Sciant le
mauvais parfum de ma bouche carriée
Poison du
ciel toujours avide de nos larmes
Large et
lourd comme le démon de tes nuits guerrières
Et convoité
par ton œil osseux pleurant de peine
Tu naquis pieds et mains liés
Blanc animal
de la sainte raison pure
Liés sur la
croûte rhodésiennent ton fardeau
Fille de la
perdition parée d’armes pierreuses
Et dont le
front s’abaissant fuit la surcharge
De la
caverne au blantosaure royal
Sous la
lumière pierreuse du silex
L’homme de
Neanderthal implorant les cieux
Traîne sa
bien-aimée aux craquelures rhumatismales
Vers là-bas
vers son soleil décapité
Quand vient
le temps glacé de ses glaces
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