mercredi 21 mai 2014

JERUSALEM




Pourrai-je enfin te voir
Terre promise des habitants de la terre
Jérusalem
Ni du Nord ni du Sud ni de l’Est ni de l’Ouest
Jérusalem
Capitale du village planétaire

Pourrai-je enfin te chanter
Ville ensoleillée illuminant la terre
Du haut de ton mont Sion
Jérusalem
Ville où se lève et se couche le soleil
Jérusalem
Ville où sitôt entré sitôt sauvé

Pourrai-je enfin t’aimer
Ville sainte sanctifiant les âmes
Jérusalem
Ville où nul n’entre avec une arme
Jérusalem
Ville à part entière entièrement à part

Pourrai-je enfin te vivre
Ville siège de l’église
Jérusalem
Ville de pèlerinage et de recueillement
Jérusalem
Point de rencontre des habitants de la terre

Pourrai-je enfin te savourer
Ville verte aux mains neutre
Jérusalem
Ville miroir entre les nations
Ni palestinienne ni israélienne


O Jérusalem quand donc sonne l’heure


dimanche 18 mai 2014

BOUCHE AUX DENTS POURRIES



Ma bouche déçue
Pleine d’amour noir
Noir de nucléons nucléaires
Chante des chants d’amour
Des chants de pardon
Chante des chants de paix

Ma bouche déçue
Pleine de misères
Pleine de déceptions
Pleine de larmes
Profère des cris de douleur
Chante les souffrances de vos yeux

Ma bouche déçue
Pleine des peines du monde
Pleine des révoltes de vos cœurs
Déçue par le ruisseau chavirant
Chavire le monde à grand bruit
Brise les chaînes du silence
Coupe vos cordes d’Orion
Chante l’abandon
Chante la révolution
Chante des chants de mort

Ma bouche déçue
Pleine de salive noire
Ouvre les vannes de mes entrailles
Au son du glas grognon
Tient des propos hérétiques
Profère des chants d’enfant
Sans racine ni tête
Sans secret ni initiation

Ma bouche déçue
Au Dieu du monde
Aux hommes de tous mondes
Pleins ou vides d’estomac
Noirs Bleus Blancs Jaunes ou Verts
A quoi te sert la couleur




vendredi 16 mai 2014

PENSE CETTE VIE




Un regard
Une larme
Un sourire
Et le vent de mes poumons essoufflés
Pour toi
Toi que j’aime

Mon regard te dit


Pense cette vie
Telle que tu la vis

Pense une autre vie
Telle qu’on la vit

Pense la vie de l’au-delà
Telle que tu voudrais la vivre
Quand tu y penses bien
Sache que tu n’en es pas seule reine
On nous a fait tous deux un
C’est toi et moi en tout temps

Où que tu sois
Près ou loin de moi

Où que tu veuilles aller
Près ou loin de moi

Où que le sort t’amène
Près ou loin de moi

Quand t’y es bien
Sache que tu n’es pas seule
Et ne m’oublie jamais
C’est toi et moi en tout temps

Là où tu es reste
Je te porte dans mon cœur
Je veux t’y porter jusqu’au soir
Le soir quand la porte se ferme

Reste une pensée dans la tête
La pensée que t’aura inspirée ces mots

Reste une rose à la main
La rose que t’auras cueillie au printemps

Reste un désir dans le cœur
Le désir d’unifier les cœurs humains


Là où tu es
Tu es ce que tu fais

Ce que tu fais
Fais-le bien
Fais-le au nom de Dieu
Fais-le pour l’humanité
Et toujours pour toi et moi
C’est toi et moi en tout temps

Chère
Ma larme est douleur
Douleur aigue
Douleur assommoir
Qui me serre le gosier
Décapite mon vent de bon aloi
Sifflant sans espoir vers toi
Toi dont la froideur tourmente mon cœur
Mon cœur tremblant et bégayant
Musiquant la cadence désemparée
De ma vision désenchantée
Et des flots de mes yeux
Adouci mon sirocco endiablé
Vers toi
Toi que j’ai tant aimée


mercredi 14 mai 2014

MARIE FRANCOISE




Comme toi au nez bien Noir
Je détestais les brûlées du soleil
J’aime l’africaine pure et dure
Une Afrique au noyau incassable
Douce et charmante en tout lieu
En tout temps vous souvenez-vous

Qu’il vous en souvienne mamie
Nous parlions de l’Afrique
De l’Afrique-des-montagnes
Tu préférais l’Afrique-montagne
Aussi haute que vos genoux
Vos genoux si bien faits
Vous reverrai-je encore mamie

Sais-je où vous êtes maintenant
Aux affres de ce monde décadent
Livré aux rudes mains de la mort
Et lampant l’amer cadi du sort
On s’aimait bien souviens-t’en bien
Et chacun s’en est allé
Ah

Vous reverrai-je encore


lundi 12 mai 2014

L'HOMME DE NEANDERTHAL




Ta scie de pierre ronfle la modernité
Sciant le mauvais parfum de ma bouche carriée
Poison du ciel toujours avide de nos larmes
Large et lourd comme le démon de tes nuits guerrières
Et convoité par ton œil osseux pleurant de peine

Tu naquis pieds et mains liés
Blanc animal de la sainte raison pure
Liés sur la croûte rhodésiennent ton fardeau
Fille de la perdition parée d’armes pierreuses
Et dont le front s’abaissant fuit la surcharge
De la caverne au blantosaure royal

Sous la lumière pierreuse du silex
L’homme de Neanderthal implorant les cieux
Traîne sa bien-aimée aux craquelures rhumatismales
Vers là-bas vers son soleil décapité
Quand vient le temps glacé de ses glaces

Ah quelle science



samedi 10 mai 2014

LA DANSE DES ETOILES






La lune les étoiles prennent le ciel
Pour accomplir la ronde des années

Adieu temps de la criminalité
Temps du péché cette colossale fées noire
Austère au jour et à l’humanité
Planait sur d’ici-bas le territoire
Nuit monotone placide sans auditoire
Nuit au dur regard plein de complicité

Le ciel Le ciel se vêt couleur argent
Le ciel où je te mène Accepte

Ta langue inconnue et fameuse
Tu es lourde et rend tout dormeur
Tu t’en va ô monstre trompeur
Sournois inflexible et grincheux
Sur le ciel les couleurs précieuses
Prennent place ces fervents ravisseurs

Le soleil aussi te ravira comme ces ravisseurs
Tu iras au ciel dansant armée de grêlots

Lune étoiles courants de clarté
Prenez le ciel allez à vos croisières

O ciel vaniteux sans iniquité
Sans clapotis depuis ta belle chaumière
Tu nous enverra ta belle lumière
Ta belle lumière Merci ciel argenté

J’aime le ciel ardent et beau

Et la danse des étoiles ensoleillées




jeudi 8 mai 2014

PEINES SUR PEINES





Quand le jour mal illuminé
Par le feu de vos fissions atomiques
Imprègne ton âme flottant sans abri
D’impitoyables horreurs sans bout

Quand de faux nuages passent en fanfare sur ta tête
Chevaliers défilant devant les troupes enragées
La terre ouvre ses antres avides d’amour sanguin
Ivre du blanc vin de soufre toxique

Quand les horloges de Kbopi vont à reculons
Heurter à Bamegang leurs regards infinis infidèles
Eclairs de poignards envenimés de son vin
Tris’épouse de mon petit matin infernal

Quand la nuit intrépide et austère
Silencieuse effrayante noire de supplices
Envahit ton cœur endolori criant
Torturé à tout vent et chantant l’amour

Quand la Muse lasse de pleurer
Se tait devant la brisure stupéfaite
Traîne ta mémoire éveillée et triste
D’affreux souvenirs insipides et amers

Quand le firmament en sanglots
Lance ses limpides épées hurlant
Sur la terre meurtrie de ses peines
Cherche où reposer ton cœur de mêmes peines

Peines sur peines


Adieu


vendredi 28 mars 2014

LA NOUVELLE MATHEMATIQUE





 TOUT  EST  MATIERE, SEULE  LA SUBSTANCE  CHANGE

Quand le mathématicien dit : 1+1=2, le cogito réfléchi rejette ce résultat avec toutes ses énergies, car c’est le résultat, non d’une addition en tant qu’ajout, mais d’un recensement de deux êtres situés à des moments différents du temp’spatial. L’addition véritable demande que les éléments concernés par cette action soient  au même moment du temp’spatial et qu’ils soient de même substance pour qu’il y ait ajustement de l’un à l’autre. Elle a aussi besoin d’une équivalence quantitative de ceux-ci, de peur que l’addition ne prenne le caractère d’une domination de l’un sur l’autre ou inversement. La mathématique doit se mettre à l’école du substantialisme pour se rapprocher des humains, afin d’être à même de se rendre utile à ce siècle en introduisant dans son objet l’être humains dans tous les aspects de sa vie terrestre. 
La mathématique expérimentale est une mathématique substantialiste qui rompt avec le laborantisme des sciences actuelles dites « physiques ». A la base de cette nouvelle science, nous devons tenir compte, prendre en compte la spatialité du temps,  l’indissociabilité du temps et de l’espace.

L’addition ne se fait pas entre l’un et son contradictoire (anti-un) : les deux se rencontrent pour une explosion et une destruction totale. Il y a, certes, une équivalence quantitative entre l’un et son contradictoire, mais il n’y a aucune consubstantialité possible entre eux. Le principe de la consubstantialité doit se trouver à la base de toute science comprise comme activité de l’humain.

Un + Anti-un = Néant
Matière + Anti-matière = Néant
Monde + Anti-monde = Chaos
Terre + Anti-terre = Chaos
Substance + anti-substance = néant
Le néant, c’est le chaos.
Le chaos n’est pas le désordre.
Le désordre est de ce monde en tant qu’il est une activité humaine consistant en une opposition à ce qui coule.
Le chaos n’est pas de ce monde.

L’animal qui reçoit le sang de l’humain meurt ; l’oiseau qui reçoit le sang d’un chien meurt. On en conclut que le sang d’une race supérieure transfusé à un être de race inférieure tue cette dernière, refusant de s’exprimer à un stade dépassé de son évolution. Mais ce n’est point un problème d’évolution : le problème est substantielle. Le sang porte la substance de l’être. Et il n’y a pas d’être bisubstantiel. Deux substances différentes ne peuvent s’exprimer dans un seul être. Cette coexistence mène au chaos.  (Ceux qui croient dur comme fer que le problème est d’évolution voudraient bien nous prouver ici l’existence d’une race supérieure au sein de l’humanité. Par exemple on peut montrer, comme on s’est contenté de l’affirmer depuis la colonisation que le Noir est une race inférieure, que les deux sangs ne cohabitent pas dans le même être. )

L’addition entre l’un et son contradictoire aboutit à l’anéantissement de l’être. Et c’est une opération qui ne peut sortir de la tête du mathématicien : l’ajustement n’est pas possible entre la matière et l’anti-matière. Leur coexistence ne saurait non plus être admise pour vraie,  car coexistant, elles se toucheraient quelque part sur le temp’spatial et, ainsi, s’anéantiraient. A moins qu’on n’admette l’existence d’un troisième élément neutre séparant la matière de l’anti-matière, nous pouvons affirmer sans crainte de nous tromper que l’existence de la matière implique la non-existence de l’anti-matière, ne serait-ce que pour la mathématique expérimentale. Que voulons-nous dire?
S’il y a le monde, il n’y a pas d’anti-monde à côté ou au sein du monde ; s’il y a la particule, il n’y a pas d’anti-particule ; s’il y a le proton, il n’y a pas d’antiproton ; s’il y a la matière, il n’y a pas d’antimatière ; s’il y a la substance, il n’y a pas d’antisubstance.
Et la fin du monde ne saurait venir que de la rencontre du monde et de l’anti-monde. La matière ne peut produire elle-même de l’anti-matière. L’être vient de l’être, l’anti-être vient de l’anti-être. C’est, en effet, que si la thèse pose l’antithèse comme coexistant, il y a ce qui n’est pas de ce monde. L’être de l’être pose le non-être de l’anti-être par souci d’être. L’antimonde, l’antiêtre, l’antimatière, l’antiparticule, l’antiproton et l’antisubstance ne sont donc point de ce monde.
Jean-Paul  SARTRE  a donné l’être au néant, il est vrai. Mais le néant, dans le monde du substantialisme, n’est pas le non-être ; le contradictoire n’est pas le contraire. Contradictoire et contraire sont deux entités bien  substantiellement différentes. Le néant est le contradictoire du être et ne saurait appartenir au monde du « il y a ». Nous ne sommes même pas en droit de penser que le néant est de l’anti-matière. Hors de son monde, nous ne pouvons  penser le néant. Tout ce que nous pouvons en dire n’est que conjecture. Et le substantialisme n’en a que faire.   Pour nous, le néant appartient au monde du possible ou à l’anti-monde. Nous n’en savons rien.  Il n’est qu’une simple imagination de l’esprit qui restera à jamais dans la tête de ceux qui l’ont inventée.

L’être implique le non-être. Il y a une équivalence  quantitative et une consubstantialité entre l’être et son contraire (non-être). C’est pourquoi leur ajustement est parfaite et marque le retour à l’ineffable, à l’indéterminé, à l’être primaire d’avant la création. En terme mathématique, le non-être c’est le zéro.
Etre+non-être=0
Le non-être n’existe ni avec ni aux côtés de l’être. Le non-être précède la création et ne survit pas avec celle-ci. Nous venons de dire que c’est le zéro. Et le zéro est le domaine de la probabilité. Ce n’est pas la date de naissance de Jésus-Christ ou la fuite de Mahomet de la Mecque vers la Médine ; ce n’est pas non plus le rien des mathématiciens. Au niveau zéro, tout peut arriver ; et quand quelque chose est arrivée, il n’y a plus de chemin retour ; il n’y aura plus retour au non-être ; il n’y aura pas fin de ce qui est arrivé, car le non-être n’est plus, le non-être est mort. Le non-être, c’est l’être primordial qui était avant la création. Et cette matière n’est ni bonne ni mauvaise. La création marque la victoire du mouvement sur cette inertie.





QUESTION

Si l’être implique le non-être et que leur rencontre marque le retour à l’être primaire d’avant la création,  pourquoi est-ce que cette création survit malgré l’existence de Dieu et de Satan ?
Merci à la muse (Marie) pour avoir, à la lecture de ce texte, posé cette question.

Il n’y a pas une consubstantialité possible entre Dieu et satan. Celui-ci n’est égal à celui-là ni en puissance ni en n’importe quoi que ce soit. Si Satan était supérieur  à Dieu, il aurait exterminé la création, et Dieu avec, en tant bien sûr que destructeur ; s’il était le contraire de Dieu, il aurait maintenu le monde de l’ineffable ; si Satan était le contradictoire de Dieu, il ne serait pas de ce monde, il appartiendrait à l’anti-monde et l’humain n’aurait pas connu le mal. Dieu et Satan sont deux entités bien différentes, pas du tout complémentaires (la complémentarité sollicite la consubstantialité comme principe de base). Tous les deux débordent notre entendement et nous ne pouvons qu’en spéculer stérilement.

Le substantialisme est une science propre qui se passe de ces spéculations inutiles tirant la conscience humaine à hue et à dia sans espoir d’un lendemain meilleur. Ce serait une grosse perte pour l’humanité si la mathématique expérimentale n’est pas substantialiste. 


lundi 24 mars 2014

NOTRE IMAGINATION



L’imagination est fondamentalement intraconsciencielle. Elle réclame une rupture entre la conscience imaginante et le monde extérieur. Elle est subversive, car elle se choisi elle-même un contenu. L’imagination est une conscience coupée du monde. C’est une raison égarée. La raison ne se fond en imagination qu’à la suite d’une rupture radicale entre elle et le cogito réfléchi. 


la mathématique qu'on nous enseigne est une religion qui n’ose pas parler de Dieu, même pour inonder le monde de mensonges comme cela se fait aujourd’hui : on passe toute une vie à poser, à supposer, à admettre, à convenir, c’est-à-dire, pour être bref, à croire. Tout en affirmant de bouche, tout haut, que le religieux n’a pas droit de cité dans le monde des sciences. L’Occident nous a apporté une science incapable de dire à une pierre d’au moins 30(trente) tonnes de masse : « ôte-toi de là, va te mettre comme ceci ou comme cela à cet endroit précis où je veux construire cette maison que ma progéniture contemplera avec plaisir. » ils nous ont apporter une science trop bruyante, mais sans mains, si ce n’est des mains et des gigatonnes d’énergie pour détruire la terre, détruire ce dont nous avons besoin. Ceux qui se sont fait appeler des philosophes ont mis au monde tous les polluants lingusticoculturels possibles : raison, démocratie, science pure, cogito,… et les colons (explorateurs, marchands, missionnaires, Nations Unies) se sont chargés du reste, à savoir servir d’agents de pollution à travers le monde entier. Cette science que nous apporte l’Occident n’est ni pure ni exacte. . 
La paix que nous recherchons requiert une connaissance véritable, car seule la vérité apaise l’esprit humain, le plaçant au-delà de tout tiraillement et de tout sentiment de culpabilité. 
Le conflit dans l’humain l’emmène à se défendre d’abord contre lui-même avant d’affronter autrui. 



samedi 22 mars 2014

LA PAQUES





Des fonds de l’abîme monte
L’étendard de l’amour
Le grain que j’ensemence
Jésus brisant les chaînes de la mort

L’angélus mugit alors
L’angélus à sept cors
Autour de Jéricho la putain
Tremblant pour son pouvoir en péril

Coule sang du Christ
Laver l’homme si las

Ta couronne la sainte royale
Tissée d’un doux soleil
Ardente de toute brillance
Illumine le monde infernal

Coule sang du Christ
Laver l’homme si las

Les fidèles accourent
Armés de rameaux
Autour de l’agneau
Faces verdoyant la Pâques

Chantez
Le vent aussi chante
Dansez
Les eaux aussi dansent
Acclamez
Les oiseaux aussi applaudissent
Aura de la fusée vivante qui monte

Coule à jamais
Sang du Christ

Laver l’homme si las


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...