jeudi 23 octobre 2014

MALAISE






Nos sentiers de paix


Boue parapluies et babouches


Jonchent nos cœurs en peine





dimanche 19 octobre 2014

GOUT DE FEMME






Chocolats pastilles


Les belles filles en tapinois


Se tapent une tapée




samedi 18 octobre 2014

NOSTALGIE






Aime-moi  chéri(e)


De notre amour de naguère



Redonne-moi la joie




vendredi 17 octobre 2014

AU NOM DE LA DÉMOCRATIE







Leurs armes au poing


Les mutins campent sur leurs voies


Le monde s'en régale











jeudi 16 octobre 2014

MON ETRE A MOI






Chère fais que je sois

 

Lumière de mes nuits rêveuses


Fais que je sois moi





mercredi 15 octobre 2014

L’ÉPÉE





L’épée parée d’or


L’épée nimbée d’arc-en-ciel


Trotte sur la voûte bleue







lundi 13 octobre 2014

BEL ÉPÉE






Bel épée sans âge

Fends le ciel et les nuages


Lumière de tout âge


dimanche 12 octobre 2014

LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 11





LA FORCE SUBSTANTIELLE  PURE PROPRE A L’AIR

Elle est montante pour les corps terrestres. C’est le produit de la masse substantielle et de la densité de l’air contenu dans le corps en question.
SSa = m.da
Da = densité de l’air.


On peut également calculer la force substantielle spécifique. C’est le produit de la masse de matière et de la densité de cette matière dans le corps considéré. A l’heure actuelle de ce substantialisme scientifique, l’être est soumis à trois forces substantielles spécifiques : la substantielle spécifique liée à l’eau, la substantielle spécifique liée à la terre et la substantielle spécifique liée à l’air.



samedi 11 octobre 2014

DIVORCE









Me voici parti


En Avril déshydraté


Putain y crois-tu




vendredi 10 octobre 2014

MÉMOIRE D'UN ETUDIANT





Je suis un grand enfant
Je suis un singe tapageur
Je suis un apprenti-sorcier
Je suis un étudiant
 Eh bien je le suis
Je suis bien tout cela


Et me voici dans la rue
Je traîne dans tes écoles
Au Cameroun je traîne
Sans espoir d’y trouver un abri


 Me voici à l’université
Cett’université opaque de Yaoundé J’y suis
Et en son sein infernal
Messieurs du printemps rassurez-vous ce matin
Ce matin je suis l’homme qui parle droit
Je suis l’homme qui parle liberté
Je suis l’homme-liberté
Je suis le grand prince des eaux
Et j’ai le tonnerre dans ma main droite
Sur le tapis sanguinolent de cette rue abandonné
Rougi par le sang de tes pères ici morts armes à la main
Ils ont eu des tombeaux le lendemain sans oraison funèbre
Nos cendres reposent loin de nos Pères tu n’en as cure
Je flambe dans leurs flammes
Je flambe
Je veux leur rendre leur dernier honneur


En vérité ce matin je vous le dis je suis l’homme-lumière
Je suis la lumière de ce monde
Je suis celui qui fait tomber vos vieilleries
Je suis celui qui fait tomber votre printemps
Ton printemps dans lequel tu recules
Tu recules
Tu recules


jeudi 9 octobre 2014

YAOUNDÉ








Te voici à présent à l’université


Tout autour cette ville gangrenée
Angoissante douloureuse mondaine
Elle répand partout ses excréments
Cette ville vendue contredite vexante
Barbare esquintante mangeuse de ses hommes
Elle monte sur ses propres selles vers l’enfer
Dans ses bras son temple puant d’un savoir puant
Il monte crachant du feu


Je veux flamber dans vos flammes
J’ai  les bras bien vides
Ici de faux amours t’inondent les bras
Ils repartent tous l’un après l’autre vie d’étudiantes
Et il ne reste plus que ton cœur tourmenté
Et ce monde affligé miséreux
Mélancolique débout
Délaissé en desquamation avancée
Et cette ville pleine de mouches
Bouchée muette aveugle devant ses maux


O monteurs nauséabonds ô toi Yaoundé vous descendez


Je ne suivrai pas ton cours


Adieu puanteur révoltante


Adieu 








CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...