Ma raison
est raison dansante et chantante et riante
Grand dieu quand vous inventiez le monde
Quand vous le bâtissiez à votre belle image
Quand vous soumettiez tout à vos saints ordres
Quand vous nous imposiez votre voie
Votre voie si bonne
Si riche
Si enrichissante
Si fascinante
Si pure
Si purifiante
Votre voie porte-bonheur
Votre voie de maître absolu
Votre voie toute-puissante
Votre voie qui détruisit les nôtres
Les nôtres et les autres si mauvaises
Désorientant
Infantilisant
Infectant le monde
Quand donc vous faisiez tout cela qui est bon
J’étais amoureux de ma peau que tous nous rebutons
Je chantais
Je dansais
Je riais dans vos académies
Pour vous divertir
Pour vous remettre de votre fatigue
O seul détenteur de la vraie raison
La raison humaine
La raison avec grand R
La raison humanisante
La raison universelle que je n’ai point
La raison infinie
Eternelle
Pure
O dieu créateur
N’ai-je pas bien travaillé
J’attends à présent ma couronne
Il répondit alors
Les mange-tout les pies
Les abeilles les faux bourdons
Les fanfares les sirènes les trompettes
C’est un nègre donnons-lui à manger
Donnons-lui à manger et il se taira
Il marchera il obéira il servira
Du pain pour nos oreilles en péril
Du pain pour notre sommeil en péril
Du pain pour les demande-tout-tout-le-temps-et-on-te-donnera
Le Nègre vient au monde par en bas
Voilà la honte de ce matin et moi
Dernier larron d’une flamme qui me crucifie
O que suis-je si mourant de tant de peines
|
mardi 3 décembre 2013
LES INEPTIES DE LA NEGRITUDE
samedi 30 novembre 2013
PLAIDOYER POUR UNE HISTOIRE AFRICAINE 3
En attendant que l’Union
Africaine(UA) puisse se réaliser un jour qu’au lieu de s’occuper
prioritairement des conflits armés et politiques que l’Europe s’emploie à faire
naître partout sur le continent afin de le déstabiliser pour mieux expliquer ce
qu’elle pense du Noir, mieux asseoir sa domination, elle devrait, de prime
abord et sur un plan nettement plus haut car de libération de l’Afrique
profonde du joug de la colonisation ou de la néo colonisation, commencer par
harmoniser tous les contenus d’apprentissage dans nos écoles, lycées et
collèges pour la bonne éducation de l’enfant africain, surtout pour ce qui est
des contenus d’apprentissage de l’histoire. Quelle est donc cette colonisation
qui ne finira jamais ? L’histoire que nous enseignons, qu’on nous a
enseignée, n’est pas la nôtre. Elle est destinée à mettre au monde des groupes
terroristes comme les « Boko Haram » au Nigéria. Que deviendra
l’Afrique si elle continue d’enfanter ce genre de mouvement. Nous nous trouvons au bord de l'implosion! N’enseignons plus
le mépris et l’humiliation de la race Noire à l’enfant Noir ! Ne poussons
plus nos enfants au suicide ! Ne déshumanisons plus nos enfants en leur
enseignant le racisme !
L’humanité est multiraciale. Et ce
n’est pas une quelconque race qui va décider de qui est homme ou qui ne l’est
pas ! La ségrégation, qu’elle soit raciale, politique, économique,
religieuse ou culturelle, que des humains mettent dans l’humanité n’est pas
humaine. Chaque race a à se faire une
place au sein de l’humanité. Et il n’y a pas de race humaine arbitre de ce jeu
entre les humains. Le temps passé est là pour nous apporter les meilleurs
renseignements : chaque civilisation naît, se déploie au fil du temps,
puis meurt sans savoir quand ni comment. Aucune civilisation n’est éternelle.
Et c’est justement quand la civilisation du feu aura tout détruit et tué de ce
qui est humain sur la terre des hommes que se fera l’appel des vivants pour la
vie ! Ci-devant des jalons pour une histoire africaine.
La première des choses est de
rejeter la division du temps telle qu’imposée par les colons européens. Pas de
préhistoire, pas de protohistoire, pas de primaire, pas d’ère du secondaire,
pas d’ère du tertiaire, pas d’ère du quaternaire, pas d’âge de la pierre (ni
taillée ni polie), pas d’antiquité pour l’Afrique : il n’y a que
l’histoire. Division du temps rejetée, l’Afrique doit se trouver ses propres
repères pour organiser son histoire : tout compte fait, Jésus-Christ n’est
pas africain. Ce que nous venons de citer pour le rejet sont de puissants jalons
de l’évolutionnisme, la science mère du racisme. Ils classent d’emblée le Noir
hors course dans l’acquisition des valeurs humanisantes.
Comme définition, l’histoire est un
en-cours basé sur les actes de l’humanité de la naissance de l’Homme jusqu’à
nos jours. Naissance de l’homme, pour ne pas provoquer un débat sans issue avec
le mot « création », car nous sommes pratiquement incapables de
prouver que le premier homme était issu d’un acte de création ou de
jaillissement. Nous pouvons choisir trois repères dans la division de notre
temps : l’Egypte des pharaons, le contact avec l’Europe et les
indépendances. Ainsi, nous énonçons quatre périodes dans l’histoire de
l’Afrique : le temps ancien, l’âge des empires, le temps moderne et le
temps contemporain.
Le temps ancien est la période
allant de la naissance de l’Homme jusqu’à l’invention de l’écriture par les
Egyptiens.
L’âge des empires est la période
allant de l’invention de l’écriture jusqu’à la colonisation par l’Europe.
Le temps moderne est la période allant
de la colonisation européenne jusqu’aux indépendances.
Le temps contemporain est la
période allant des indépendances jusqu’à nos jours.
Un pays comme l’Afrique du Sud
pourrait fixer son indépendance à la fin de l’apartheid. Ceci veut dire que
l’apartheid fait partie du temps moderne en Afrique du Sud.
L’homme moderne, c’est l’homme
blanc qui nous a colonisés et nous a qualifiés d’indigène ! Nous ne serons
jamais moderne, quel que soit ce que nous faisons ! Même en nous
dévalorisant jusqu’en deçà de zéro ! Même en blanchissant notre peau par
destruction poussée de la mélanine jusqu’à pourriture final comme certains
l’ont fait ou le feront demain.
vendredi 29 novembre 2013
LA DEMOCRATIE AVANCEE 3
Mena, Ndirinkin, Nnefaa, Yen’e, Tekaa.
Nnefaa.-
grand-père, nous allons au meeting du Front.
Tekaa.-
c’est un mauvais jour pour moi.
Ndirinkin.-
j’ose croire qu’un jour ce peuple retrouvera le chemin de la liberté.
Tekaa.-
mon colonel ?
Yen’e.-
A vos ordres ! Majesté !
Tekaa.-
rejoignez les éléments de gendarmerie stationnés au Rond Point Central. Ils
vous diront ce qu’il y a à faire.
(Yen’e s’incline pour
sortir…)
Ndirinkin.-
vous permettez, mon Colonel ?
(Yen’e se retourne).
Ndirinkin.- vous
ne pouvez plus être mon garde de corps. Nous avons trop de divergences de vues.
Ce qui fait que je me sente en insécurité quand vous êtes là. Partez ! et
ne revenez plus !
Tekaa,
avec empressement.- attendez ! Qu’est-ce qui se passe ?
Ndirinkin.-
ce n’est pas négociable, Papa ! (Un instant). Puisqu’il est là pour vous
maintenant, demandez-lui de partir et de ne plus revenir !
Tekaa,
déçu.- je regrette ! (Il se tourne vers le colonel). Respectez les ordres
qui vous sont donnés par la hiérarchie. Allez ! (Yen’e s’incline et sort,
abattu). (Un instant. Tekaa se tourne vers Ndirinkin.) Qu’a-t-il donc
fait ?
Ndirinkin,
sèchement.- ça ne vous regarde pas.
Tekaa,
fâché.- quoi ?... selon vous je dois me réjouir de ce que mon fils reste
sans garde de corps au moment où le peuple devient de plus en plus frondeur ?
Ndirinkin.-
le peuple n’a pas pris ses frondes pour moi, mais pour mon père et ses
partenaires.
Tekaa,
méprisant.- imbécile ! Idiot !... vous êtes le proposé à la
succession. Et le peuple ne saurait me faire du mal tout en vous laissant sain
et sauf : au fond, il s’agit d’exterminer toute la famille royale pour que
la royauté cesse d’exister dans ce pays. Pour accomplir le dessein des Blancs
qui est de tuer toute vie politique partout où ils passent pour imposer leur
truc qu’ils appellent la « démocratie ». La mondialisation au bout du canon!
Ndirinkin,
haussant les épaules.- tant pis ! Ce dont je suis très sûr, c’est que ce
peuple ne me fera rien de mal.
(Un temps).
Tekaa.-
je voudrais que nous parlions maintenant de politique criminelle.
Ndirinkin,
désintéressé.- comme il vous plait !
Tekaa.-
vous savez qu’il s’agit de la politique du front, n’est-ce pas ?
Ndirinkin.-
non.
Tekaa.-
ce n’est pas grave. (Un silence). Vous êtes assis sur le trône de la
Principauté. Et la principauté mène à la royauté.
Ndirinkin.-
le prince ne devient roi que quand son père a cédé. Les coups d’état sont des
actes inconnus de la principauté. Dans tous les cas je n’ai jamais souhaité la
mort de mon père pour prendre sa place.
Tekaa.-
je ne vous ai pas demandé de vous confesser. (Il change d’attitude et devient
grave). L’heure est grave dans ce pays. Et nous sommes les premiers visés. Toi
et moi.
Ndirinkin,
marchant sur lui.- regardez mes mains, mon Père ! (Il les lui montre). Ne
sont-elles pas aussi propres, aussi blanches que celles d’un enfant qui vient
de naître ? Qu’ont fait ces mains que vous mîtes au monde un jour pour
recevoir aujourd’hui le caillou d’une fronde ? Ces mains ne sont-elles pas
toujours aussi pures d’il y a une trentaine d’années ? Mon père, je ne
comprends pas ce que vous me reprochez de ma si courte vie terrestre pour m’en
vouloir aujourd’hui.
Tekaa,
amicalement.- mon fils, l’homme moderne ne comprend pas le langage du ciel. Toute la vérité est dans le canon qu'il tient fermement dans sa main! vous m'entendez?
Ndirinkin.-
qu’il le comprenne bien, mal ou pas, en tout cas, le Bon Dieu va me protéger
des égarés.
Tekaa.
Est-ce que vous allez me donner le temps de vous dire pourquoi je vous ai
cherché depuis ce matin ?
Tekaa.- … Nous allons créer un parti politique dont vous serez en même temps président et
unique fondateur. Il marchera bien, puisque vous bénéficiez d’une certaine
marge d’audience auprès des populations du territoire national. Quant à savoir
à quoi il pourra servir… eh bien ! Ce sera un parti politique stratégique
qui devra, d’une façon ou d’une autre, sauver la royauté et garantir notre
survie à la tête de ce royaume.
Ndirinkin.-
je me disais que vous luttiez pour la cause de ce peuple dont vous dites
souvent œuvrer pour le bien-être. Voilà qu’enfin je vous découvre comme un bon
pouvoiriste ! Vous luttez uniquement pour votre pouvoir ! Rien que
votre pouvoir ! Vous prétendez donner le bonheur à un peuple en
l’empêchant de réaliser son désir le plus cher et le plus inaliénable !
Voyez ! Tout ce que le peuple demande, c’est choisir lui-même, en toute
liberté, ceux qui vont désormais le gouverner. Et cela lui revient d’ailleurs
de droit. Le peuple ne vous demande pas de déplacer une montagne, encore moins
dessécher un océan ! Juste votre petite signature au bas d’une feuille qui
lui remet officiellement le pouvoir et le calme revient.
Tekaa.-
mon fils ! Interroge ton cœur ! Scrute ton cœur ! Écoute ton
cœur ! Et contemple ton père ! Celui qui t’a mis au monde !
Celui dont tu es le fils unique ! Si ton cœur te dit qu’il n’a aucun amour
pour moi, dis-le-moi tout de suite ! Et j’irai me plaindre là où je
peux ! Peut-être devant le Bon Dieu pour ne m’avoir rien donné de bon sur
la terre.
Ndirinkin.-
pour aller loin, essayons de ne plus mélanger sentiments et politique. … mon
cœur que je connais bien me dit de donner un conseil à mon cher père. Voici ce
conseil : le chevalier Noir agite fermement sa balance dans ses deux
mains : pour être heureux, aime le bien, pense le bien, sois juste, fais
toujours le bien, donne à qui de droit, ne détruit jamais rien, mais construis
toujours, même là où personne ne s’y attend, au nom de l’humanité et de l’Eternel,
créateur de toute chose…
Tekaa.-
merci, Monsieur le prophète de mon apocalypse ! Mais écoutez : cette
nation, je l’ai façonnée avec mes propres mains. J’ai dû travailler dur, me
privant tout ce temps de sommeil et de nourriture pour qu’elle devienne quelque
chose dans ce monde. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour qu’après moi le
trône passe à ma progéniture. Vous êtes mon unique enfant. Et tout ce que j’ai
donné pour vous éduquer jusqu’à ce jour, je l’ai eu grâce à ce pouvoir. Vous
avez vécu jusqu’aujourd’hui pour ce pouvoir. Votre seule école depuis que vous
êtes nés a été pour ce pouvoir. Ce pouvoir uniquement ! Vous ne savez plus
rien d’autre. Et vous êtes entrain de bouder ce pouvoir. Vous boudez votre
propre vie. Ndirinkin, tu es en train de te suicider !
Ndirinkin.-
je vous entends fort bien. Mais le temps où le pouvoir passait des mains du
père à celles du fils est dépassé. Parce que c’est un système égoïste, figé,
dénoncé et rebuté. Le monde entier vibre sur l’onde de la démocratie. Au nom de
la sainte volonté des Nations Unies. Mon père, si vous tenez à votre dignité,
si vous tenez à votre honneur, si vous ne voulez pas détruire votre si belle
œuvre pour cette nation, décidez avant que les gens ne décident à votre place
et peut-être à vos dépens. Optez pour la démocratie ! N’est-ce pas vous
qui me parliez, il y a quelques mois, de ce que je dois instituer le grand prix
annuel de la bonne gouvernance pour susciter l’émulation et le travail au sein
des instances dirigeantes de ce pays ?
Tekaa,
tremblant de colère.- Où est donc le problème à ce niveau ? (Un
instant). Est-ce que vous pouvez me dire
combien j’ai dépensé pour faire de vous ce que vous êtes aujourd’hui ?
Ndirinkin.-
fi ! Je n’étais qu’un enfant. Et je ne vous avais jamais demandé de
dépenser votre argent ou vos énergies pour moi. Vous ne faisiez d’ailleurs que
votre travail : le père a le devoir de tout donner, y compris sa propre
vie pour faire réussir son enfant. Il n’a pas le droit d’en attendre un
quelconque bénéfice. L’enfant sera toujours ce qu’il sera, même malgré son
père. Mettez-vous bien ça dans la tête !
Tekaa.-
oui ! Et qu’il en soit ainsi selon la sainte volonté de l’indépendantiste
Ndirinkin II ! Mais je voudrais que vous sachiez une chose : le
pouvoir dans ce pays n’est pas pour être jeté à de quelconque chien affamé. Il
restera là où il est, à n’importe quel prix. L’ordre règnera sur toute
l’étendue du territoire national, par tous les moyens ! Mettez-vous bien
ça dans la tête !
Ndirinkin,
haussant les épaules.- vous êtes capable de tout, je le sais très bien. Mais
sachez que le pouvoir revient de droit au peuple qui l’exerce par
l’intermédiaire d’un élu au suffrage universel direct et secret. C'est notre constitution!
Tekaa.-
merci pour la leçon de démocratie. Mais l’instauration de la démocratie dans ce
pays ne sera jamais justifiée. D’ailleurs, mon peuple n’est pas encore mûr pour
ce machin des Blancs.
Ndirinkin.-
ce peuple a grandi dans la peur et la terreur distillées et distribuées par une
dictature vachement cruelle, sadique et inhumaine. Vous donniez la mort à tout
venant. Vous avez appris à ces hommes et femmes à ne jamais rien voir, ne
jamais rien dire, ne jamais rien refuser : tout accepter et tout endurer
de votre régime. Vous avez passé votre règne à tuer ce qu’il y a d’humain en
eux, agressant et brisant toute intelligence naissante. Aujourd’hui, les yeux
des gens s’ouvrent. Une lumière est apparue dans leurs cervelles. Et vous n’y
pouvez rien. Ils en ont marre de vos conneries. Et ils veulent en finir. Que ce
peuple vous repousse de toutes ses forces !
(Survient une bande de
manifestants armés de couteaux, de machettes et d’épées. Ils sont agaçants et
violents. Ils narguent les personnages au passage. Au moment où ils quittent la
scène, surviennent quatre démons cornus. En colère, ils brandissent et agitent
leurs épées. Ils entourent Tekaa et l’un d’eux pointe son épée sur son nez
comme pour le crever. Ndirinkin s’en va discrètement, tenant la main de sa
fille. Mena les suit sur la pointe des pieds.)
jeudi 28 novembre 2013
mercredi 27 novembre 2013
mardi 26 novembre 2013
PRÉSERVE TES ORIGINES
Veille sur
la roche dorée
Dans tous les coins du monde
Où tes bras ne connaissent point de repos
Au ciel de tes larmes noires dégringolant
De tes joues griffées du minerai recherché
Veille sur
la roche dorée
Au crépuscule de ton ténébreux cœur
Rompu à la danse des années serviles
Où coule le miel de tes larmes endolories
Veille sur
la roche dorée
La pierre précieuse aux gestes exquis
La pierre aux déhanchements foudroyants
L’écorce philosophique de tes Pères
Veille sur
la roche dorée
La pierre où se sont assis tes Pères
La pierre qu’ont bu tes Pères
Auréolée du noir ruisseau de vos yeux
Veille sur
la roche dorée
La voie lactée vêtue de sardoine
Sur laquelle marchaient tes Pères
Sur laquelle les autres se sont mépris
Siège des
larmes de ton cœur tranché
Veille sur
la roche dorée
Le caillou de jaspe décati
Au silex du saint Neandertal
Où coule le
lait de tes lèvres déliées
Veille sur
la roche dorée
Où sont posés tes pieds meurtris
Où s’enracine ton cœur gercé
D’où vient ton sang noir rebuté
Veille sur
la roche dorée
Où se trouve ta sécurité
Où se trouve ton nom heureux
Où palpite ton âme du matin au soir
Veille sur
la roche dorée
La pierre fertile de tous âges
La pierre nourricière du monde
Où il te faut semer ton grain
Pour une humanité saine et prospère
lundi 25 novembre 2013
LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 6
LES FORCES
Qui dit fondamental dit
naturel.
La physique actuelle
reconnaît quatre forces fondamentales qu’elle attribue à la nature :
v La force
électromagnétique qui s’exerce entre les électrons et le noyau de
l’atome ;
v La force
gravitationnelle qui s’exerce entre l’ultime densité (ce n’est pas leur
langage) et la masse du corps ;
v La force
nucléaire forte qui lie les particules du noyau entre eux ;
v Et la force
nucléaire faible qui produit la radioactivité.
Tout cela est trop loin
du substantialisme qui se veut pourtant une science physique. Mais
l’observation de ces quatre forces reste tributaire du laboratoire. La nature
a-t-elle besoin d’un laboratoire pour être appréhendée ? Le monde peut-il
s’enfermer dans un laboratoire ? Nous nous trouvons là face à des forces
qui ne sont que des créations de l’industrie. L’appréhension de l’objet du
savoir des sciences physiques se réserve ainsi pour une classe d’individus
capables d’entrer dans un laboratoire. Cette physique participe de
l’atomisation du monde. C'est la physique de l'exclusion des uns par les autres.
Tout l’objet des
sciences physiques doit être naturel et susceptible d’être observé par tout
être humain, si débile et petit soit-il. Car les sciences véritablement
physiques ne se font pas dans le laboratoire, mais en plein air, partout sur la
terre où l’homme peut passer.Le monde ne peut pas se laisser enfermer dans un laboratoire si équipé soit-il! Les forces des sciences physiques se sentent,
elles se laissent sentir ; elles sont palpables par tout être capable de
le faire.
Le substantialisme a, pour le moment, identifié trois forces
fondamentales :
La force substantielle , la force du système vital et la force du
vent .
dimanche 24 novembre 2013
ESPOIRS DE PAQUES
Des fonds
de l’abîme monte
L’étendard
de l’amour
Le grain
que j’ensemence
Jésus
brisant les chaînes de la mort
L’angélus
mugit alors
L’angélus à
sept cors
Autour de
Jéricho la putain
Tremblant
pour son pouvoir en péril
Coule sang
du Christ
Laver
l’homme si las
Ta couronne
la sainte royale
Tissée d’un
doux soleil
Ardente de
toute brillance
Illumine le
monde infernal
Coule sang
du Christ
Laver
l’homme si las
Les fidèles
accourent
Armés de
rameaux
Autour de
l’agneau
Faces
verdoyant la Pâques
Chantez
Le vent
aussi chante
Dansez
Les eaux
aussi dansent
Acclamez
Les oiseaux
aussi applaudissent
Aura de la
fusée vivante qui monte
Coule à
jamais
Sang du
Christ
Laver
l’homme si las
Inscription à :
Articles (Atom)
CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER
Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...
-
La maladie au nouveau Corona virus fait son chemin au Cameroun. L'on se rappelle que les deux premiers cas d'infection ont été ...
-
Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...