armée matérialiste et trop intéressée déferle
sur l’Afrique de la fin des empires jusqu’à nos jours. Nul ne voudra même se faire Noir, (ce
qui est somme toute une mission impossible), puisque Noir = ordure, saleté,
démon, diable… le messie de la race noire ne viendra pas du Nord, fusse-t-il
appelé « Nations Unies ». Il n’y a que le Noir pour sauver le
Noir ; il n’y a que l’Africain de l’Afrique pour sauver l’Afrique. On a
beau signé des doubles nationalités pour avoir la facilité d’obtenir des armes
qui crépiteront sur le sol africain pour prétendre chasser de soi-disant
dictateurs du pouvoir, mais c’est la misère, la pauvreté, la famine, le
terrorisme, la guerre et l’instabilité qui seront notre lot quotidien. De la
rébellion ne saurait naître qu’un changement négatif, car un rebelle n’écoute
pas : un rebelle ne peut être un démocrate ! Notre problème se trouve
du côté de l’éducation.
vendredi 22 août 2014
mardi 19 août 2014
DISCOURS 1 SUR LA POESIE
On dit que la poésie est première. Ce qui fait
frémir de joie tout cœur de poète ainsi porté au firmament ,placé à l’origine
de la création et peut-être
confondu au Dieu créateur. Je ne voudrais pas, ici, intenter un procès contre ceux
qui le disent. Surtout que cela n’enlève rien sur les maux de la terre. Mais le
poète n'est pas un dieu; c'est un esprit humain; et il faut de l'esprit pour
apporter du nouveau au monde.
Ce qui est
sûr, c’est que la poésie naît d’une
crise en vigueur. Du moins, la poésie en tant qu'acte transformateur de son
milieu. Il s’agit, pour cet être dévoré, rongé et tenaillé par son
être-ci puant, dégoûtant et rebutant : sévère et rébarbatif qui, à cause de tout
cela, de son incomplétude et de sa finitude, doit être dépassé pour son être-là
pouvant être ou non son doit-être ou son devrait-être (en tant que créature et
donc dépendance totale), non de sombrer
dans la passivité(à cause peut-être de la vie qui est dure), mais de se saisir tout entier en ses propres
mains, pas pour se
contempler et s’admirer ni se rejeter comme une ordure, encore moins s’extasier
devant soi- à la manière du
narcissique devant son miroir- et jouer au conformisme, mais de se prendre en
tant qu’être assumant la totalité de son être sur le temp’spatial, un être qui
est ce qu’il est, ce qu’il doit
être selon les exigences de la pleine positivité humaine. La poésie naît donc d’un non vif et
vibrant qui cherche à se néantiser à l’immédiat vers autre chose d’améliorée.
Il y a un côté psychosocial du poème qui se cache derrière les mots posés sur
le papier.
C’est, en effet, que l’être vient à l’être par l’être ; il ne peut jaillir que de l’être. Et, s’il doit être autre qu’il est, il s’immerge dans l’être, à la manière d’un poisson qui s’immerge dans l’eau, se prend en totalité en ses propres mains, se laisse examiner par lui-même, se découvre, découvre ses possibilités et ses possibles, et toujours en rapport avec l’autre, avant de se diriger vers son être-là sain (du moins à ses yeux). Cette poétothérapie est source de poésie véritable et ne saurait donner naissance à la poésie du divertissement qui peuple la terre au nom des années et du siècle de vitesse : elle met au monde une poésie transformatrice de son milieu, une poésie qui dénonce, qui indexe son objet, mais qui n'en reste pas là: la poésie transformatrice de son milieu propose des solutions aux problèmes posés. Le poète embrasse son objet en le rejetant.
Le Créateur dont il est question dans la bible s’immerge dans l’être-ténèbres, opaque, immense, dense, infini, et en jaillit avec l’être-lumière, léger, mouvant… c’est cet être de qui l’homme est l’image. L’étant, il doit, à chaque moment de sa vie, se créer et se recréer pour son propre bonheur et celui du monde. Car l’homme est une création et une recréation perpétuelle et permanente. N’est-ce pas qu’un homme doit se rendre utile à son siècle ? En tant que premier habitant du village planétaire, il connaît sa destinée et la reconnaît partout où il est ; il pose, cherche à résoudre des problèmes. A quoi sert un village divisé, plein de misères, de famine, d’injustice, de guerres, de ségrégations, de terroristes… ?
jeudi 7 août 2014
DEMAIN, LA JEUNESSE
Demain
Le monde devenu un
Sans corruption
Sans drogues
Sans tabac
Sans alcools
Sans violences
Sans errances
Sans délinquances
Sans complaisances
Sans favoritisme
Tout jeune aura
Pour éducateurs tout le monde
Pour trésors le savoir véritable
Pour travail l’apprentissage de la vie
Pour espoir le lendemain meilleur
Pour armes respect et obéissance
Pour défense son opinion
Pour amis les jeunes
Pour sauveur le monde
Et chaque jeune sera
Initiatives immenses
Souffle de paix en transe
Du progrès soif intense
De la terre fer de lance
Trêve de patience pour sa pitance sous le soleil intense
Et la jeunesse sera espoir de demain
lundi 4 août 2014
LE MOIS D'OR DE L'ANNEE
J'ai
survécu dans le passé
J'ai eu les
lèvres fendillées
Avec le
soleil mortel de février
Février et
janvier heurtaient
Nos désirs
de douleurs partagées
Nos
douloureux baisers étaient
Blessants
amers sanguinolents
Et l'amour
devenait rebutant
Vienne le
mois d'or de l'année
Sa douceur
le temps qu'on s'échine
Avril ô
Avril ton décor de chine
Et le chant
d'amour de l'année
Les
conquêtes des filles des armées
Les
compliments des âmes glacées
Vienne le mois
d'or de l'année
Les
maîtresses des complaintes alarmées
Avec leurs
jadis gercées
Au soleil
verdoyant du Printemps
Avec la
gloriette verdissant
Et les
bouches d'Achas transpercées
Nos larmes
s'y sont versées
Jusqu'au
bout de la traversée
J’ai pensé
à mon jardin de vie
A ses ondes
mon eau de vie
Et à ses
fleurs exhibant leurs calices
Le pré
était de vie florissant
Et tes
cheveux ô douce Florice
Au vent
dansaient blondissant
Au sein des
feelings qui foisonnent
Nos cœurs
d'amour frissonnent
Quant Mars
lentement conduisait nos pas
Vers Avril
tendrement pansant nos plaies
Sur nos
douleurs passant ses doux traits
Avril de
beau parfum berçant nos odorats
Au son des
amours qui fredonnent
Et des
horreurs qui s'en assaisonnent
Vienne le
mois d'or du Printemps
Son soleil
doucement fleurant
Réchauffer
tous ces plants montants
Le Cyclamen
le Colchique le Pissenlit
Le Lilas et
couleur de vos yeux le Lys
Avec ces
cœurs d'amour frémissant
Avec
l'humanité agonisant
O Avril de
beau soleil je t'aime tant
vendredi 1 août 2014
LA PLAGE
Vas à la
plage
Vas-y l’amour t’y attend
De l’aurore au couchant
L’amour qui a ton âge
Vas à la plage
Vas-y nager
Tu y seras aimée
Puisque tu as mon âge
Vas à la plage
Comme tu as des mandragores
Tu y seras comme le lin et l’or
Et tu n’auras plus d’âge
Vas à la plage
La plage de jaspe de sardoine
Ah tu t’es vêtue de moine
Viens donc arme la danse des sages
Mystérieux cantique
Romance de tout âge
Toi qui vas à la plage
Loin du monde atomique
Tu le chanteras
A pleine bouche
Et à pleine bouche
Tu m’embrasseras
Vas-y l’amour t’y attend
De l’aurore au couchant
L’amour qui a ton âge
Vas à la plage
Vas-y nager
Tu y seras aimée
Puisque tu as mon âge
Vas à la plage
Comme tu as des mandragores
Tu y seras comme le lin et l’or
Et tu n’auras plus d’âge
Vas à la plage
La plage de jaspe de sardoine
Ah tu t’es vêtue de moine
Viens donc arme la danse des sages
Mystérieux cantique
Romance de tout âge
Toi qui vas à la plage
Loin du monde atomique
Tu le chanteras
A pleine bouche
Et à pleine bouche
Tu m’embrasseras
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