mercredi 26 février 2014

LA MOMIFICATION




La momification peut être comprise comme l’ensemble des processus qui permettent d’obtenir une momie. C’est la branche du substantialisme qui s’occupe de l’éternel.
 La momie est un corps qui a perdu toutes ses matières sauf une : la matière en laquelle il était maximalement dense. Il n’est pas erroné de dire que la momie est un corps désubstantialisé, ce d’autant plus qu’il n’a plus de substance que celle de son ultime densité. Compris ainsi, il devient possible d’avoir des momies pour chaque matière qui existe : il y a des momies « poussière », des momies « eau », des momies « air »…
Pour donc réussir la momification, il faut débarrasser le corps considéré de toutes les matières concourant à la substantialisation de sa matière de densité maximale. La momification est ainsi une sorte de purification qui produit des corps purement poussière, purement eau ou purement air… pour le corps humain, il s’agit de le débarrasser de toute son eau, de toute son air pour qu’il ne reste plus qu’une masse de poussière inoxydable et impérissable.
Si la momification ne va pas jusque dans le noyau de l’être substantiel, c’est un échec. La bonne momie n’a pas besoin d’être mise à l’abri de la terre, de l’eau ou de l’air. Quand la pureté matérielle a été atteinte, la momie survie n’importe où sur son jadis ultime densité.
L’Occident nous a appris que nous voyons les anciens pharaons comme s’ils vivaient encore parce que  les égyptiens de l’antiquité embaumaient les morts. Mais en attendant qu’ils trouvent cette pommade désubstantialisante dans les laboratoires, le substantialisme déclare fausse cette théorie de l’embaumement qui se donne la prétention de créer des momies.

Seules la maîtrise et la bonne manipulation des substances, la connaissance de la matière peuvent nous permettre de rivaliser avec ces peuples qui ont vécu avant nous. Cessons de nous croire au-dessus de ceux qui nous ont précédés alors que nous n’avons pas encore atteint « leur degré d’évolution ».  


lundi 24 février 2014

JE SUIS POETE




Le sol agite ses fleurs du mal
Avec toute sa puissance de Mâle
De haine flambant à ta poursuite
Les terreurs assiègent le monde
Au son de tes plaintes sans suite
L’amour est devenu immonde
Et l’humanité se flambant
De violences et de cris grinçant
Les clapotis de nos désirs en transe
Les vagues sifflant de cliquetis
Où percutent nos esprits endoloris
Tremblote sur l’onde de l’existence
L’océan de nos larmes avec remontrance
Les puissances du sol font bombance


Adramalech exalte sa préséance
Flauros retentit de prescience
Cali prend de la chair en abondance
Chair de sang et de misères inondée
Sous le ciel de parfum du mal bondé
Et les apôtres au sol entrent en jactance
Prenant des humains l’apparence
Où sont toi tes préférences

Derrière ma mémoire d’innocent
Ma mémoire rouge teintée de sang
Ma mémoire humide mouillée de larmes
Ma mémoire à sa juste misère réduite
Ma mémoire de faible sans un’arme
Ma mémoire de forçat pillée faite de fuites
Ma mémoire de Caïn sans abri
Ma mémoire blessée faite de cris
Ma mémoire de dément sans conception
Ma mémoire de laissé-sans-subside
Ma mémoire de Poussé-au-suicide
Ma mémoire pleine de déceptions
Ma mémoire arrière et indigne de moi
O ma mémoire me remplit d’émois


Au sein de cette horde exsangue
Au sein de leurs douleurs aiguës
Passe monde vaniteux d’imbus
Adieu horrible passé honteux
Passez cruels christs nébuleux
Passe monde foisonnant d’obus
Adieu Adieu Vous savez mon but
Le poète est messager de la vertu





samedi 22 février 2014

POUR TOI

Toi qui donna la vie
A moi et à nos enfants

 Toi qui donna l’amour
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna l’éducation
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna des soins
A nos enfants et à moi

 Mon cœur restera entre tes mains
Et tes douces mains le berceront

 Toi qui donna la sagesse
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna la paix
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna la joie
A nos enfants et à moi

 Toi qui donna un abri
A nos enfants et à moi

 Viens tout document vers nous
Nous sommes ta seule consolation

 Toi qui soigna la désolation
De nos enfants et moi

 Toi qui nous priva de dépression
Nos enfants et moi

 Toi qui veilla sur notre humanité
Notre humanité sans tache
De nos enfants et moi

 Toi qui fut toujours là temps
Pour nos enfants et moi


 Tu es la lumière qui éclaire le monde




jeudi 20 février 2014

MEA CULPA





Une colonne d’anges elle monte au ciel
Comme des oiseaux ils ont des ailes
Ils chantent des louanges louant avec zèle
L’Eternel Dieu trônant au Ciel

 
Un trait de nuée lie terre et Ciel
Portant dedans pavanant coi
Le Christ Messie rentrant au Ciel

 
C’est le soleil qui s’en va à l’autre monde
L’éclairer il n’est jamais fatigué
Et la joie monte chez les unis à la ronde
Comme il s’en va comme il nous a laissé

 
Voici le train uni passe en fanfare
En Bosnie en Somalie en Angola en Irak en Libye
Il n’a en son sein que des papelards
Ceux qui boiront la coupe jusqu’à la lie

 

D’Amérique bégayant les dieux cornus
Tambourinaient en grelottant au son
Des cris tremblants de nos cœurs ingénus
Et les unis vibraient à l’unisson
Saccadaient ses sabres sismiques
Où trépidait la racaille réplique
Palpitante à la putain nue

 
Des criminels dans vos nations
Mines sereines de mauvais prélats
Les démons décident par portion
De nos sorts attristés et par amas
Font tonner leurs feux nos potions

 
Potions braisant nos êtres corrompus
s ses feux sanglants équilibres rompus
Douleurs ardentes d’un combat ardu
Les larmes enflammées d’un esprit repu
Plaies brûlantes d’un amour déçu

 
Airains ô cœurs impénitents
Si vous n’êtes pas mus par Satan
O triste ombre ô mon être chancelant
Que sur moi tombe ce monde rampant
Les contingents vont leurs canons sifflants
 

Ténébreux seigneurs planant sous la nue
L’amour est mort je tombe des nues
L’amour est mort j’en suis déçu
L’amour est mort vous l’avez voulu
Passez ce train je ne le prendrai pas 

Adieu 


vendredi 17 janvier 2014

LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 9





LA FORCE SUBSTANTIELLE PURE PROPRE A L’EAU




C’est le produit de la masse substantielle et de la densité de l’eau dans le corps considéré.

SSe = m.de

De = densité de l’eau


C’est une force oblique qui s’exerce de tout les côtés de l’être substantielle placé sur l’ultime densité terre : l’ultime densité eau contourne l’ultime densité terre. Pour les êtres de l’ultime densité eau, elle est plus grande que les autres substantielles spécifiques. Plus elle est grande, plus on est fait pour l’eau et plus on se rapproche de l’ultime densité eau quand on échoit dans ce milieu.



mercredi 15 janvier 2014

lundi 13 janvier 2014

PEINES TOUJOURS







Comme des fleurs fanées

Les paroles de ma bouche lasse


Heurtées sur Babel




dimanche 12 janvier 2014

TOURBILLON LAVEUR










Vent de mes entrailles

Monte Tu te brises sur Babel


Prostituée en larmes




samedi 11 janvier 2014

LES DESCENDANTS DU SINGE






La plus grosse bêtise commise par l'humanité depuis la création du monde est de penser et croire que l'homme descend d'un animal appelé singe par évolution ou apparition spontanée et spectaculaire sur la planète terre.

Cet homme animal est condamné, comme tous les animaux de la brousse, à s'imposer dans son milieu par tous les moyens, y compris par l'écrasement, la destruction et la dévalorisation de ses semblables, à la faveur de la théorie de la volonté de puissance qui est là pour le pousser vers l'avant. 




vendredi 10 janvier 2014

LE SUBSTANTIALISME SCIENTIFIQUE 8





LA FORCE SUBSTANTIELLE

Le substantialiste est un physicien qui affirme que les corps chutent, non pas parce qu’ils sont attirés par une quelconque pesanteur ou autre chose que ce soit, mais parce qu’ils sont massifs et denses. Cette force qui fait chuter les corps vers un lieu précis appelé ultime densité c’est la force substantielle. Elle se calcule de différentes façons et est égale au produit de la masse substantielle et de la densité du corps considéré.

S = m.d(masse multipliée par la densité)

Or d = d1+d2+d3+……+dn
Et m = m1+m2+m3+…..+mn

Mais la substance que nous connaissons est un composé de trois matières.

D’où   d = d1+d2+d3
Et m = m1+m2+m3

Ce qui implique :
S = m (d1+d2+d3)

S = (m1+m2+m3) (d1+d2+d3)
M = masse substantielle du corps considéré
D = densité substantielle
D1 = densité de la première matière
D2 = densité de la deuxième matière
D3 = densité de la troisième matière
M1 > M2 > M3
D1 > D2 > D3
S n’est pas une force statique. C’est elle qui lie le corps à son système vital.

Comment schématiser la force substantielle ?
Le poisson mort flotte parce qu’il est plus terre qu’eau. Mort, incapable de rester dans son milieu de vie (ici différent de son ultime densité), il vient tout document vers la poussière, à la surface de l’eau, car ne va vers l’ultime densité eau que ce qui est maximalement dense en la matière eau. C’est donc la force substantielle qui traîne les restes du poisson mort vers la surface de l’eau. Il n’y a pas, dans l’eau, une force poussive qui s’appellerait « poussée d’Archimède ». Dans ce cas du poisson mort la force substantielle est schématiquement montante.

Cet avocat qui n’a pas encore atteint la maturité reste lié à l’arbre qui le porte pour autant de temps qu’une maladie ou un vent violent ne viennent pas le tirer de là. Tant que les proportions de matières ne sont pas encore atteintes, tant qu’aucune matière n’a pris le dessus sur les autres pour le déterminer pour une ultime densité précise, il en reste là. Dès que les concentrations de matières seront suffisantes, il se détachera et foncera vers son ultime densité : le fruit tombe de l’arbre. Et ce qui le fait tomber, ce n’est pas l’attraction de la pesanteur : c’est la force substantielle. Ici, elle est schématiquement descendante.
La force substantielle mène le corps incontournablement vers son ultime densité.



On peut calculer la force substantielle pure, c’est-à-dire la force qui prédispose l’être substantielle pour chaque  système vital. Tout corps vivant du système vital « terre » est ainsi soumis à trois forces substantielles pures : la substantielle qui le prédispose pour l’eau, la substantielle qui le prédispose pour la terre et celle qui le prédispose pour l’air.



jeudi 9 janvier 2014

CAMEROUN MON ESPOIR





Aujourd’hui
Pour la Patrie
Nous sortons sans restriction
Non pour exhibition
Les hommes et les femmes
Comme une seule âme
Les jeunes et les vieux
Comme jadis nos aïeux
Armés de houes de machettes

Nous allons dans les champs
Sous les yeux du firmament
Du Nord au Sud
De l’Est à l’Ouest
Nous plantons l’arbre
Ô Cameroun bien-aimé
L’arbre de ta vie
L’arbre de tes 50 ans de vie ensemble
L’arbre de ta délivrance
L’arbre de ta maturité
L’arbre de la victoire
L’arbre protecteur

Nos enfants
Les hommes et les femmes
Verront bien cet arbre
Ô mon beau Soleil
Cet arbre qui éloigne de nous
La chaleur
La maladie
La famine
La pauvreté
La catastrophe naturelle
La mort
Et sur le front de qui est gravé
Cameroun terre de liberté
Cameroun terre de paix
Cameroun cœur du monde

Cet arbre nos enfants le verront
Et dans la cour ils rentreront
Les hommes avec les femmes
Les vieux avec les jeunes
De toutes les Régions
De toutes les tribus
De toutes les religions
De toutes les races
Les mains dans les mains
Les pieds armés de grelots
Dansant à s’exténuer
Et chantant de tout cœur
Ô Cameroun tout doux
Ô Cameroun tout sain
Ô Cameroun tout vert
Ô Cameroun tout un
Ô Cameroun tout riche
Ô Cameroun pays émergent
Ô Cameroun tout heureux
Et le monde nous dira en chœur

Vive le Cameroun 


CONDUITE D'UN CHAMP SEMENCIER

  Il s'agit ici de plantes autogames. On parle d'autogamie quand les organes mâles d'une fleur fécondent les organes femelles de...